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Vente des terrains à Downsview, UNIFOR s’en mêle

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Au cours de la semaine dernière, plusieurs médias anglophones ont rapporté les démarches entreprises par la section locale 112 du syndicat UNIFOR qui représente environ 2 000 employés syndiqués, afin de contrer la vente des terrains de l’aéroport de Downsview appartenant à Bombardier.

 

Pour l’instant, la stratégie d’UNIFOR se limite à faire des représentations auprès des autorités locales pour que le zonage de l’aéroport ne soit pas changé d’industriel à résidentiel, ce qui en faciliterait grandement la vente. UNIFOR affirme vouloir protéger l’intérêt de ses membres qui refusent tout projet de relocalisation, et ce même dans la région métropolitaine de Toronto. Puisque la convention collective des travailleurs de Bombardier à Toronto vient à échéance le 22 juin 2018, il est raisonnable de supposer que la démarche du syndicat est en lien avec les négociations à venir. Surtout qu’aucune demande officielle de dézonage n’a encore été présentée et que la vente n’est pas encore conclue.

 

Si Bombardier désire déménager ses installations dans la région de Toronto, elle devra sans doute négocier avec UNIFOR un programme de compensation financière pour les employés qui devront déménager. Mais tant et aussi longtemps que le montant de la vente et que le lieu de relocalisation ne sont pas connus, il est inutile d’entamer les négociations.

 

Remarquez qu’il est bien possible qu’UNIFOR craigne que la vente des terrains à Downsview signifie la fin de toutes les lignes d’assemblage de Bombardier dans la région de Toronto. Dans ce cas, elle va certainement tenter de négocier une clause de non relocalisation des emplois en dehors de Toronto pour ses 2 000 syndiqués.

 

Le facteur déterminant pour que la vente des terrains à Downsview se réalise est le montant que Bombardier en obtiendra. Certains médias ont avancé que le montant pourrait être supérieur à 500 M$ canadiens, ce qui nous apparaît comme très peu. Le déménagement des deux lignes d’assemblage du Global plus celle du Q400 vont coûter beaucoup plus que 500 M$, à cela il faut ajouter les compensations financières et les implications politiques et on comprend qu’il faudra que le montant de la vente soit bien au-delà de 1 G$ pour que la transaction en vaille la peine.

 

D’ici là, un nouveau premier ministre, moins favorable à Bombardier, sera peut-être à la tête de l’Ontario.

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35 avis sur “Vente des terrains à Downsview, UNIFOR s’en mêle

  • Fermer l’usine?
    Mauvaise idée.
    BA obtiendrait beaucoup plus d’argent en se négociant un investissement de l’Ontario pour garder les emplois à Toronto.
    Plus efficace, plus rentable et politiquement beaucoup plus avisé.

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    • André Allard

      Salut Jules! Très contant d’avoir de tes nouvelles!

      Pour ce qui est de la présence de BBD à Toronto, il y a plusieurs paramètres dont il faut tenir compte. Le Q400 est sans doute le programme d’avion le moins rentable de BBD car la productivité de cette ligne est très faible. Pour le Global c’est nettement meilleur. Pour ce qui est du politique, faudra voir comment va tourner la prochaine élection provinciale le 7 juin en Ontario. Je ne crois pas que s’il est élu, Doug Ford soit un grand fan de BBD.

      Ce qui est acquis, c’est que si BBD obtient son prix, la production à Downsview c’est fini, maintenant où seront relocalisées les lignes d’assemblage, cela reste un inconnu. Pis non, ce ne sera pas à YYZ.

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      • Quelle autre option en Ontario a part YYZ?

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        • André Allard

          Hamilton est certainement une bonne option.

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    • Tom Laflamme

      L’entretien de l’aéroport de Downsview est entièrement financé par Bombardier, ça inclus tout les véhicules d’urgences, le déneigement, la tour de contrôle…c’est très cher à assumer comme coûts.

      Bombardier a bien mauvaise presse dans la région de Toronto, il sera très dur d’obtenir des concessions politiques après le fiasco des trains de banlieue, alors la compagnie pourrait bien en profiter pour recentrer sa production vers des endroits moins coûteux et avec des travailleurs plus dynamiques, L’usine de De Havilland est reconnu pour sa convention très lourde et laissant peu de place aux gestionnaires puisqu’en bonus le syndicats est plutôt difficile pour les accommodements.

