Retard du C series, une première tête vient de tomber
Le site fliegerfaust.com a publié ce matin que Bombardier avait nommé un nouveau directeur de programme pour le C series en remplacement de M Sébastien Mullot qui lui s’en va chez Bombardier Avions d’affaires.
Du côté de la division d’avions d’affaires, les relations médias nous ont confirmé l’arrivée de M. Mullot dans l’équipe d’expérience client (service après-vente). Mais du côté de Bombardier avions commerciaux, on nous a répondu : « nous ne voyons pas en quoi cela pourrait être matière à nouvelles. Nous n’avons pas à commenter ou diffuser à l’externe ce type d’information concernant nos employés, puisqu’il s’agit d’information personnelle. » Cette réponse est plutôt surprenante puisqu’il s’agit tout de même du directeur du plus important programme de Bombardier avions commerciaux.
(NDLR Bombardier avions commerciaux nous avise que M. Mullot restera en poste pour la période de transition)
Puisque le changement d’emploi de M. Mullot ne ressemble en rien à une promotion, on peut en déduire que cela traduit l’insatisfaction de la part de la haute direction de Bombardier face aux retards qu’accumule le C Series. Enfin est-ce que le vice-président C series Rob Dewar est encore là pour bien longtemps ?
Selon le site fliergerfaust.com, c’est M. Istifan Ghanem qui prendra la direction du programme C Series. M. Ghanem est un diplômé de Polytechnique en Génie électrique, il a débuté sa carrière chez Canadair en 2000 et a obtenu une Maitrise en Gestion des Affaires aux HEC en 2010.
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Và falloir que bombardier donne l’heure juste sur les ventes fermes et anticiper et aussi sur les livraisons a l’assemblée de jeudi (11) mai. Si non l’action va prendre une descendre vertigineuse. Le focus est malheureusement presque exclusivement sur la Cserie. Les acheteurs d’actions oublient trop souvent les autres produits de bombardier qui font aussi parti de l’équation boursière. La prévision de livraison de 2017 selon bombardier est de (30) à (35) cseries. Seulement (3) sont livrer a date. Oui ou non…. c’est tu possible de réalisé cette prévision ???????
« Mais du côté de Bombardier avions commerciaux, on nous a répondu : « nous ne voyons pas en quoi cela pourrait être matière à nouvelles. Nous n’avons pas à commenter ou diffuser à l’externe ce type d’information concernant nos employés, puisqu’il s’agit d’information personnelle. »
Lorsque Marc Duchesne était responsable des communications chez Bombardier Aéronautique une telle réponse aurait été inconcevable. C’était un homme courtois, affable et extrêmement compétent. Son départ a fait d’autant plus mal à Bombardier qu’il est survenu en même temps que celui de sa patronne Hélène Gagnon.
« Puisque le changement d’emploi de M. Mulot ne ressemble en rien à une promotion, on peut en déduire que cela traduit l’insatisfaction de la part de la haute direction de Bombardier face aux retards qu’accumule le C Series. »
Si Bombardier avait jugé que Sébastien Mulot était incompétent elle ne l’aurait pas transféré mais lui aurait plutôt indiqué la sortie. Ce qui me laisse croire qu’il s’agit d’une situation complexe et/ou très délicate.
« Est-ce que le vice-président C series Rob Dewar est encore là pour bien longtemps ? »
C’est le seul en fait qui depuis le début du programme est encore là. Il est la tête dirigeante du programme C Series, et ce depuis son lancement en 2008. Il n’a jamais bougé alors qu’autour de lui ça tombait comme des mouches. Sa compétence et ses réalisations lui donneraient droit au titre de monsieur C Series. C’est d’ailleurs à lui qu’Aviation Weeks a récemment remis en mains propres un de ses trophées les plus prestigieux. Si le C Series est une si belle réalisation c’est en grande partie grâce à lui. Sa contribution est inestimable et il est lui-même quasiment irremplaçable.
Peu importe les raison du changement de poste de M.Mullot, il survient à un bien mauvais moment pour le programme et c’est probablement pourquoi BBD a tenté de passé la nouvelle sous silence. Je constate avec grand regret que le C Series est en panne de bonne nouvelle et que BBD semble être en train de s’embourber. Ammené moi vite une bonne nouvelle que je la publie, je commence à trouver que le climat s’alourdi en ce moment.
Je pense que c’était un changement de position souhaité par la personne mentionnée dans l’article de ce blog. Comme a indiqué Normand Hamel dans son commentaire ci-dessus, à son niveau, si c’était une « punition » la seule option aurait été la porte de sortie.
Quelque soit la raison, ce changement intervient à une des périodes les plus difficiles d’un programme d’avion. Faire un prototype d’avion « n’est pas difficile », mais les produire en série et garantir une entrée en service impeccable est quelque chose de bien plus difficile.
Dans sa dernière édition du 9 mai 2017, le magazine Flight International a mentionné quelques ratés au niveau avionique, en particulier la revue a mentionné des messages intempestifs qui aurait gêné les deux opérateurs du C Series.
Si ce qu’a écrit le magasine Flight International s’avère vrai alors ça ferait beaucoup de choses qui ne vont pas très bien. C’est assez étonnant d’apprendre tout cela par la presse spécialisée. Nous espérons seulement que le « top management » dans l’entreprise a été mis au courant de la vraie situation par les gestionnaires de plus bas échelon.
En toute honnêteté, on ne peut pas dire que le programme se déroule parfaitement. Premièrement, il y a eu des retards et des dépassements budgétaires. Puis, la relation avec les fournisseurs comme Zodiac ou Rockwell-Collins ne semble pas bien gérée.
Je me demande s’il n’y a pas d’autres problèmes plus mineurs dont nous ne connaissons pas parce que ça n’a pas été divulgué par la presse.
Les difficultés avec les moteurs sont bien embêtantes, mais il semble que c’est gérable. Mais maintenant il semble que les différents articles dans les media spécialisés dans l’aéronautique commencent à parler de toutes sortes de problème liés à la maturité de l’avion.
Il faut savoir que les nouvelles vont très vite dans le milieu des compagnies aériennes. Si une entrée en service n’est pas parfaite, alors les problèmes sont racontés entre ces compagnies aériennes immédiatement ou presque.
Vu le nombre de problèmes et le nombre de fournisseurs impliqués dans ces problèmes, il me semble que la gestion du programme C Series et ses fournisseurs pourrait être améliorée. De l’extérieur et comme observateur, on a l’impression que c’est un peu « le foutoir ».
On peut seulement espérer que tout ira bien pour le programme C Series.
M Normand Hamel a écrit quelque chose à propos du fait que quelqu’un est « indispensable ». Je me permets juste de rappeler que « le cimetière est plein de gens indispensables. »
Une autre version dit, « Les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient indispensables. »
donné nous des pieces et de la qualité de nos fournisseur et les avions vont sortir peut importe qui il vont mettre en haut….
S.Smith….Entièrement d’accord avec toi. Avec des pièces touts croches comme pour finir l’intérieur d’avion, on va pas loin. Bombardier à une main d’oeuvre de qualité. C’est pas là le problème.