Les vols TS157 et TS507, l’aéroport d’Ottawa apporte certaines précisions
English follows
L’Administration de l’aéroport d’Ottawa assure son entière collaboration à l’enquête de l’Office des transports du Canada au sujet des détournements des vols d’Air Transat TS157 et TS507
OTTAWA, le 9 août 2017 /CNW/ – Nous avons lu la déclaration d’Air Transat en réponse à l’enquête de l’Office des transports du Canada (OTC) en ce qui concerne les détournements à l’aéroport d’Ottawa le 31 juillet 2017.
L’OTC a ordonné à Air Transat de lui expliquer les circonstances entourant le retard de deux de ses vols, TS157 (Brussels-Montréal) et TS507 (Rome-Montréal), qui sont restés plusieurs heures sur l’aire de trafic à YOW.
L’Administration de l’aéroport d’Ottawa souhaite offrir quelques précisions.
Les lignes aériennes font appel à des entreprises de services d’assistance en escale (assistance aux tiers) pour s’occuper de leurs affaires dans les aéroports, y compris le guidage au sol des aéronefs, le traitement des bagages, l’enregistrement et les services de porte d’embarquement, sauf dans les cas où les employés du transporteur assument ces tâches. En tant qu’exploitant de vols nolisés saisonniers au départ d’Ottawa, Air Transat y fait affaire avec une entreprise de services au sol et il lui revient de déterminer le niveau de service assuré par son fournisseur. Une telle entente englobe normalement les dispositions à prendre pour le ravitaillement en carburant et l’obtention de l’équipement requis côté piste pour s’acquitter de ses obligations contractuelles, telles qu’énoncées dans le contrat de services. L’Administration de l’aéroport n’a pas son mot à dire dans la relation contractuelle entre l’entreprise de services au sol et la ligne aérienne. Le rôle de l’Administration de l’aéroport consiste à s’assurer que les prestataires de services d’escale s’acquittent de leur travail de manière sûre et sécuritaire.
Dans le cas du ravitaillement en carburant, les transporteurs font affaire avec un livreur de carburant. De nouveau, il incombe aux lignes aériennes d’établir la norme de service, y compris advenant des opérations aériennes irrégulières comme celles qui sont survenues le 31 juillet quand 20 vols qui devaient atterrir à Toronto (YYZ) et Montréal (YUL) ont été détournés vers Ottawa (YOW). L’aéroport ne détermine pas l’ordre de priorité des activités d’avitaillement. Cela est déterminé par les lignes aériennes qui doivent demander le ravitaillement en carburant à leurs fournisseurs de services au sol. On nous a indiqué que l’avitaillement se fait en règle générale sur la base du premier arrivé, premier servi, à moins que des circonstances spéciales ne dictent qu’un aéronef passe avant les autres. De nouveau, l’aéroport n’a rien à voir dans ces arrangements qui sont pris directement par la ligne aérienne ou par l’entremise de son fournisseur de services au sol. En aucun temps, l’équipage d’Air Transat ou son fournisseur de services au sol n’ont demandé de l’aide de l’Administration de l’aéroport pour le ravitaillement en carburant ou une porte pour le débarquement.
Le 31 juillet 2017, l’Administration a offert son plein soutien et son assistance à Air Transat par l’entremise de son fournisseur de services au sol désigné comme elle l’a fait ce soir-là pour l’ensemble des lignes aériennes touchées. Air Transat aurait pu se prévaloir de plusieurs options tout le temps que les vols sont demeurés sur l’aire de trafic, si le transporteur avait voulu procéder au débarquement des passagers. Sur le terrain d’aviation, les autobus de l’aéroport se tenaient prêts à transporter les passagers jusqu’à l’aérogare et il y avait des portes de disponibles pour le débarquement.
Nos employés étaient sur place pour partager ces messages et assurer que les parties impliquées étaient au courant des installations et de l’aide disponible.
Nous sommes impatients de connaître les conclusions de l’enquête de l’OTC car l’AAIMCO demeure déterminée à offrir des installations de calibre mondial aux voyageurs aériens et aux lignes aériennes qui, sur une base régulière ou dans des circonstances imprévisibles, atterrissent à son aéroport et en décollent.
Ottawa Airport Authority offers full support to Canadian Transportation Agency Inquiry into diversions of Air Transat flights TS157 and TS507
OTTAWA, Aug. 9, 2017 /CNW/ – We have read the statement from Air Transat in response to the Canadian Transportation Agency (CTA) inquiry with respect to the diversions at the Ottawa Airport on July 31, 2017.
The CTA ordered Air Transat to explain circumstances surrounding a delay of two of their flights, TS157 (Brussels–Montreal) and TS507 (Rome–Montreal), which spent several hours on the tarmac at YOW.
The Ottawa Airport Authority would like to offer some clarifications.
Airlines engage third party ground handling firms to manage their affairs at airports, including aircraft marshalling, baggage handling and check-in/gate services, except in cases where their own employees handle these tasks. As a seasonal charter service provider from Ottawa, Air Transat would have such an arrangement in place with a ground handling firm, and would therefore be responsible for determining the level of service provided by their contractor. This arrangement would extend to arranging refueling service and providing all airside equipment necessary to fulfill contractual obligations, as determined in the contract. The contractual relationship between the ground handler and the airline rests between both parties and not with the Airport Authority. The role of the Airport Authority is to ensure that ground handlers operate in a safe and secure manner.
In the case of refuelling, airlines contract a fuel provider. Once again, it is the airlines that set the standard of service, including during irregular air operations such as occurred on July 31st when 20 aircraft were diverted to Ottawa (YOW) from Toronto (YYZ) and Montreal (YUL). The airport does not determine the priority of refuelling activity. This is determined by the airlines who request refuelling through their ground handlers. We have been advised that refuelling is typically done on a first come first served basis unless special circumstances dictate that an aircraft receive priority. Again, this is done without airport involvement and is typically arranged by the airline directly or through its ground handler. At no time did the Air Transat crew or its ground handler request fuelling assistance or a gate from the Airport Authority.
The Authority offered its full support and assistance to Air Transat on July 31st via their designated ground handler, as it did with all airlines that were affected that evening. Many options were available to the airline at all times while the aircraft were on the apron, had they wished to deplane. The airport had buses on standby on the airfield to shuttle passengers to the terminal and there were gates available for deplaning.
Our staff was on the ground to spread these messages and ensure all parties involved were aware of the facilities and assistance available.
We look forward to the results of the CTA inquiry as OMCIAA remains committed to offering world class facilities to air travellers and airlines that arrive and depart our airport on a scheduled or unscheduled basis.
About the Ottawa International Airport Authority
OMCIAA manages, operates and develops airport facilities and lands in support of the economic growth of the National Capital Region, generating more than $2.2 billion annually in total economic activity in Ottawa and Gatineau.
La lettre de transat:
https://otc-cta.gc.ca/sites/default/files/airtransatresponse20170904.pdf
Merci pour le partage, je vais en faire un article.
Thank you, both!
This clarifies quite a number of points, and shows where the breakdown in communication and services happened.
Who handles TS in YOW?