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Les options de Bombardier pour le plan 1

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Jeudi dernier, des employés de Bombardier qui travaillent au plan 1 ont eu droit à une brève présentation. Cette dernière portait essentiellement sur le scénario de démolition de 60 % des installations. Mais ce n’est pas le seul scénario à l’étude car Bombardier a d’autres options pour les anciennes installations de Canadair.

La situation

Après le départ des activités vendues à Stelia, le plan 1 ne sera occupé qu’à 40 %. Les problèmes de Bombardier avec cet édifice sont les mêmes que bien des vieux sites industriels : ces bâtiments sont dispendieux à chauffer, à entretenir et à assurer. De plus ils sont évalués et taxés comme s’ils étaient neufs et occupés à 100 %. 

Les municipalités tirent une bonne partie de leurs revenus des grands sites industriels comme le plan 1. Revoir l’évaluation leur évaluation équivaut à ouvrir la boite de Pandore et elles préfèrent donc ne pas y toucher. Mais cela pousse les entreprises à démolir les vieux sites industriels sous-utilisés. 

L’exemple des chemins de fer

Au cours des années 80, les compagnies ferroviaires canadiennes ont fermés plusieurs lignes régionales non rentables. Mais elles devaient continuer à payer des taxes municipales sur les voies ferrées et les bâtiments comme s’ils étaient utilisés à 100%. Les compagnies se sont alors lancées dans un sprint de démolition et ont arraché les vieux rails. 

C’est une partie importante du patrimoine ferroviaire bâti qui est disparu. De plus les municipalités se sont retrouvées avec des terrains vacants qui ne rapportaient plus grand-chose. Une fois les bâtiments démolis, un retour en arrière est impossible et les municipalités perdent d’importants revenus et des emplois. C’est toute une structure industrielle qui disparait par la suite. 

Les options

L’une des options envisagées par Bombardier serait de démolir la partie nord des installations de Ville St-Laurent. Dans ce scénario, la superficie industrielle passerait de 4 millions de pieds carrés à 1,6 millions stationnement inclus. La démolition pourrait débuter dès le printemps prochain.

Bombardier tente d’identifier les lots industriels qu’elle pourrait rapatrier d’ailleurs sur la planète vers le plan 1. Mais de l’aveu même de l’entreprise, cette option ne permettrait pas de remplir l’usine à 100 %. Reste à voir si Bombardier serait en mesure de trouver de nouveaux locataires afin de partager les frais. 

Bien que le président de Bombardier, M. Éric Martel, semble favoriser le maintien du site de Ville St-Laurent, il ne faut pas exclure sa fermeture complète. Les activités qui s’y déroulent pourraient alors être relocalisées à l’aéroport de Montréal-Trudeau. Sait-on jamais, peut-être qu’un acheteur s’intéresse au site du plan 1 afin de l’acquérir. Ce scénario permettrait à Bombardier de financer la relocalisation à même les revenus de la vente. 

Une autre solution, serait de vendre la plan 1 à une entreprise immobilière afin de louer. Cette dernière pourrait alors s’occuper de démolir une partie ou la totalité des installations pour reconstruire et équiper une usine plus petite répondant mieux aux besoins et exigences de Bombardier. D’ailleurs, c’est scénario qui a été retenu pour le déménagement de la ligne d’assemblage du Global à Pearson. 

Conclusion

Bombardier a l’intention de conserver les activités industrielles qui sont au plan 1. Ce sont les coûts élevés de cette usine qui posent problème. Peu importe le scénario retenu, celui-ci doit avoir un effet positif ou neutre à court terme sur les liquidités de l’entreprise. 

C’est le 11 février prochain que Bombardier présentera ses résultats de 2020. Il se pourrait donc que ce soit à cette date que l’entreprise fasse connaitre ses intentions pour le plan 1. 

En attendant, le plan demeurera une véritable usine à rumeurs

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22 avis sur “Les options de Bombardier pour le plan 1

  • Mathieu Tétreaulr

    Bien content d’être parti de la bas il y a 6 ans. Jamais dans 100 ans je n’accepterais ce climat de travail une autre fois dans ma vie. J’adore mon métier mais l’ambiance dans laquelle on a travaillé la bas pendant des années de suite, à essayer de faire mieux avec rien, à rouler comme des malades pour essayer de contre balancer les décisions médiocres prises les unes a la suites des autres. Donner tout ce que tu es capable de donner , ton corps ton esprit, pour te faire traiter commes ils traitent leur employés à cette usine…. JAMAIS DANS 100 ans je n’accepterai de me faire traiter ainsi par aucunes autres compagnies. Une erreur de 9 milliard de dollars de haut dirigents qui affecte la santé mentale de milliers d’employés pour leur carrière en entier. Je suis parti à temps de cette usine a cancer et à maladie mentales….. très triste tout cela

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    • jacques credali

      vous avez bien fait! Oui belle erreur de $9milliards!

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    • jacques credali

      Je vous crois à 100%! Oui une erreur de $9milliards de haut dirigeants qui ne savent pas gérer!

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  • Nicolas

    C’est peut-être l’occasion de rapatrier la production des ailes du Global 7500, que Bombardier a racheté de Triumph.

