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Le Q400 est là pour rester

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La commande ferme de 25 avec des options pour 25 de plus qui a été annoncée hier mardi le 20 juin au Bourget est la plus grosse commande de Q400 jamais signée par Bombardier. Si l’on considère la cadence actuelle de production qui est de 25 appareils par année, c’est l’équivalent d’un an de production peut-être même deux si les options sont exercées.

À ceux qui vont dire que ce n’est qu’une lettre d’intention que Spicejet a signé, je répond que c’est tout de même un engagement de la part du client et c’est surtout un client qu’ATR n’aura pas. Mais cette commande permet de donner un élan supplémentaire au Q400 qui avait repris du poil de la bête dernièrement avec les commandes des deux clients existants, Philippines Airlines et Ethiopian Airlines.

Lors de la période de questions, nous avons tendu une perche à Fred Cromer en lui demandant ce qu’il avait à dire à ceux qui disent que le Q400 est un programme fini; c’est finalement le président et directeur général de Spicejet, M. Ajay Singh, qui a véritablement saisi la perche avec la réponse suivante: “le Q400 est le meilleur turbo-hélice sur le marché parce qu’il est plus rapide, qu’il offre la meilleure charge utile et les meilleures performance sur piste. En plus, avec les initiatives que prend Bombardier pour développer le service après vente dans la région de l’Inde cela contribue à diminuer le coût d’exploitation du Q400”.

Comme le transport aérien connaît un important développement et que plusieurs petits aéroports  y seront construits dans les années à venir, il se pourrait bien que d’autres compagnies de la région prennent exemple sur Spicejet et optent pour le Q400. Mais avec la signature de cette lettre d’intention, la direction de Bombardier ne devrait pas avoir à répondre aux questions sur l’avenir de son turbo-hélice pour un bon bout de temps.

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4 avis sur “Le Q400 est là pour rester

  • Le Q400 dispose d’une motorisation proportionnellement beaucoup plus puissante que le ATR-72. Il est ainsi nettement mieux adapté aux opérations « hot and high » auxquelles Spicejet doit faire face.

    Cette sur-motorisation explique aussi la vitesse supérieure, la consommation plus forte, et le prix plus élevé du Q400 par rapport à son concurrent.

    Incidemment, je serais curieux de voir des statistiques d’accident du Q400 vs le ATR-72…

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    • André Allard

      Je suis certain qu’ATR n’a pas envie d’en parler. 🙂

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      • Gros Minet

        Surtout qu’en Inde il y a de la montage très abrupte au point que les ATR peuvent les baiser … à moindre vitesse!!!

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