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Pas de survente de billets chez Air Transat

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Suite aux histoires  qui circulent en ce moment sur les expulsions de passagers dues à la survente des  billets par les compagnies aériennes, votre humble serviteur a commencé à se demander s’il était à l’abri d’une telle mésaventure après avoir acheté un billet aller-retour pour Paris afin d’assister au Salon Aéronautique du Bourget.

 

Vérification faite auprès de Mme Debbie Cabana des relations médias d’Air Transat, voici ce qui nous a été confirmé: « Veuillez noter que notre politique générale est qu’il n’y a pas d’overbooking chez Air Transat. ». Me voilà donc rassuré et j’espère que avoir aussi rassuré tous ceux et celles qui voyagent  avec Air Transat.

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3 avis sur “Pas de survente de billets chez Air Transat

  • Nicholas

    J’ai déjà été victime d’overbooking sur un vol YUL-CDG d’Air Canada en 2008. Je suis resté calme et j’ai discuté avec le personnel du transporteur et ils m’ont surclassé en première classe. Siège lit, écran 14 pouces, filet mignon et tout le tralala.

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  • Eric Tremblay

    Pour les vols nolisés vers la sud, la totalité des billets sont (je crois) non remboursables; il n’y a donc que très peu de no-shows. Pas vraiment besoin alors d’y avoir de la survente.

    C’est une autre histoire cependant pour les vols réguliers.

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  • Robert Mainville

    Dans le cadre de mon travail, j’ai eu accès à une étude confidentielle (en 2010 environ) sur les effets du surbooking sur la perception des clients à l’égard des compagnies aériennes. Le constat était clair : les bénéfices du surbooking excèdent les coûts liés aux compensations aux passagers et à l’effet sur la réputation de la compagnie aérienne.
    Le « surbooking » est effectué selon des modèles algorithmiques de plus en plus sophistiqués. Les gens qui conçoivent ces algorithmes sont des experts en recherche opérationnelle. Le surbooking n’est donc pas effectué de manière bête et méchante, du genre on vend 105% des sièges sur tous les vols. La quantité de sièges vendus pour un vol donné est déterminée en fonction du type de vol (affaire ou tourisme), de l’heure du jour, de la journée, de l’historique de remplissage du vol, etc.
    J’ai déjà failli rester à l’aéroport, pour cause de surbooking, sur un vol entre YUL et LGA, un mercredi à 15h00. Finalement, tel que l’algorithme l’avait prédit, un passager ne s’est pas présenté et j’ai pu embarquer.
    Un vol YUL-SFO d’AC du samedi matin ne sera pas surbooké, car ce vol est emprunté essentiellement par des touristes. Idem pour les vols d’Air Transat ou de Sunwing, donc il n’y a pas grand chose à craindre de ce côté.
    Autrement dit, ce sont les vols emprunté majoritairement par des gens d’affaires qui sont surbookés. Et encore là, ça dépend. Je suis prêt à parier que les vols d’AC vers YUL qui quittent YYZ ou YTZ entre 16h00 et 19h00 ne doivent pas être trop surbookés, car les gens veulent revenir à la maison.
    Pour les compagnies traditionnelles, le surbooking ne disparaîtra pas. Reste aux législateurs à mieux encadré les politiques de compensation à verser aux passagers lésés, lorsque l’algorithme s’est trompé, ce qui arrive sur environ 0,5% des vols où il y a eu surbooking.

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