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Transat va demeurer québécoise

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La règle du 49%

Au Canada, un actionnaire étranger ne peut détenir plus de 25% des actions votantes d’une compagnie aérienne et l’ensemble des actionnaires étrangers ne peuvent détenir plus de 49% des actions votantes.

 

La compagnie aérienne Air Transat est l’une des 14 filiales du groupe Transat A.T. et par conséquent 49% de ses actions votantes pourraient être détenues pas des actionnaires étrangers. Le groupe Transat A.T. pourrait également être détenu à 100% par des intérêts étrangers à la condition de céder une participation de 51% de la filiale aérienne Air Transat à des actionnaires canadiens.

 

Les déclarations d’intérêt

Transat A.T. est en discussion en ce moment à propos de plusieurs déclarations d’intérêts pour l’acquisition du group et non pas seulement de la division aérienne. Pour le moment, ce ne sont pas des offres formelles qui doivent être soumises aux actionnaire et rien ne garantit qu’une offre sera déposée.

 

La direction de Transat A. T. se garde de faire quelque commentaire que ce soit à propos des discussions en cours et elle fait tout pour éviter de prendre position pour ou contre une offre éventuelle. Mais plus on creuse, plus il devient évident que quelqu’un tente de forcer la main de la direction de Transat A.T. afin d’en prendre le contrôle. La fuite dans les médias le jours de l’assemblée générale des actionnaires n’est certainement pas le fruit du hasard; quelqu’un voulait informer les actionnaires des discussions en cours.

 

Depuis cinq ans, la valeur de l’action de Transat A. T. oscille dans une fourchette de 5$ à 11$ environs, avant l’annonce d’hier elle valait près de 7$. Sa capitalisation boursière s’élève à un peu plus de 310 M$ alors qu’elle a des liquidités de plus de 600 M$, ce qui en fait une proie intéressante. Il est donc fort possible que la première déclaration d’intérêt soit une offre hostile. Dans ce contexte, la deuxième offre serait possiblement concoctée avec un partenaire favorable au plan de développement actuel de l’entreprise dans le but de contrer le première.

 

 

La protection des sièges sociaux

La filiale Air Transat au sein du groupe immunise en partie Transat A.T. d’une prise de contrôle si les investisseurs ne sont pas canadiens, mais si l’offre vient d’ailleurs au Canada tout est possible.

 

La fuite des sièges sociaux québécois vers l’étranger était un des chevaux de bataille du Premier ministre François Legault lorsqu’il était dans l’opposition. Dès son arrivée au pouvoir, le gouvernement Legault a mis en place des mécanismes afin d’éviter qu’encore plus d’entreprises québécoises soient vendues à l’étrangers. Les mesures élaborées par Québec devraient permettent de soutenir les investisseurs d’ici désireux de se porter acquéreur d’une entreprise de la taille de Transat A.T.

 

Le premier ministre Legault étant lui-même un des fondateurs de Transat A.T., il ne peut se permettre de voir cette entreprise passer sous contrôle extérieur, le symbole est trop fort.

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5 avis sur “Transat va demeurer québécoise

  • Jean-Francois Duquette

    Rien de moins sûr qu’Air Transat demeurera Québécoise. La loi est pour le Canada., Donc il fort possible aussi que la société Canadienne majoritaire voulant acquérir le transporteur décide de transférer le siège social à Toronto, Calgary, Vancouver, etc.

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  • Croyez-vous que AC pourrait être intéressé tel que vous aviez analyser le tout l’année dernière en 3 volets?

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    • André Allard

      Moi je vois un intérêt à fusionner Vacances Air Transat et Vacances Air Canada. Le nom Transat demeurerais avec tout ce qui est vacances qui se retrouverais sous ce nom. Rouge deviendrai le transporteur à rabais et ferais compétition à Swoop et Westjet. La flotte de Transat n, est compatible qu’avec Air Canada pas avec Westjet et Sunwing. Le plus gros obstacle à une telle transaction est la loi anti-monopole.

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  • Espérons que notre gouvernement du Québec résistera à la tentation de s’impliquer directement… Donc, svp, pas de prise de participation d’investissement Québec.

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    • André Allard

      Non, le but est de financer les investisseurs avec intérêts donc IQ joue le rôle d’une banque avec un taux d’intérêt équivalent à celui du marché.

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