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Les négociations entre l’AIMTA, Airbus et Bombardier reprennent

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Vendredi dernier, le local 712 de l’AIMTA annonçait à ses membres qu’elle prenait une pose dans les négociations avec Airbus et Bombardier le temps de revoir sa stratégie de négociation.

 

La pose n’aura duré que quelques heures puisque samedi les deux parties patronales ont demandé une reprise des négociations, ce qui s’est fait dimanche soir. Selon ce que nous avons appris, le refus massif de faire du temps supplémentaire aurait fait réagir Airbus et Bombardier.

 

L’issue majeur de cette négociation est très certainement le régime de retraite que les employeurs désirent revoir alors du côté syndical c’est une fin de non-recevoir

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14 avis sur “Les négociations entre l’AIMTA, Airbus et Bombardier reprennent

  • On ne veut pas que garder notre régime de retraite nous voulons être gagnant sur la majorité des points de discution. Je ne vois pas pourquoi nos conditions de travail, notre salaire et nos avantages devraient aller dans du moins values. Je comprend que l’idée pour l’entreprise est de faire du profit mais pas a défault de pénaliser ces employés. Nous demandons donc au minimum un maintien de nos conditions avec une augmentation de notre salaire selon le coût de la vie voir un peu plus et pour les jeunes nous aimerions avoir une plus grande flexibilité pour ce qui est des journées en banque (une plus grandes banques de temps afin de pouvoir accumuler plus qu’un 40 heures de banking par année). De plus nous aimerions avoir des horaires plus flexibles et axée sur une meilleur consciliation travail famille. Le bonheur des employés et de leurs familles n’apporte que du positif à la productivité et a l’efficacité de l’entreprise. Nous sommes tanné d’avoir a ce resserer la ceinture, de convention en convention, pour une entreprise qui ne fait pas ces devoirs de gestion et qui continue de payer pour de la non valeur ajouté en engageant des gestionnaires non qualifié et en trop grand nombre pour essayer de gérer un problème de communication, de disponibilité de pièce, de fournisseurs et de non qualité. Le problème ne se retrouve pas au niveau des travailleurs de l’usine et de la production mais plutôt au niveau de la gestion et de la reception des pièces. Donc arrèté de nous pénaliser pour vos problèmes nous ne sommes pas la cause de vos déboires.
    Nous voulons une convention juste et équitable et nous nous batterons pour celle-ci nous demandons que le syndicat nous appui dans cette négociation et ne pliera pas au demande patronal.
    Merci de votre compréhension.

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    • A220 team guy

      Quoi dire de plus!

      Ça ne peut pas être plus vrai!

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  • Remi Cayer

    J’aimerais bien avoir la même indexation que nos haut dirigeants

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    • Eric Tremblay

      Bonsoir Rémi,

      Effectivement, comment se compare la rémunération de vos dirigeants versus leurs collègues chez Pratt, CAE, GE, Bell, etc ? (Et ont-ils été efficace à sauver BBD de la faillite récemment ?). Est-ce que Bellemare à livré la marchandise qu’ont lui a demandé? Comment gagnait-t’il chez son employeur précédent – qu’elle était sa valeur « marchande »?

      Ensuite comment se compare vos salaires/pensions versus ceux de vos collègues chez Pratt, CAE, GE, Bell etc ?

      Est-ce que L’AIMTA vous a fourni tous ces chiffres avec exactitude?

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      • Enquête AMF??? On en entend plus parler…

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        • André Allard

          À 98% la direction de BBD ne sera pas blâmé, mais ceci n’est basé que sur les informations public alors ca vaut que ca vaut.

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  • Il semble que la situation est bien compliquée.

    D’un coté certains veulent sauver le programme C Series en le rendant plus accessible dans un marché extrêmement compétitif et de l’autre les travailleurs qui veulent garder les avantages acquis grâce au passé glorieux du CRJ et de l’aviation d’affaire.

    Il y a une époque les gens travaillaient pour l’industrie de construction aéronautique par passion. Je crois c’est toujours le cas pour beaucoup de gens, même si certains considèrent l’aéronautique n’est qu’un travail comme un autre. La réalité est que c’est bien difficile de trouver de l’emploi dans le secteur manufacturier à nos jours et il se peut que certains patrons le savent.

    Les syndicats et les dirigeants de CSALP vont probablement trouver une entente, mais il va falloir céder un certain nombre de choses. La survie du programme C Series en dépend.

    Il faut aussi toujours se souvenir que CSALP n’est qu’une petite partie de l’industrie aéronautique canadienne donc il me semble évident qu’Airbus penserait que les travailleurs qui ne veulent pas accepter les conditions peuvent toujours retourner travailler chez Bombardier, après tout l’accord de réciprocité encore en vigueur permet pour ceux qui décident de le faire.

