Quand la tragédie frappe

 

En cette journée de mars, il faisait un temps radieux à l’aéroport de Saint-Hubert qui semblait vouloir sortir de sous sa couverture de neige. Le soleil était magnifique et comme il n’y avait pas de vent il était agréable de pouvoir mettre les pieds à l’extérieur pour vaquer à nos occupations.

 

La très vaste majorité des gens qui étaient sur place à l’aéroport n’ont même pas eu conscience de la tragédie qui se déroulait tout à côté. Puis les téléphones se mettent à sonner, le bouche-à-oreille suit et la nouvelle se répand comme une trainée de poudre; finalement les téléviseurs et les radios s’allument. C’est presque irréel. Pas par une aussi belle journée. L’aéroport entre en torpeur et le silence s’installe. En cette belle journée, la fatalité a frappé.

 

Une pensée pour le pilote décédé ainsi que pour sa famille; bon courage à celui qui a survécu. Quand on est un passionné d’aviation, tous les accidents sont de trop et ils nous ramènent toujours les deux pieds sur terre. Évidemment que nous voulons comprendre ce qui s’est produit. Mais l’une des règles de base que les enquêteurs d’accidents du BST vont respecter c’est de ne jamais tirer de conclusion hâtive; il faut d’abord recueillir tous les faits avant de procéder à l’analyse. Par conséquent je préfère m’abstenir et attendre d’avoir lu le rapport d’enquête avant de me prononcer sur les causes possibles de cette tragédie; je vous recommande d’en faire autant avant d’écrire à ce sujet sur les réseaux sociaux.

 

J’en profite également pour exprimer mon admiration pour le travail des contrôleurs qui travaillent à la tour de Saint-Hubert. Ils ont à gérer un très grand nombre de pilotes qui font leurs premiers pas dans l’aviation et ils sont des accompagnateurs inestimables. Personnellement j’ai toujours eu une très grande confiance aux instructions qu’ils me donnent et je n’ai pas besoin d’attendre d’avoir lu le rapport d’enquête pour savoir que je peux encore leur faire confiance.

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