      Le terrain selon certaines sources pourrait valoir jusqu’a 2 milliards, je ne crois pas que le Q400 survivra a la fermeture du site, ce programme pourrait bien être vendu à rabais pour éviter les frais de relocalisation., il reste le global qui lui pourrait être assemblé dans la région de Montréal.

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      • André Allard

        Je ne vois pas qui voudrait ou pourrait acheter la licence de production du Q400 alors que le programme a déjà 20 ans. Par contre si BBD réussi à obtenir un très bon prix pour les terrains à Downsiew, alors elle pourrait avoir les moyens de le remotoriser. Le Q400 qui peut déjà transporter de 80 à 90 passagers avec des moteurs qui consomment 10% de carburant et un coût de production plus bas pourrait devenir un très bon opposant à l’ATR72-600 qui ne peu pas être allongé.

        Cela fait deux ans déjà que Pratt a dit qu’elle était prête à développer une variante amélioré du PW150.

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        • Eric Tremblay

          Très bien expliqué M. Allard!

          Un Q400 de 90 (ou même 100) passagers avec un PW150 amélioré, ça pourrait battre un ATR72 en CASM + la productivité totale. (Plus de segments / jour due à ça vitesse élevé vs ATR).

          Par contre, ça concurancerait Airbus… (50% de ATR)

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          • André Allard

            Effectivement la question du 50% de parts dans ATR que détient Airbus serait à discuter. Mais Comme Léonardo pousse sur Airbus depuis des années pour développer un ATR 90, l’occasion serait bonne pour Airbus de vendre à un autre investisseur. Si Airbus en vient à la conclusion que le C Series a plus de chance de dégager plus de profits et tenant compte des montants investit que serait le meilleur retour sur l’investissement? Investir dans l’ATR-90 et risquer de froisser BBD ou garder de bonnes relations avec BBD et les laisser investir eux même dans le Q400 NEO

          • Leonardo ne fera rien du tout, ils perdent de l’argent sur tout leur gros programmes (787, le cseries et même les ATR…) et ça ne changera pas à court/moyen terme. Quand tu ne fais pas de profits sur un avion développé il y a 35 ans et qui est produit à une cadence record c’est que tu es vraiment mauvais…

  • Bombardier pourrait-il rester a downsview et ne vendre que la partie non exploité et aussi démolir la piste d’atterrissage????. C’est quand même une très grande superficie qui pourrait être vendu. Advenant qu’il déménage l’usine, une bonne parti si non la totalité de l’argent de la vente va fondre comme beurre au soleil. Si Bombardier veux renfloué sont fond de roulement avec le profit de la vente il me semble que sa serait la meilleur chose a faire. La position de la section locale d’Unifor me parait plus pour l’instant comme une stratégie de négociation en vu de faire des gains pour ces membres. Dans un dossier de cet envergure je crois bien que c’est la position d’Unifor Ontario qui va prévaloir tout en fessant front commun avec ces deux section locales qui représentes les employé-es de l’usine De Havelland/ Dowsview. Certaines compensations monétaires ou autres pourraient palier au désagrément causer par ce déménagement si y a lieu.

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    • Plein gaz

      C’est le moment idéal pour Bombardier d’être très agressif sur tous les fronts des négociations. Maintenant, le début de la partie ne fait que commencer et déjà les gradins sont remplis de spectateurs et spéculateur qui salivent aux gains potentiel que tous peuvent aspirer faire. Oups n’oublions pas les nombreux gérants d’estrade.

      Allons y débutons la partie,

      Bombardier lance une balle rapide, Downsview est à vendre, les employés pourraient perdre leurs jobs,
      Unifor essaye de frapper la balle et oups une prise.
      Bombardier lance à nouveau et oups le Q 400 quitte la région.
      Unifor essaye encore de frapper et oups deuxième prises les employés affecté au Q 400 déménagent sans aucune compensation.
      Bombardier lance à nouveau et cette fois-ci ça sera la super régional
      Le président d’Unifor revient au bâton très déterminé à cogner un coup de circuit mais oups troisième prises et le programme du régional jet est relocalisé à Mirabel sans compensation.
      Bombardier s’apprête à lancer à nouveau là oui là là, un nouveau joueur approche qui est il ?
      Doug Ford fraîchement élu tient fermement le bâton et le pointe à Bombardier,
      Bombardier lui crie fermement as tu pensé à l’avenir de Billy Bishop. Pourquoi ne pas inclure l’aéroport de Billy Bishop dans les négociations.