    Est-ce que Airbus va accepter les exigences des syndicats ? Peut être oui ou peut être non. Ils ont toujours l’option de se retirer d’un partenariat difficile à gérer et qui pourrait constituer un risque de devenir un fardeau.

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  • Eric Tremblay

    J’aime bien ta réponse posée et équilibrée VV.

    C’est effectivement compréhensible que Airbus calcule si le jeux en vaut la chandelle. La paix syndicale est un élément ESSENTIEL dans l’équation. Mais à quelle coût?

    Les syndiqués seniors ont heureusement la possibilité de retourner chez BBD en cas de faillite ou fermeture de CSALP/Mirabel – et pourront alors « bumper » les syndiqués juniors chez BBD.

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    Il semble par ailleurs qu’Airbus a également acquis tous les plan/devis/droits du CSeries.

    Si le processus de réduction des coûts des sous-traitants & fournisseurs n’aboutit pas, Airbus pourrait-elle re-lancer l’A220 sans CSALP (à Toulouse ou Mobile par exemple) avec de nouveaux fournisseurs plus coopératifs ?

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    Un peut de sarcasme içi : l’AIMTA pourrait alors racheter CSLAP et s’offrir les meilleurs conditions de l’industrie – grâce aux fantastiques « profits » du programme actuel…

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    • En fait, le IP du C Series a été transférée à CSALP, ce n’est pas nécessairement à Airbus per se. Comme le partenariat est actuellement sous le contrôle d’Airbus, on peut effectivement dire que la décision sur l’avenir du C Series est entre leurs mains.

      Il semble que c’est l’intérêt de tout le monde que ce partenariat fonctionne. Pendant mon séjour à Montréal j’ai un peu appris le fonctionnement du syndicat. Je trouve qu’il y a beaucoup de différences entre le syndicalisme français ou européen en général avec le syndicalisme Quebecois. Ce dernier ressemble plus à la mode de syndicats aux états unis. De ce constat, je déduis que la négociations ne seront pas très faciles.

      A mon avis c’est plus une question de différence culturelle et de communication que sur le principe. Donc il va falloir beaucoup d’écoute et de patience des deux cotés. Ils vont arriver à se mettre d’accord sur quelque chose, je crois.

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      • André Allard

        Alain Bellemare et Philippe Balducchi étaient conférenciers hier dans un événement tenue lors de la semaine internationale de l’aérospatiale organisée par Aéro Montréal. Voici deux déclarations faites par M. Balducch. « ce sont les négociations avec les fournisseurs qui vont nous permettre de réduire les coûts de production de l’A220- puisque que les fournisseurs représentent 90% des couts de production ».

        Lorsque j’ai demandé à M. Balducchi en quoi l, actuelle négociation avec l’AIMTA était importante pour l’avenir de l’A220? le réponse est: « X’est important dans la mesure où nous avons besoins d’une certaine flexibilité maia nous avons également besoins de conserver un bon climat de travail. »

        À vous messieurs de faire vos interprétations.

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        • En réalité, la chaîne d’assemblage finale ne représente qu’une très petite partie de l’ensemble de coût de production.

          Ce qu’on n’oublie de temps en temps est le fait que Bombardier est maintenant un fournisseur pour CSALP. Il me paraît évident que les gestionnaires de CSALP doivent veiller à ce que le coût des sous-ensembles produits par Bombardier soient le moins chers possible.

          Comme j’ai écrit dans un billet de mon blog dans le passé, Bombardier doit peser l’équilibre entre plaire aux actionnaires ou faire du C Series une réussite commerciale.

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        • Quand je travaillais sur la production des CRJ au début des années 2000, la direction nous disait que la main d’oeuvre représentait environ 8% du coût d’un avion… Toujours facile de taper sur le travailleur lambda, comme ceux d’ABI parce qu’ils ont un bon salaire malgré que ce soit un lock-out subventionné par Hydro-Québec.

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        • Et allez voir combien un syndiqué de Boeing fait sur les 737, ceux de Bombardier ne sont même pas proche et pourtant Boeing a de meilleurs marges de profits qu’Airbus et Bombardier réunis.

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        • Louis Martineau

          J’ai l’impression que P.Balducchi voulait dire que dans la présente négos syndical/patronal sa sera du donnant-donnant. Chacune des parties devra accorder une compensation à l’autre. Exemple, si je cède sur le fond de pension tu devra faire des compromis sur la polyvalence de la main-d’oeuvre etc. Il sera pas facile de cèder sur des pratiques acquises depuis des années. Mais si le donnant-donnant est bien doser et expliquer, j’ai pas de doute qu’une entente entre les parties sera signer bientôt. Personnes ne veux revivre la saga c serie je pense bien. Ce qui donne un petit plus (rapport de force) à Airbus pour obtenir ce à quoi il considère essentiel pour optimiser l’efficacité de la main-d’oeuvre.

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