Aérospatiale

L’industrie aérospatiale québécoise embauche

Pour partager cette publication :

L’industrie aérospatiale québécoise sort de la pandémie et elle est maintenant en mode embauche. Une tournée rapide de 8 entreprises m’a permis de trouver 683 postes ouverts au Québec. Voici donc la situation d’embauche de ses entreprises. Il suffit de cliquer sur le nom d’une entreprise lorsqu’il est en bleu pour accéder à sa page d’emplois. 

Airbus

Airbus recrute sur l’A220 dans les métiers non syndiqués avec 90 postes d’ouverts. Du côté des syndiqués, je m’attends à des rappels sont à prévoir en début d’année. Une fois cette liste épuisée, cela ne saurait tarder, elle procédera à de nouvelles embauches pour la production. 

Air Canada

Air Canada est à remonter son réseau et elle a actuellement plus de 141 postes à combler au Canada. De ce nombre 63 sont au Québec. Il faut s’attendre à ce que le nombre de postes à combler augmente en 2022.

Bell Flight

Même si les beaux jours ne sont pas encore revenus pour BellFlight, elle est aussi à la recherche de personnel. Elle affiche actuellement 25 postes à son usine de Mirabel. En 2022 elle va lancer son propre d’entretien, révision et réparation. Elle devrait donc embaucher dans ce secteur dans les prochains mois.

Bombardier

Les malheurs de Bombardier font souvent les manchettes alors que ses bons coups sont souvent ignorés. L’entreprise a 700 postes à combler au niveau mondial et plus de 200 au Québec. Le Global 5500 et le 7500 sont de très gros succès de vente en ce moment, la rumeur parle d’une augmentation de cadence. Le Challenger 3500 n’est pas en reste et dans ce cas la probabilité est forte que l’on retrouve la cadence d’avant la pandémie. 

Les listes de rappels des syndiqués devraient s’épuiser bien avant la fin de 2022. De plus, il y aura plusieurs départs à la retraite dans les prochaines années. La compagnie devrait connaître une forte période d’embauche dans un avenir rapprochée.

CAE

Avec près de 5 000 personnes à l’emploi au Québec, CAE est l’un des plus importants employeurs de l’industrie aérospatiale québécoise. Ce géant de la formation investit massivement dans la R&D surtout dans l’intelligence artificielle. Méconnue du public, cette entreprise de savoir est un gros employeur en informatique. Elle a présentement plus de 700 postes à combler dans le monde et 223 au Québec. 

Héroux-Devtek

Troisième fabricant de trains d’atterrissage au monde, Héroux-Devtek sort la pandémie en excellente santé financière. Elle procède actuellement à l’agrandissement de ses installations à Laval. Afin de répondre à la demande elle affiche actuellement 49 postes dont 36 au Québec. 

Le groupe Meloche

L’entreprise de fabrication Meloche est un important sous-traitant de l’industrie aérospatiale québécoise. Elle compte cinq sites de production et elle emploie plus de 300 personnes. Elle a présentement plus de 30 postes à combler afin de répondre à la demande en 2022. 

Pratt & Whitney Canada

Pratt est l’une des plus vieilles entreprises aérospatiales au Canada et au Québec. Elle compte près de 4 000 employés au Québec et elle affiche présentement 52 postes. Elle a pratiquement épuisé sa liste de rappels d’employés syndiqués alors qu’elle devra faire face à une forte demande en 2022. 

Enfin, il y a aussi l’aéroportail qui compte plus de 90 postes offerts par plusieurs entreprises de l’industrie aérospatiale québécoise. 

>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter

4 avis sur “L’industrie aérospatiale québécoise embauche

    • louis martineau

      La région du Moyen-Orient comprend 16 pays dont un population estimé en 2020 a plus de 443 millions. C’est l’Égipte qui a le plus de population soit 102 milion +. Source wikipédia.

      Répondre
  • On entend parler d’un site de conversion d’avion cargo de Boeing à Kelowna en Colombie Britannique. C’est un endroit au milieu de nul part.

    C’est dommage que ce ne soit pas à Mirabel.

    Répondre
  • tom Laflamme

    La pénurie de main d’œuvre donne plus d’opportunités aux chercheurs d’emplois, une compagnie comme Bombardier qui a trop souvent fait l’actualité de façon négative peinera à recruter, trop souvent les employés sont traité comme du jetable, si on engage pour une augmentation de cadence, c’est un fait connu qu’un ralentissement donne de gros titres de mises à pieds, je crois que dans les prochaines années les employeurs devrons mieux s’ajuster pour éviter ces fluctuations. Je crois que notre industrie peinera a trouver de bons candidats du a sa nature cyclique.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *