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Le ton monte dans les négociations entre l’AIMTA, Airbus et Bombardier

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Le local 712 de l’AIMTA à distribué à ses membres un communiqué à propos des négociations avec Airbus et Bombardier.

 

Le ton de ce communiqué tranche nettement avec le précédent alors que l’exécutif syndicale ne semble pas avoir digéré les offres monétaires présentées par les employeurs le 9 avril dernier. Airbus et Bombardier considère que ces offres devraient être présentée au travailleurs alors que l’AIMTA les trouvent beaucoup trop éloignées des demandes syndicales et ne voit pas l’utilité de demander un vote à ses membres.

 

Voici l’intégrale de la lettre qui circule également sur les réseaux sociaux :

 

Négociations des unités Bombardier et CSALP 12 avril 2019 Consœurs, confrères, Hier, nous avons rencontré les délégués syndicaux dans le but d’expliquer où nous en sommes actuellement concernant les négociations. Le 9 avril, tard en soirée, des offres patronales ont été présentées à vos comités de négociations. Légalement, un employeur peut forcer la présentation d’un contrat de travail qu’une seule fois durant une négociation, ce n’est pas le cas actuellement. Au terme de leurs présentations, les employeurs ont estimé que leurs offres étaient suffisamment bonnes pour vous être présentées. Ce que nous refusons de faire. En fait, en dépit du règlement des clauses normatives, ce qui nous a été présenté le 9 avril, se trouvent à des années-lumière des résultats du sondage, ce qui nous force à prendre un moment de réflexion et vous en informer. Aperçu des reculs se trouvant dans les offres patronales de Bombardier et de la CSALP.

  • Retraite : Élimination du régime de retraite à prestation déterminé pour un régime à cotisation déterminé et abolition de la lettre d’entente sur le « bridge ».
  • Fractionnement de l’unité d’accréditation, de façon à réduire notre rapport de force.
  • Croissance des salaires ne suivant pas l’augmentation du coût de la vie.
  • Absence de proposition en matière de garanties et de sécurité d’emplois.
  • Intensification du flot de « contracteurs » dans l’ensemble des usines.
  • Accroissement de la flexibilité dans la planification du travail hors code.
  • Réduction du nombre de journées inscrite dans la FAP.
  • Et plus encore…

 

Vous comprenez maintenant pourquoi nous avons choisi de prendre du recul. L’absence d’ouverture de la part des employeurs fait en sorte qu’actuellement nos gains sont inexistants. Depuis le début des démarches de restructuration et la fin des conventions collectives, vous êtes demeuré professionnel. Cela dit, il y a des limites à toujours vous demander votre collaboration sans rien vous offrir en retour. Vos comités de négociations ont réservé le Palais des Congrès, pour le 27 avril prochain en espérant avoir une offre sérieuse et crédible à vous présenter. Par contre, le temps commence à manquer. Si les employeurs veulent que l’on vous présente une offre, ils devront négocier gagnant-gagnant. Votre soutien à votre comité de négo est essentiel.

 

Syndicalement

 

Comme on peut le constater, le ton de ce communiqué tranche nettement avec  le précédent.

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29 avis sur “Le ton monte dans les négociations entre l’AIMTA, Airbus et Bombardier

  • Louis Martineau

    Si Bombardier et Airbus offre la même augmentation de salaire qui a été accorder à l’usine de Toronto en juin 2018 pour un contrat de trois ans avec les deux sections unifor, disons que c’est pas la lune au complet. Un peu les mains lier par cette augmention à Toronto. En donnant plus à Montréal/Mirabel sa risque de fruster bien des employé-es à l’usine de Toronto. De plus il a l’unité du centre de finition global qui débute leur négo à l’automne avec Unifor, leur convention se termine le 05 décembre 2019. Un peu plus sur le normatif pour compenser l’augmention demi lune va sans doute être proposer. Des conventions collectives qui se termine pas au mêmes dates c’est plus compliquer pour la négociation car la première unité syndical qui débute la négo et accepte les offres d’un même employeur trace la voix pour les autres négos à venir. Bonne chance pour le 27 avril.

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  • Eric Tremblay

    Bon, je ne connaît pas où en est rendu le processus de réduction des coûts d’approvisionnement (fournisseur) pour le CSeries, mais j’espère que la position syndicale ne détruise pas le business case du CSeries. (Le prix de vente du CSeries serait alors prohibitif, et le « ramp up » compromis)

    —————————–

    Peut être qu’une participation aux bénéfices/profits du CSeries serait la solution?

