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Québec intéressé par la ligne d’assemblage du Q400

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Lors d’un point de presse accordé en marge de l’assemblée générale annuelle d’Aéro Montréal par la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et Vice-première ministre du Québec, Mme Dominique Anglade, nous lui avons demandé si elle était intéressée à ce que Bombardier déménage la production du Q400 au Québec. Mme Anglade a répondu que c’était une opportunité intéressante.

 

Questionnée plus à fond afin de savoir si elle en avait discuté avec Bombardier, elle a répondu qu’elle avait plusieurs discussions avec Bombardier sur plusieurs sujets, mais elle a refusé de préciser si elle avait discuté de l’assemblage du Q400 et s’est contentée de répéter que c’était une opportunité intéressante.

 

Il faut prendre la déclaration de Mme Anglade pour ce qu’elle est, c’est-à-dire une déclaration d’intérêt rien de plus. Il ne faut surtout pas conclure que le déménagement de la production du Q400 à Montréal est chose faite. En refusant de se prononcer sur le prochain lieu d’assemblage du Q400, Bombardier a ouvert la porte pour que d’autres gouvernements provinciaux fassent une offre et Québec vient juste de signifier son intérêt.

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24 avis sur “Québec intéressé par la ligne d’assemblage du Q400

  • Avec la séparation du Cseries de Bombardier, je pense que le CRJ devra être relocalisé (selon moi ça fait partie de l’entente avec Airbus) pour que l’usine de Mirabel soit entièrement dédié aux CS.

    Bombardier Aéronautique étant maintenant séparé en trois divisions distinctes, l’usine de Toronto est la seule ayant des composantes dans plus d’une division. Il serait donc logique de regrouper toutes les activités de Bombardier Avions Régionaux dans le même édifice et séparer ses activités des autres divisions (Avions d’affaires et Aerostructures).

    Reste à déterminer où ce sera.

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    • André Allard

      Fie toi sur BBD pour faire monter les enchères, pis la campagne électorale qui débute en Ontario. Quelque chose me dit que c’est un sujet qui vas revenir. 🙂

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      • Évidemment les ontariens n’abandonneront pas si facilement, la marque DeHavilland Canada est en Ontario depuis 90 ans. Mais on peut en dire de même pour Canadair.

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        • louis martineau

          Fine stratégie pour faire monter les enchères comme on dit. Sa va jaser a Toronto, au gouvernement provincial et municipal. Et la campagne électorale qui débute dans la province. À moins d’un revirement spectaculaire toujours possible, je pense que l’Ontario et le Fédéral vont tout faire pour que sa demeure dans la province. Je pari que l’Ontario va rapporter la mise, s’ils y mettre le prix bien entendu. J’ai hâte de voir la position des grands journaux de Toronto. Sa va devenir vite politique entre les pours et les contres si de grosses sommes $$$$$ sont demander. Sa va jaser sur les réseaux sociaux alimenter par les bulletins de nouvelles t/v et radio et journaux sur le cas de Bombardier. Juste retour des choses quand on c’est comment sa baver sur le sauvetage de la C Serie. ((Un petit cadeau en prime comme le CRJ en retour du GLOBAL a Montréal pour l’instant se n’est qu’une suggestion de cadeau.))

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      • La campagne électorale au Québec est cet automne …

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        • louis martineau

          Les élections en Ontario le 07 juin 2018 et au Québec le 01 octobre 2018. Bombardier risque de devenir un four tout pour bien des politiciens. Tant au Québec quand n’Ontario.

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    • Les usines de St-Laurent et Queretaro ainsi que Chiuhuaha ( aerostructures) ont tous des composantes de plus d’une division, Nicolas. St-Laurent a meme du Airbus 330 !

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      • Querataro, Belfast et Saint-Laurent font partie de la division Aerostructures, peu importe l’avion.

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  • Alors, les solutions aux problèmes de la division des avions commerciaux de Bombardier se précisent :
    – La C Series à Airbus
    – Le CRJ en Ontario
    – Le Q400 toujours en Ontario, ou en Colombie-Britannique
    Pourquoi ne pas envisager de faire également la finition des avions d’affaire à Toronto? Il y aurait des économies à faire en centralisant les activités là-bas. Bombardier pourrait bénéficier de subventions du futur gouvernement Ford; des subventions bien accueillies cette fois car elles seront effectuées au bon endroit au bénéfice des bonnes personnes.
    Simple question de business.