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  • Normand Hamel

    LADQ: « D’ailleurs, c’est scénario qui a été retenu pour le déménagement de la ligne d’assemblage du Global à Pearson. »

    C’est quoi exactement le scénario du Global à Pearson?

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  • Stephane

    La solution est bien plus simple, vendre le dernière étages du centre administratif et tout les haut dirigeants avec. L’économie serais très substantiel. J’apporte quelque correctifs à votre article. Les bâtiments du plant 1 ne sont pas vieux et ont tous été rénové. Il est temps que la famille Bombardier/Beaudoin se retire d’un secteur qu’ils ont perdu toute conaissances.

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    • Employé X

      Ouffff je travail au plan 1 et je certifie que le l’usine tombe en ruine. Lorsque ce n’est pas le toit qui coule, ce sont les toilettes qui déborde (avec tout ce qui vient avec ) car les tuyaux sont affaissés sous la ligne des cockpit du A220. Ajouté à cela que l’usine est infestée de souris, de rats et de pigeon. Bienvenue au plan 1……

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      • Employé X …..Méchante rénovation si jamais elle a eu lieu. Sa semble une usine en état de décrépitude à l’intérieur.

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    • Marie Lemay

      Cette usine est vieille! Elle date de la 2e Guerre Mondiale! Le bâtiment a été érigé en 1942 par Vickers, qui est devenu Canadair en 1944. Le centre administratif de l’usine 1 est récent. Mais l’usine comme tel… ouf, ça date.

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    • Chez Pwc on a longtemps utiliser le mot plan pour désigner la location d’usines si je me souviens bien. Aujourd’hui c’est plant qui est utiliser et usine aussi mais depuis quelques années c’est le mot campus pour chacune des usines Longueuil (st-hubert) et Mirabel. Sauf erreur il me semble que Bombardier a utiliser le mot « plan » pendant des années. Mais on peu dire en français plan du site et aussi plant de tomate avec un t etc etc. Ton signalement pour utiliser le bon terme est quand même pertinent.

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      • Nicolas

        Non ça a toujours été plant 1 en anglais ou usine 1 en français, « plan » est seulement une mauvaise utilisation du mot « plant ».

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        • Dans des communications internes parfois si je me souvient bien le mot « plan » et parfois « plant: pour parler d’une usine spécifique était utiliser dans les années 1970/1980/1990. Mais aussi le mot « plant » était aussi utiliser en français comme en anglais selon la supervision qui publiait le communiqué. Mais dans les communications officiel venant de la direction le mot « plant » pour l’anglais était utiliser et « usine » pour le français.

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          • Employé Actif

            Depuis un bon moment, Plant 1 n’est plus utilisé. Maintenant le site s’appelle Centre Manufacturier St-Laurent. (CMSL)

          • André Allard

            Centre manufacturier St-Laurent me semble tout à fait correct du point de vue de la langue. Mais si je repend le titre de cette manière: « Les options de Bombardier pour le centre manufacturier de St-Laurent » je ne crois que ca n’accrocherais pas autant les employés de Bombardier.

  • Roger D. Landry

    C’est très malheureux de voir le déclin de Bombardier, du au « Boys Clubs » qui a dirigé l’entreprise depuis le départ de Laurent. Les liens, les amis, la famille ont dirigé l’entreprise de depuis son départ. Je travaille au plant 1 depuis plus de 15 ans et ca saute au jeux: le déclin de cet entreprise n’est pas et n’a jamais été du aux travailleurs, à leur productivité, à leur salaires ou à leurs conditions de travail; le « boys club », sa vision court terme et surtout son incompétence a mené l’entreprise dans la déchéance. C’est malheureux

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    • jacques credali

      Absolument, l’incompétence qui a méné L’entreprise dans la déchéance, très malheureux oui!

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  • llacpat

    Correction, d’après le plan que l’on nous a présenter la semaine dernière, ils veulent démolir la partie sud du plan1, du coté de Thimens, pas la partie nord.

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  • Pour avoir travailler dans cette usine le plant 1 est plutôt une prison psychiatrique les plus travaillant sont harceler pour combler le vide de ceux qui se cachent pour ne rien faire les bos sont incompétents de à à z j avais assez hâte de sortir de cette enfer ils ont ce qu ils mérites.

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  • Exocet

    Je confirme ce qu’a dit llacpat, les plans de démolition ne concerne que la partie SUD du bâtiment et non la partie nord.

    Ce qui est logique, puisque Stelia occupe le sud actuellement, c’est cette partie qui sera vide. Ne restera plus qu’à bouger le département de l’expérimental, ce qui était prévu déjà depuis plusieurs années.

    Je confirme aussi l’âge très avancé de l’usine qui a près de 80 ans.

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  • Susan Parmenter

    Effectivement, le mot « plan 1 » est incorrect. C’est un dérivé du terme anglais « plant 1 ». On doit dire usine 1, ou usine de Saint-Laurent ou encore Centre manufacturier de Saint-Laurent.

    Par ailleurs, on écrit 1,6 $ million (au singulier).

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