_GénéralAérospatiale

Premier Aviation déjoue la pénurie de main d’œuvre

Pour partager cette publication :

L’entreprise Premier Aviation a été fondée en 2002 et elle a connu une croissance très rapide. En 2017, l’entreprise a vendu ses ateliers de Trois-Rivières et Windsor pour ne garder que celui de Québec.

 

Premier Aviation de Québec est spécialisée dans l’entretien léger et lourd d’avions régionaux. Elle emploie actuellement près de 120 personnes et la demande est grandissante. Les avions viennent de partout au Canada, aux États-Unis et de l’Amérique du Sud. La pénurie de main d’œuvre pose toutefois une menace à sa capacité de répondre à la demande de ses clients.

 

Pour résoudre son problème de main d’œuvre, Premier Aviation s’est tournée vers l’École des métiers de l’aérospatiale de Montréal (EMAM). La solution trouvée est d’offrir un DEP en montages de structures en aérospatiale dans les locaux de l’entreprise à Québec. Les étudiants reçoivent une formation théorique de 975 heures et font trois stages rémunérés d’un mois au sein de l’entreprise. Après leur formation, les étudiants peuvent être embauchés par la suite; tous ceux de la première cohorte l’ont été.

Le hangar de Premier Aviation
Premier Aviation

Pour être admissible, il faut avoir complété son secondaire 4 et c’est tout. La formation s’adresse autant à ceux qui sont à la recherche d’un premier emploi qu’à ceux qui veulent changer de carrière. Un retraité de 67 ans figure parmi les gradués ayant été embauchés. Avis aux intéressés, il reste encore quelques places disponibles dans la prochaine cohorte.

 

Le hangar de Premier Aviation à Québec peut accueillir six avions à la fois et les dirigeants songent à agrandir.

>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter

2 avis sur “Premier Aviation déjoue la pénurie de main d’œuvre

  • Eric Tremblay

    Intéressant, on y voit des ERJ-145 sur la photo. Donc des clients « regionals » américains…

    Répondre
    • André Allard

      Oui, cette photo a été prises hier et c’est le moment tranquille de l’année. Il y avait également un ATR-72 cargo sur la rampe dont le C check était complété.

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *