Republic, une commande douteuse
De plus en plus d’écrits soulèvent la viabilité de la commande de 100 E175 qu’a placé Republic Airways auprès d’Embraer la semaine dernière À Farnborough.
Pour notre part, nous avons obtenu confirmation que ce n’est que deux jours avant l’annonce à Farnborough que Bombardier a été mis au courant des discussions entre Embraer et Republic. Bombardier a bien tenté de faire une offre, mais avec seulement deux jours, c’était difficile. Il semble que Republic n’était pas disposée à parler avec Bombardier avant ses deux jours. Cela a de quoi surprendre quand on sait à quel point les compagnies aériennes aiment mettre les fabricants d’avions en compétition afin de faire baisser les prix.
La situation de Republic est particulière puisque depuis qu’elle est sortie de la protection de la loi sur la faillite, American, Delta, United et Embraer détiennent à eux quatre près de 75% des actions de cette entreprise. Parmi les membres de son conseil d’administration elle compte, Lori Gobillot, anciennement chez United, David Grizzle, anciennement chez Continental et Glenn Johnson, anciennement chez Alaska Airlines. Tous des acheteurs d’E-jet.
Le site crankyflier.com, cliquez ici, pose de très bonnes questions et va jusqu’à évoquer la possibilité qu’étant donné qu’il ne s’agit que d’une lettre d’intention, les avions commandés par Republic ne seront peut-être jamais mis en service. De son côté, le site airinsight.com, cliquez ici, n’a pas trouvé d’explication logique à cette commande même s’il considère qu’elle est viable.
Il faut dire que les dirigeants d’Embraer étaient sous pression, car après avoir échappé les commandes successives de Jetblue et Moxy, ils risquaient de voir la valeur du programme E-Jet être remise en question. La commande de Republic arrive au moment où les discussions entre Boeing et Embraer sont dans une phase cruciale.
Tout comme la commande de 40 CS300 placée par Republic auprès de Bombardier en 2010, il se peut très bien que la commande de 100 E-175 soit plus utile à la visibilité du fabricant qu’aux opérations aériennes de Republic.
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Question, publicité trompeuse et propagande anti-Bombardier, … » ils l’on l’affaire les Amaricains » ! …
Et bien, certains appareils ont plus de 15 ans (j’en ai même vu un qui était un des prototype utilisé par Embraer) donc une bonne partie de ces 100 E175 serviront à remplacer des appareils actuellement dans la flotte.
C’est une petite partie de la flotte seulement qui es âgée, il y aura à peine 25 appareils à remplacer dans les prochaines années. Les E175-200LR ont une moyenne d’âge d’à peine 5.4 ans selon air insight et il y en a 127 sur un total de 194 appareils en service.
Tu peux être certain que si Bombardier avait signé une entente de ce genre que le Globe and Mail aurait déjà publier un article mettant en doute sa validité.
La commande de 40 CS300 est elle encore valide,malgre le fait qu’ils se soient mis sous la protection de la faillite?
Elle encore valide du point de vue légale, mais cette commande ne sera jamais livrée à Republic.
Republic qui va acheter Trans States Airlines, on comprend le pourquoi de cette commande maintenant.
Oui mais où Republic prendra l’argent pour acheter à la fis Très State et 100 E-175?
Ce sont des avions que Trans States auraient commandé de toute façon, Republic va les financer avec les revenus et profits supplémentaires que Trans States va apporter.