      En conclusion,la partie ne fait que débuter et Bombardier à toutes les cartes requises pour gagner. Lorsque tu as un flush royal dans tes mains tu peux te permettre de dire haut et fort all in.
      Cher spectateur, ce n’est vraiment pas le temps de cligner des yeux car vous pourriez manquer le meilleur de la partie.

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    • et comment vont décoller les avions ?!?!?

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      • Correction de mon commentaire ci-haut…..Plutôt le démantèlement des infrastructures a dowsview et aménager comme piste, seulement pour desservir les besoins de bombardier.

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        • Difficle a suivre yon raisonnement Louis. Donc tu dementele les installations mais tu garde la piste ?? Mais a quoi elle va te servir si tu batits plus d’avions a downview???

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          • Bluedog….Je dit dans mon commentaire précédent, je pose la question??? que (si) bombardier privilégie de continuer a bâtir a dowsview, il faudra une piste……..mais advenant que l’usine déménage forcément plus aucune piste est nécessaire.

  • Donald Lapointe

    J’aime bien ta speculation permalink,mais il n’y a pas de regoinal jet a Toronto,il ne leurs resteraient que le global 7000

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  • Unifor ne fait que défendre les intérêts de ses membres, comme tout syndicat doit le faire. Que Bombardier obtienne 500 M$ ou 2 B$ pour les terrains n’a que peu d’intérêts pour eux.

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    • André Allard

      Si BBD n’est pas capable d’obtenir plus de 500 m $ can pour les terrains, ça ne vaut même pas la peine de déménager. Si BBD obtient un montant beaucoup plus important et que la relocalisation était à Hamilton par exemple, bein les compensations financières seront d’autant plus facile à négocier. Si le montant devait dépasser les 2 G $ can, bein là BBD aurait toutes la latitudes voulue pour relocaliser dans n’importe lequel des provinces canadiennes, à la condition qu’il y ait un bassin de main d’oeuvre disponible, ce qui en laisse deux.

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  • Gros Minet

    À mon avis, si BBD quitte la Bontario ils iront soit au Manitoba ou en Alberta avec une grosse subvention …

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    • Il y a probablement plus de chances aux USA qu’ailleurs au Canada, mais je serais très surpris que ce soit en dehors de la région de Toronto.

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  • Si la division aéronautique quitte l’Ontario, la division transport devra faire une croix sur tout nouveau contrat dans cette province a coup sur. La relation avec la division transport est déjà assez problématique depuis quelques années dans la région de Toronto, l’occasion va être trop belle pour que la ville règle ses comptes. Non, je pense pas que Bombardier aéronautique va quitté l’Ontario sa serais pas rentable économiquement et politiquement. Toute demande d’aide futur au gouvernement fédéral pour la division aéronautique au Québec serait dénoncer a tour de bras au Canada. C’est le sens économique surtout qui va primer et sa va prendre bien des dollars pour construire ou aménagé une nouvelle usine ou rénové celle de Downsview. Une aide fédéral et provincial/ontarienne sera sans doute solliciter ou offert par les deux paliers de gouvernements j’en doute pas.

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  • Claude Beauchemin

    Comme l’a mentionné Jean-François Coderre de La Presse (sur Twitter), La suggestion c’est que ce serait idéal pour Amazon s’il décide que Toronto serait choisie!

    Je crois, en effet, que ce serait une excellente idée d’autant plus que c’est actuellement classé industriel actuellement alors que certain acheteurs veulent ce site mais résidentiel, ce qui peut prendre des années avant que ce soit accordé!
    Pour Amazon, $1 milliard serait une pinotte!

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  • Les entreprises de types Amazone, il me semble qu’ils privilégient plutôt les centres-villes qui cadres mieux au types d’employé-es qu’ils recrutent. Près des transports en commun et touts autres services.

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