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    • André Allard

      Le CRJ à Toronto? Elle sort d’où celle là?

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      • Il s’agit d’une boutade de ma part. C’est une interprétation du commentaire de Nicholas fait plus haut : « je pense que le CRJ devra être relocalisé ».

        La tendance lourde des commentaires sur le site des Ailes est à l’effet qu’il n’y a pas grand chose de bon qui se fasse chez BBD, surtout à Mirabel. On se plaint sans cesse des multiples problèmes… Mais, j’imagine que la relocalisation en question s’envisage ailleurs sur le site actuel pour faire de la place au C Series.

        Personnellement, je crois qu’on a ici les meilleurs travailleurs. Non seulement nous méritons de garder nos emplois, mais je crois qu’on devrait les bonifier. Au lieu d’envisager de dilapider nos talents, on devrait chercher à les consolider.

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        • André Allard

          Disons que certains sont pessimistes.

          Pour ce qui est de la relocalisation des lignes d’assemblages, l’un des facteurs déterminant et dont peu de gens parlent, c’est la rareté de la main d’oeuvre. Que ce soit au Québec en Ontario ou dans l’ouest canadien. Pour assembler un avion il faut de la main d’oeuvre bien formée et expérimentée. Or cela est de plus en plus difficile à trouver et le déplacement d’une ligne d’assemblage implique qu’il faut recruter de 1000 à 2000 personnes dans le cas du CRJ ou du Q400 et ce dans un cours laps de temps. Au delà de l’aide financière direct que pourrait demander BBD pour la relocalisation de la production du Q400, c’est la capacité de former des travailleurs rapidement qui pourrait être une incitatif.

          Comme 30 000 des 40 000 travailleurs de l’industrie aérospatiale québécoise vont prendre leur retraite d’ici 10 ans, c’est déjà un défi de former des remplaçants, alors en former 2000 de plus pour assembler le Q400, c’est un très gros défi. Ce n’est pas insurmontable mais ça demanderait toute une coordination entre les différents intervenants.

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          • Très juste. Au-delà des considérations politiques ou nationalistes, il faut bien se rendre compte de certaines évidences et être réaliste; la question de la main-d’œuvre fait partie de l’équation.

            En passant… J’entends à l’instant que Donald Trump veut interdire à Airbus de vendre des avions à l’Iran!!!

          • André Allard

            Et Boeing aussi il me semble et il y a ATR qui devait livrer 20 appareils à l’Iran.

          • On peut supposer qu’une partie des gens qui assemble le Q400 maintenant vont suivre la ligne d’assemblage si elle reste au Canada.

          • Tom Laflamme

            Personnellement, je crois que le programme CRJ tire a sa fin, les ventes sont de plus en plus espacées, la suite logique serait d’y mettre fin d’ici 3 ans, comme ça Bbd pourrait vider le carnet sur place à Mirabel et ne pas payer un coûteux déménagement.

    • Je crois que vous n’avez pas compris, quand je dis relocalisé, ça pourrait a Mirabel à côté de l’usine actuelle, je dis seulement qu’il manquera bientôt de place à Mirabel et que le CRJ et le Cseries n’ont plus le même propriétaire, que l’un des deux parte est logique, inutile de demander lequel….

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      • André Allard

        Je me demande si le déménagement du Q400 à Montréal pourrait coïncider avec la fin de la production du 650? Cela libèrerait des travailleurs pour le Q400. On jase là.

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        • Airbus débarquant bientôt, les 2000 personnes sur le Cseries seront réduit du tier au moins d’ici 2-3ans. Ça va sortir par les chassis.

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        • Jacques Barolet

          Ou bien la fin des deux programmes pour un plantureux contrat militare. ??

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          • Gros Minet

            Pour aider le programme CSeries, le GC aurait pu acheter 25 CSeries au prix catalogue. BBD aurait ramasser près d’un milliard et personne n’aurait pu rien dire. Il ne l’ont pas fait parce qu’ils en n’ont rien à foutre du Québec et des Bombardier.

      • Personnellement, je resterais à Mirabel dans le but de concentrer le gens qui assemblent les avions.

        De plus, si j’était au GQ plutôt que de perdre mon temps avec le Q400, je mettrais mes billes sur le GLOBAL. Ça serait plus cher, même beaucoup plus cher, mais un tout nouveau gros bâtiment qui ferait sensation pour cacher la destruction industrielle. Tout sous le même toit donc!

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