Les actionnaires de Transat approuvent l’offre d’Air Canada

En écrivant le titre de ce texte, j’ai eu l’impression de me répéter; réunis lors d’une assemblée extraordinaire et virtuelle, les actionnaires de Transat ont approuvé la dernière offre faite par Air Canada. C’est dans une proportion de 91 % que les actionnaires ont voté en faveur de l’offre.

Il ne manque plus que les approbations règlementaires afin que la transaction puisse se concrétiser. Notez ici la lenteur dont fait preuve le ministre canadien des Transports, M. Marc Garneau, afin de prendre une décision; ce dernier a en main le rapport et les recommandations du bureau de la concurrence depuis le printemps dernier. Si M. Garneau n’arrive pas à prendre une décision, dites-vous bien que ce n’est pas un des effets secondaires de la COVID-19. En fait, M. Garneau semble être incapable d’agir lorsqu’il s’agit du transport aérien. Son inaptitude est tellement évidente qu’il ne s’occupe plus du dossier de l’aide aux compagnies aériennes. C’est la ministre des finances, Mme Chrystia Freeland, qui s’occupe de ce dossier maintenant. 

Une autre offre

Hier, le journaliste Jean-François Codère de La Presse a révélé que Transat avait reçu une autre proposition d’acquisition. Ce matin, Transat A.T. a confirmé avoir reçu une autre offre d’acquisition en novembre. La direction de l’entreprise a analysé cette offre et l’a jugée non concurrentielle à celle d’Air Canada. En vertu de l’entente avec Air Canada, la direction de Transat n’était pas dans l’obligation de présenter l’offre aux actionnaires. 

Dans son texte, M. Codère mentionne que le président de Québecor, M. Pierre Karl Péladeau, pourrait être derrière cette offre. Ce dernier affirme ne pas être en mesure de commenter à cause d’obligations légales.Cette saga dure maintenant depuis le mois d’avril 2019 et a connu plusieurs rebondissements. La date limite pour la transaction est maintenant le 15 février 2021. Mais les deux parties peuvent toujours la repousser si elles s’entendent. Souhaitons que cela ne soit pas nécessaire et que l’Union Européenne donne son accord avant le date butoir. 

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