    Pure spéculation içi; si l’AIMTA n’y croit pas (profits), pourquoi alors Airbus devrait y croire…

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    • Pcq la responsabilité du programme repose sur le syndicat, le même syndicat qui a fait plein de concessions pour maintenir le programme à Montréal. On parle pas de demande exagérés de la part du syndicat, mais plutôt d’un l’employeur qui utilise à peu près la même tactique que pour la convention de 2014., soit faire un offre ridicule. Faudrait lire un peu avant de faire des commentaires. Business case…. n’importe quoi . On appelle ça une tactique d’un autre temps

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      • Eric Tremblay

        The 300;

        J’ose croire qu’Airbus va vous montrer les états financiers du CSALP. Et qu’Airbus va vous démontre la rentabilité du programme selon divers scénario.

        Et l’AIMTA pourra alors prendre une décision éclairée. (Ensuite Airbus décidera où elle investira, selon la nouvelle donne)

        Le business case est totalement d’actualité & pertinent. Ça va dicter les prochaines action d’Airbus.

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  • Mathieu

    Avec une usine en construction en Alabama et des coûts de production trop haut pour A220…..je suis certain d’une chose: le père Noel passera pas cette année!

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    • Non le père est déjà passé et les cadeaux étaient tous pour M Bellemare, n’importe quoi comme commentaire.

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  • Je me permets de mettre un lien vers un article publié l’an dernier dans mon blog dans lequel on a parlé à propos de la pension par prestation déterminée qu’Airbus souhaiterait terminer.

    Je ne me suis pas bien trompé.
    https://verovenia.wordpress.com/2018/04/22/pride-and-prejudice-and-zombies/

    Ce serait difficile pour Airbus d’accepter ce type de fonctionnement de régime de retraite. Ils ne peuvent pas se permettre de mettre toute la machine Airbus exposée à cette responsabilité long terme (long term liability).

    QUOTE
    I am not an expert in this area, but at one point CSALP will create liabilities, one of them is the defined benefit pension plan that will be transferred from Bombardier along with the workers that will be seconded to CSALP. That’s a long term liability! Perhaps the CSALP will impose some changes to the agreement with the employees. I still remember Jim McNerney succeeded to buy out the defined benefit pension scheme and transform it to defined contribution scheme.
    UNQUOTE

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    • Bonne chance pour faire accepter des changements majeurs au fond de pension juste avant une vague de départ à la retraite. Aucune personne sensé n’accepterait cela. Eet si Airbus (et Bombardier) s’obstine, ce sera la grève.

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      • André Allard

        Au plan un, les syndiqués AIMTA assemble les postes de pilotages du Challenger 350, du Challenger 650, du CR, de l’A220 et surtout du Global 7500. Bref ils peuvent paralyser toute le production de Bombardier même celle de la vache à lait Global.

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        • Oui, je suis tout-à-fait conscient qu’une grève pourrait paralyser toute la production de Bombardier Aéronautique, y compris la production de pièces et de sous-ensembles pour des avions d’autres programmes à l’extérieur de Bombardier.

          Il y a une chose très importante que les gens oublient de temps en temps c’est que CSALP est maintenant sous contrôle d’Airbus qui essaie visiblement de limiter leur exposition aux risques financiers à long terme. Une pension à prestation déterminée est une responsabilité long terme, c’est un fardeau qui pourrait tirer toute une entreprise en faillite. Ce système n’existe pratiquement plus en Europe donc il me semble Airbus souhaite d’avoir le même niveau d’exposition aux risques financiers comme le reste de l’entreprise.

          Il faut aussi comprendre que 50% ou plus des travaux à Airbus est effectué par des sous-traitants. Encore une fois, il me semble qu’Airbus souhaite de mettre en place un système similaire à CSALP.

          J’ai déjà exprimé à plusieurs reprises qu’il y a des différences culturelles ou plus exactement au niveau de culture d’entreprise entre Airbus et Bombardier. Ayant travaillé dans les deux entreprises pendant de longues années, je peux confirmer ces différences sans vraiment me montrer prétentieux. Je ne fais que constater l’évidence.

          Jusque là, l’implication financière d’Airbus à CSALP est probablement limité à deux ou trois cent millions de dollars. Il me semble qu’Airbus n’aurait pas d’état d’âme pour abandonner le partenariat s’ils voient quelconque risque financier.

          Ceci est juste mon opinion et je peux peut être me tromper.

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        • Pas si ils ont pris quelques semaines d’avance sur la production en prévision de la grève.

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          • Bluedog

            Hahahaha de l’avance ? elle est bien bonne celle là.

      • Louis Martineau

        Souvent quand il a changement aux règles établis d’un fond de pension sa ne s’applique pas a ceux qui doivent partir bientôt. Les nouvelles règles peuvent s’appliquer qu’a partir d’une certaine date d’ancienneté. J’ai déjà vu sa chez PWC il y a très longtemps. Une clause grand-père on pourrait dire. Mais je sais pas si c’est se qui à été négocier présentement avec l’Aimta section 712 pour les employé-es de Bombardier et Airbus Mirabel.
        Comme la négo semble pas terminer ( en lisant entre les lignes) selon le communiquer Aimta, mais la date butoir pour clore cette première ronde de négos est le 27 avril à l’assemblé qui est convoquer. Aucun détails pour l’instant n’est donner sur le contenu de cette assemblé. Vote de grève ou mandat de grève pour faire pression sur Bombardier/Airbus, peut-être un vote sur les offres avec recommendation d’accepter ou de refusé ou bien avec aucune recommandation, les syndiqué-es devront faire eux mêmes leurs choix après que le comité de négos aura expliquer en détails les offres. Sa pourrat être que les deux comités de négos demande un mandat fort d’appuis venant des membres pour continuer la négociation. Plus une négo est difficile plus une bonne stratégie doit être élaborer. J’ai été syndiqué tellement longtemps que je suis plutôt optimiste suite au deux dernier communiqué de l’Aimta. Ne voulant pas jouer a la belle-mère j’en dirai pas plus. Aux membres seuls d’en débattres et décider la suite et la finaliter de la négociation si leurs intérêts individuels et collectifs. ✔

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        • Louis Martineau

          SUITE…..sont acceptables.

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  • Jean François

    AiAvec aucun fond de grève et un chèque de 125$ par semaine les membres vont voter contre la grève et l’employeur le sait.

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  • Autour du moment j’ai été licencié de Bombardier, j’ai été informé par un ami que le fond de retraite est sous-financé.

    Je ne sais pas du tout si cette information est une vraie information ou une désinformation, voire une tentative pour faire peur aux gens.

    En tout cas, ce sera le baptême du feu de l’équipe de dirigeants de CSALP face au syndicalisme à la mode nord américaine.

    Je peux déjà imaginer le dialog de sourds.

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  • Chez Pratt tous ceux embauchés depuis 2014 comme moi sommes sur un régime à cotisation déterminée .

    Le régime à prestation déterminée n’existe plus sauf pour ceux embauchés avant 2014 .

    Et honnêtement je m’en fiche . Je suis de mon temps et conscient que ce genre de régime est en voix d’extinction .

    Ce qui est important au bout de la ligne c’est d’avoir un bon pourcentage de participation venant de l’employeur et chez Pratt c’est le cas .

    Alors la retraite sera bonne pour nous aussi .

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  • Sauf que ce type de disparité de traitement par date d’embauche pour des employés effectuant la même tâche n’est plus permis par les normes du travail.

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    • Louis Martineau

      Non, je crois pas que sa concerne les normes du travail. Un fond de pension est plutôt universel dans son application, c’est pas lier aux tâches qu’occupes les employé-es. Quand des modifications sont apporter aux règles d’un fond de pension l’employeur peu décider de garder les mêmes règles pour des employés qui sont déjà couvert au moment des modifications pour une limite de temps si c’était plus avantageux et surtout s’ils doivent quitter dans peu de temps pour la retraite. Une date de départ est fixer pour l’application des nouvelles règles. Sa peu être une date d’embauche applicable de manière universel à tous les employé-es embaucher à cette date et après.C’est pourquoi quand la retraite arrive le calcul des prestations peu se faire sur l’ancien régime pour x nombres d’années et sur x nombres d’années sur le nouveau régime. Ce n’est qu’une question de négociation syndical/paronal. D’autres formules peuvent être appliquer aussi. Comme sa fait parti de la convention collective le tous est soumis aux syndiqués pour approbation ou refût comme tous les autres éléments négocier. C’est se que j’ai pu voir chez PWC dont j’ai quitter en 2009 après 31 ans ancienneté.

