Le transport aérien canadien est à 55 %
Au mois d’octobre dernier, le nombre de passagers du transport aérien représentait 48 % du volume atteint en 2019*. Puis au début du mois de novembre, le nombre de passagers du transport aérien a connu un léger recul. En effet, au cours de la première semaine, la proportion a baissé à 47 %. Par la suite, l’activité est remontée pour atteindre 55 % du volume de la période correspondante en 2019. C’est une excellente nouvelle pour les compagnies canadiennes qui retrouvent la clientèle des snowbirds. La saison des vols vers le Sud s’annonce donc prometteuse. Abonnez-vous gratuitement à notre chaîne YouTube en cliquant ici
Voici donc le tableau mis à jour
*Ce qui est mesuré
L’ACSTA publie deux chiffres, le premier est pour le nombre de passagers aux huit plus grands aéroports canadiens : Vancouver, Calgary, Edmonton, Winnipeg, Toronto, Ottawa, Montréal et Halifax. Le deuxième chiffre comprend les huit premiers aéroports auxquels on ajoute ceux de Victoria, Kelowna, Saskatoon, Regina, Toronto-Billy-Bishop, Québec et St. John’s. Ces données excluent le personnel navigant et le personnel au sol qui sont contrôlés par l’ACSTA.
Les données de l’ACSTA ne contiennent que les passagers du transport aérien ayant embarqué dans un aéroport canadien. Les passagers provenant de l’étranger ne sont donc pas inclus dans ces statistiques. Mais il s’agit tout de même d’une bonne information qui permet de faire des comparaisons fiables. Afin d’avoir un portrait clair, je fais une moyenne quotidienne de semaine en semaine.
Notez que les aéroports publient leurs statistiques mensuelles avec un mois de retard. Toronto et Vancouver sont en retard de plusieurs mois. De plus, les administrations aéroportuaires comptabilisent les passagers payants et non payants ; il pourrait donc y avoir une différence de plus de 10 % entre les chiffres de l’ACSTA et ceux des aéroports.
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Il n’y aura pas de retour à un niveau normal d’activité tant que voyager en avions demandera :
— Une preuve de vaccination
— Un masque à l’aéroport, dans l’avion, et aux points d’intérêt à destination
— Un test à l’aller et au retour, susceptible de bousiller instantanément tout le voyage
— D’accepter l’incertitude liée aux réactions imprévisibles des gouvernements lorsque les cas évoluent dans le mauvais sens.
Il y a déjà des contraintes désagréables avec les mesures de sécurité. Ces contraintes sanitaires additionnelles en rajoutent une épaisseur qui démotive le voyageur discrétionnaire.