Lock-out chez Rolls-Royce
La direction de Rolls-Royce Canada a décidé de mettre en lock-out ses 530 employés de production membre de la CSN. La décision a été prise alors que les syndiqués étaient réunis en assemblée générale spéciale ; un vote de grève, à être déclenché au moment opportun, était à l’ordre du jour de cette assemblée. Les syndiqués présents ont voté en faveur de la grève dans une proportion de 94 %. C’est à la sortie de l’assemblée générale que les syndiqués ont appris qu’ils étaient en lock-out. Cette situation a mené au déclenchement de la grève.
Un conflit prévisible
Les 530 syndiqués affectés à la production sont sans contrat de travail depuis mars 2020. À cette époque, ils étaient représentés par l’AIMTA, mais ils ont changé de syndicat lors de la période de maraudage. L’arrivée de la CSN n’a pas permis de dénouer l’impasse alors que les relations se sont plutôt détériorées. Au cours de l’automne 2021, les deux parties se sont accusées mutuellement de poser des gestes de provocation.
En novembre, les syndiqués avaient déclenché une grève surprise de 24 heures. Cette action avait été décidée suite à la suspension d’un représentant syndical. Bref, les relations étaient plutôt tendues entre l’employeur et les syndiqués.
Les demandes syndicales portent un contrat de travail de cinq ans. Ils veulent notamment éliminer les clauses « orphelines » des régimes de retraite et d’assurances. Collectives. Ils demandent également des améliorations salariales, des horaires de travail, ainsi que des bonifications aux congés.
L’usine de Rolls-Royce est située sur le chemin de la Côte-de-Liesse à Lachine. C’est un des plus vieux membres de la grappe aérospatiale montréalais et comptes environ 1 000 employés. L’activité principale des installations montréalaises est la révision de moteurs pour le marché de l’aviation d’affaires. Abonnez-vous gratuitement à notre chaîne YouTube en cliquant ici
>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter