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      • André Allard

        Si je comprend bien ce que tu viens de dire; il est possible de négocier une entente disant que tous les employés embauchés avant une date bien précise (j’en prend une au hasard) disons le 20 avril 2015, ont jusqu’au 20 avril 2025 pour se prévaloir de leur retraite sous l’ancien régime. Puis pour tous ceux et celles qui sont embauché après le 20 avril 2015, ce sont les nouvelles règles qui prévaut et elles s’appliqueront également aux employés embauchés avant le 20 avril 2015 qui n’auraient pas encore pris leur retraite au 20 avril 2025.

        Ceci n’est qu’un exemple bien entendus, le résultats des négociations en cours entre l’AIMTA, Airbus et Bombardier pourraient donner des résultats bien différents.

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          • André Allard

            Cette disposition interdit effectivement la distinction sur la date d’embauche, mais elle n’empêche pas d’en créer une sur la date du départ à la retraite.

            Cela dit, je constate que la question de la caisse de traite sera le noeud gordien des présentes négociations

        • Louis Martineau

          Je pense pas que les nouvelles dispositions des Normes du travail ne s’appliques pour le régime de retraite en négociation chez Bombardier et Airbus Mirabel. Ce n’est pas un nouveau régime mais plutôt des modifications à celui en vigueur. La date d’embauche ou la date présumer de la retraite ne sert qu’a indiquer l’application des nouvelles règles négocier. Chez Pratt des modifications au régime fin année 1970 ou début 1980 si je me souviens bien, les nouvelles règles négocier s’appliquaient à ceux qui auraient moins de 25 ans selon leur date de naissance. Je crois se que vise les nouvelles dispositions aux normes du travail est d’interdire un calcule de la rente de retraite qui pourrait être différent en fonction de la date d’embauche et/ou de la tâche occuper. Exemple un assembleur aurait un calcule de sa rente qui lui donnerait plus qu’un autre employé-es qui occupe une autre tâche ou aurait une autre date d’embauche au sein de la même unité syndical de négociation. La ça serait discriminatoire selon les normes du travail. On s’entend qu’un employé-e qui prend sa retraite après exemple 15 ans d’anciennetés n’aura pas le même montants monétaires que celui qui quitte après 35 de services. Même si les deux ont la même règle de calcul. Dans le cas d’Airbus c’est maintenant un autre employeur dont les modifications pourraient être différentes de ceux du régime des employé-es de Bombardier et même de ceux du Centre de finition du global. Faut pas oublier que chacun de ces trois groupes d’employé-es ont chacun leur propre unité syndical de négociation selon leur certificat d’accréditation. Chacun négocie sa propre convention collective. Peut importe que sa soit le même syndicat ou pas ou le même employeur ou pas. Rien oblige Bombardier et Airbus à donner un régime de retraite identique au sein des trois conventions collectives. C’est pourquoi je crois qu’il a encore de la « marge » pour la négociation des nouveaux régimes de retraite en particulier et autres avantages sociaux d’ici l’assemblé prévu pour le 27 avril. Les ex-employé-es du c serie sont maintenant juridiquement des employé-es d’Airbus il pourra avoir des différences au sein des deux conventions collectives mais dans certain cas particulier sa và être atténuer par l’entente de réciprocité de 2018. Du moins c’est se que je comprend.

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          • Louis Martineau

            L’assemblé du 27 avril est convoquer par les deux comités de négos donc tous les syndiqués Aimta de Bombardier et Airbus Mirabel selon le communiqué du syndicat. Ce qui pourrait bien changer le regard des membres sur la perception qu’on les deux groupes sur les offres de Bombardier versus ceux d’Airbus. S’il y a un vote secret de prévu chaque unité syndical devra avoir des boîtes de scrutins distints selon le code du travail. Ce qui me fait présumer qu’il aura pas de vote secret sur place le 27 avril. Advenant qu’une unité vote pour les offres et l’autre unité vote contre pour des offres qui pourraient être un peu ou beaucoup différences. Ce qui và faire le délices des journalistes des médias populaires et nouvelles TV. Il serait plus que surprenant que l’Aimta organise ces deux votes secrets le 27 avril. Sa donnerait aux deux employeurs un nouveau rapport de force pour la suite des chose je pense bien.

