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Un B737-200 de plus chez Nolinor

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Le transporteur spécialisé dans les opérations aériennes du Nord Canadien, vient juste de faire l’acquisition d’un sixième B737-200 en moins de deux ans, portant ainsi sa flotte à huit B737-200 et un B737-300. L’appareil est arrivé lundi dernier à Mirabel en provenance de l’Afrique.

 

Le nouvau B737-200 de Nolinor
Le nouveau B737-200 de Nolinor

Le président de Nolinor M. Jacques Prud’homme a justifié la décision de ne pas acheter l’appareil qui était à Trois-Rivières depuis plusieurs années parce que ce dernier comptait déjà plus de 60 000 cycles ce qui constitue un obstacle important puisque le B737-200 a une limite de 75 000 cycles. La dernière acquisition, elle, n’a que 32 000 cycles.

 

L’équipe de Nolinor va s’atteler à la tâche de mettre à niveau le petit dernier; l’appareil a déjà une porte-cargo et il sera certifié pour les pistes en gravier. Le poste de pilotage, lui, sera équipé de systèmes de navigation et de communication modernes pour l’ADS-B, les approches LPV et Skytrac. Il devrait être mis en service au cours de l’année 2018.

 

Nolinor prévoit faire l’acquisition de deux autres B737-200 d’ici la fin de 2019 afin de répondre à ses besoins.

 

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5 avis sur “Un B737-200 de plus chez Nolinor

  • Roger

    Belle acquisition réfléchie, par des professionnels qui s’y connaissent; contrairement à d’autres qui s’achètent des bébelles pour faire un  »show boucane » devant leur école secondaire ou devant un seuil de piste! lol

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    • Jacques

      Roger,
      Je ne travaille ni pour Chrono ni pour Nolinor, mais on jase là, ça sonne plus comme du Chrono Bashing qu’un commentaire constructif et «réfléchi» ça. C’est la mode ces temps-ci on dirait. C’est mal vu au Québec être un underdog et avoir du succès, et ce même lorsque tout le monde semble contre vous (Voir YQB qui coupe l’herbe sous le pied de Chrono ou les compagnies qui se sont alliées pour former un partenariat contre eux). Dans l’industrie, le style de gestion des dirigeants de Chrono est bien connu et a ses détracteurs, mais ils ont quand même réussi à s’implanter comme un joueur majeur dans la province en seulement quelques années, détrônant au passage des compagnies qui existent depuis des décennies. Qu’ils affichent leurs succès sur les réseaux sociaux ou pas, ils ont le droit d’être fiers de ce qu’ils ont accompli et de leur image de marque. Les divers prix qu’ils ont remportés ces dernières années semblent leur donner raison. Sur une autre note, en quoi un 737-200 est une acquisition réfléchie pour un alors que c’est une «bébelle» pour l’autre? Deux poids deux mesures mon Roger? Si l’inverse d’un professionnel est un amateur, est-ce que vous suggérez que TC a délivré une licence 705 à des amateurs?

      D’ailleurs, assumant que M. Prud’homme n’a pas gonflé le nombre de cycle réel de l’appareil pour l’article et que la seule limite absolue de l’appareil est le nombre de cycles, 15000 cycles à une moyenne (probablement pas si loin de la réalité) de 1.25h/cycle donne plus de 18000h. En faisant des chiffres ronds et en assumant que ma calculette est exacte, à 1800h par an (5h/jour environ) on arrive à encore 10 ans de vie utile. Pas si mal pour une «bébelle» n’est-ce pas? Maintenant tout dépend du prix que Chrono a payé, mais je doute qu’ils aient donné plus que ce que l’avion vaut. Ils ont quand même une business à faire fonctionner!

      Bonne journée!

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      • Romeo

        «Underdog» et « succès » sont des termes très relatifs. Nolinor est la seule ligne aérienne qui compétitionne dans le Nord canadien des lignes aériennes sous propriété autochtone (et ce depuis 25 ans). Nolinor dans ce sens est un «underdog» et visiblement avec du succès.

        Chrono a décidé de faire peur au monde avec le terme « vieux avions » pour se faire une place et maintenant Chorno achète des avions aussi vieux (si non plus) que les autres transporteurs. Reste à voir le résultat dans 20 ans de cette stratégie.

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        • Jacques

          Avant de commencer, j’aimerais féliciter Romeo (ou Roger…ou serait-ce la même personne? :o) pour le « whataboutism » (pas de mot français exactement équivalent mais ça ressemble à un sophisme…mais quelle langue complexe!). Alors que les questions étaient par rapport à Chrono, je n’ai toujours eu aucune réponse. Pour être clair, je n’ai pas mis ou tenté de mettre en doute le succès de Nolinor qui, sans contredit, a tiré son épingle du jeu dans son marché depuis plusieurs années tels qu’en font foi sa flotte nombreuse et ses nombreux contrats.

          Cependant, je doute que dénigrer systématiquement la compétition soit la voie à suivre, et ce peu importe de quel côté de l’argument on se range. Je concède à Romeo que Chrono a effectivement utilisé le spectre des «vieux avions» par le passé sur diverses tribunes, mais il est important de noter qu’à un certain point la forme suit la fonction. À l’inverse du PC-12 qui est un bon exemple des avancées technologiques des 20 dernières années versus le King Air 100 qui dominait en pratique le nolisement au Québec avant leur arrivée, la réalité est différente pour les segments du marché qui n’ont vu que très peu ou carrément pas d’innovation dans les dernières décennies. Tout comme un 1900D ou un Dash 8-100, le 737-200 appartient à une gamme d’avion qui ne se fait plus. Je ne connais personnellement pas de meilleurs avions que ceux-ci dans le segment des avions turbopropulsés 10-19 passagers, turbopropulsés 20-60 passagers ou dans le segment des avions combi pouvant opérer sur piste de gravier avec autant de charge utile…D’ailleurs, une recherche rapide indique que le « vieux » 737 de Chrono est dans la même moyenne d’âge que ceux de Nolinor. En fait, si on fait la moyenne des années de production des huit 737 de Nolinor qui s’affichent au registre canadien on arrive à 1981, alors que celui de Chrono a été produit en 1982. Mais on dira qu’à toutes fins pratiques ils ont le même âge, d’accord? Est-ce qu’on peut alors vraiment les blâmer pour avoir acheté cet avion?

          On s’en reparle dans 20 ans Romeo!

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  • Marc

    Jacques, je trouve tes commentaires très rassurant. Il est temps que n’importe qui cesse de bâcher sur n’importe qui. Quelle honte de parler au travers de son chapeau comme ce que nous pouvons lire ici-haut. Je ne travaille pas non plus pour Chrono, mais par contre je connais son Président fondateur pour avoir voler avec lui chez Air Canada. Si lui est un amateur…
    Un gars qui est en affaire depuis 27 ans et depuis près de 20 ans en aviation avec une entreprise de conversion d’avion haute performance. Un pilote qui a au moins 10 000 heures de Airbus et quelques années sur le B787 Dreamliner en 20 ans chez Air Canada (selon moi) et qui a volé dans la brousse, les helicoptères et le corporatif. La dernière fois que j’ai volé avec lui, il possédait près de 14 entreprises. Saviez-vous que Chrono est associé à plusieurs communauté du Nord du Québec?
    Une bébelle, des amateurs? oufff ça vole pas haut vos histoires.
    Bravo Jacques d’être informé.

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