Vote de grève chez Bombardier
Les 1 800 employés de Bombardier membre de la section locale 712 étaient conviés à une réunion ce matin. Le syndicat présentait officiellement la dernière offre patronale à ses membres. Plus de 1 000 d’entre eux se sont déplacés et l’ont rejeté dans une proportion de 99,6 %. Par la suite, ils ont donné un mandat de grève à leur comité de négociation dans une proportion de 99,8 %.
Les augmentations salariales proposées par Bombardier sont de 2,5 % la première année et de 2,25 % les deux années suivantes. Cette offre a donc été jugée nettement insuffisante par les employés. Le syndicat réclame également de meilleures garanties d’emplois face à la sous-traitance.
Le rejet à 99,6 % est une indication de l’état d’esprit des employés de Bombardier. L’offre de l’employeur survient alors que l’inflation a atteint 6,7 % en mars dernier selon Statistiques Canada. Son acceptation aurait alors signifié un important recul pour les employés. Le message est donc clair pour la direction de Bombardier si elle désire parvenir à une entente sans grève.
Mais il est important de souligner qu’un vote de grève ne mène pas automatiquement au déclenchement de celle-ci. C’est surtout un avertissement à l’employeur afin qu’il améliore sa proposition. Les deux parties donc devraient retourner à la table de négociation sou peu. Il est également fort peu probable que le syndicat ne déclenche la grève avant d’avoir tenu une nouvelle assemblée générale. Enfin, je dirais qu’en ce moment, l’humeur ne semble pas être en faveur d’un compromis du côté des syndiqués.
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C’est pas l’inflation qui est en cause, mais les bonis des dernières années que se donne la haute direction.
Plus de 30 millions par année en bonis aux gestionnaires et nous un gros 4.5 millions par année.
Eric Martel passe plus de temps a se préocuper de son image dans les médias, que de se préocuper de ses employés, il dit être sur le plancher a rencontrer les employés, il doit se tromper d’employés, il n’ y a pas que les directeurs, vp et monde de bureaux, quoi que moins menacant que de rencontrer les syndiqués. Ca va faire plus de 2 ans qu’il est en poste, on ne l’a jamais vu au Plan 3 venir nous rencontrer, comme les directeurs et VP, qui se cachent dans leurs bureau.
Les Grands gestionnaires (directeurs et vp) ont fait une rencontre cet hiver au Plan 3 et Paul Sicilian a pèté sa coche et crié auprès d’un employé qui a osé poser une question (« où est l’argent, on manque de pièces et outils, mais vous gardez tous pour vos poches »), quand tu pose une question qui dérange on t’intimide devant tous le monde.
« Si l’argumentaire de l’employeur pour justifier les salaires de ses hauts dirigeants est que pour attirer de bons gestionnaires, il faut de bonnes conditions. On dit exactement la même chose pour nos membres. C’est en offrant de bonnes conditions à ses travailleuses et ses travailleurs que Bombardier pourra continuer de pouvoir compter sur une des meilleures mains-d’œuvre au monde et c’est encore plus vrai dans un contexte rareté de main-d’œuvre », soutient Éric Rancourt.
De bons gestionnaires, calvaire, ce sont les meilleurs qui quittent et les mauvais qui restent.
Une offre insultante! Avec l’inflation dans les 6%, c’est la responsabilité de l’employeur de s’assurer du maintient du pouvoir d’achat des employés. Autrement il va les perdre. En bas de 5% d’augmentation, j’irais volontier en grève! Avec tout le cash qu’ils ont reçu de l’État, qu’ils partagent avec les simple employés!
C’est autant plus insultant que la direction ne se prive pas pour se donner de généreux bonus et augmentations de salaire, sans parler de toutes les somptueuses primes de licenciements, les employés eux n’ont pas droits a des indemnités de départ une belle lettre et le préavis prévu par la loi du travail.
Bombardier œuvre maintenant seulement dans les business jets, ses clients ont les moyens de faire face a l’inflation.
Et j’espère qu’ils vont se souvenir des retraités qui encaissent aussi le coût de la vie. Nous, on aucun espoir d’avoir des hausse de revenus sans passer par les négociations syndicales. Malheureusement, on a pas droit au chapitre…