        • Ça voudrait dire aucune compensation pour les 22ans de services pour un fond de pension dans lequel bombardier n’a pas mit un cent si je prend ma pension après 2025(exemple)???

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  • Ces négociations vont être intéressantes.

    Il est évident que CSALP (ou Airbus Canada Partnership) souhaite se distinguer des pratiques de Bombardier car CSALP est maintenant sous le contrôle d’Airbus qui a des pratiques bien différentes. En plus Airbus a tout intérêt à protéger le reste de l’entreprise de tout risque qui pourrait être engendré par le partenariat avec Bombardier.

    C’est une des raisons pour lesquelles j’ai été assez étonné par la décision d’Airbus de prendre le contrôle du programme C Series, sans avoir fait un audit approfondi au niveau technique, au niveau d’organisationnel et au niveau financier. A mon avis il y a bien trop de différences entre la façon de faire d’Airbus et au programme C Series à tout point de vue.
    Peut être que ma vision est un peu déformée par le fait j’ai connu les deux mondes de façon assez intime.

    De ce fait, il est important pour Airbus de créer un pare-feu étanche entre CSALP et le reste de l’entreprise Airbus pour éviter la propagation d’une éventuelle effet négatif causé par le partenariat avec Bombardier.

    Un des risques que j’avais identifiés depuis le jour Airbus et Bombardier ont annoncé le partenariat est bien la pension de retraite par prestation déterminée. Je ne dis pas que c’est bien ou c’est mauvais, mais je suis d’accord sur le principe qu’Airbus ne devrait pas permettre à CSALP de reprendre la responsabilité long-terme du régime de retraite à prestation déterminée initiée avec Bombardier.

    Je vais peut être perçu comme quelqu’un de méchant, mais c’est juste une conclusion logique que l’on doit tirer de ce partenariat.

    En d’autres termes, tout employé de CSALP doit absolument signer un nouveau contrat de travail avec CSALP et surtout avec le régime de retraite par cotisation déterminée. Ceux qui n’acceptent pas cette condition devraient utiliser l’accord de réciprocité pour revenir à Bombardier et éventuellement continuer avec le régime de retraite à prestation définie avec cette dernière.

    Je ne suis ni d’accord ni en désaccord avec cette position, mais ce serait la position logique que prendrait un gestionnaire de CSALP.
    Il se peut même que je suggérerais d’envisager le retrait du partenariat si certaines conditions concernant l’emploi ne soient pas satisfaites. Après tout il est bien plus important de protéger toute l’entreprise d’un potentiel risque financier que de continuer obstinément avec un partenariat qui ne donnerait pas d’avantage financier ou politique.

    Si le but du partenariat est d’entrer dans le marché de défense Canadien, peut être qu’ils accepteraient un certain niveau de concession avec le programme C Series. Si’il n’y a pas d’avantage politique majeur, je ne vois pas du tout l’intérêt de poursuivre ce partenariat.

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  • Je me demande même si CSALP ne devrait pas reconsidérer l’accord de réciprocité signé entre les syndicats et CSALP qui était sous le contrôle de Bombardier à l’époque.

    Comme le contrôle a changé de main je pense qu’il est bon de revoir voir d’abroger cet accord.
    Grosso modo, il est peut être temps pour CSALP de couper le pont avec le pratique du passé.

    Encore une fois, je ne dis pas que c’est bien ou si c’est mauvais. Je ne fais que constater la situation.

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  • Claude Beauchemin

    Airbus fabrique des avions en France, aux USA et maintenant au Canada.

    Avez-vous de informations des ententes avec les employés qui ont xx d’anciennetés, le même travail, dans ces pays?
    C’est certainement une importante comparaison que Airbus fouille et décide avant toutes acceptations.

    Où sont les employés les moins payé et les plus payé? Hmmmm ! ?

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    • André Allard

      Bonne questions, pour ce qui est des comparisons avec l’Europe, j’ai tenté d’obtenir des réponses cette semaine, mais il semble que ce soit plus compliqué que de calculer la trajectoire de lancement d’une fusée vers Mars. Pour ce qui est des USA, j’ai obtenu quelque chose hier, juste trop épuisé pour écrire à ce sujet.

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