Le PW800 est le meilleur moteur de l’aviation d’affaires en 2019 selon Aviation Week
MONTRÉAL, 15 MARS 2019 — Pratt & Whitney, une division d’United Technologies Corp. (NYSE : UTX), est honorée d’être récipiendaire du prix de la catégorie « propulsion – aviation d’affaires », remis dans le cadre de la 62e édition des Annual Laureates Awards de l’Aviation Week Network. Ce prix souligne l’innovation qui caractérise le moteur PW800 de Pratt & Whitney, lequel a été mis en service en 2018. L’événement, qui célèbre les grandes réalisations dans les secteurs de l’aérospatiale et de l’aviation, s’est tenu hier au National Building Museum à Washington, DC.
« Nous sommes fiers que notre travail pour le moteur PW800 soit reconnu par Aviation Week. Nous croyons que le PW800 représente l’avenir de l’aviation d’affaires long-courrier. Il surpasse les normes de l’industrie à bien des égards, notamment en ce qui concerne le rendement, le confort en cabine, l’efficacité du carburant et la disponibilité technique, indique Bob Leduc, président, Pratt & Whitney. Notre moteur est de loin le moins bruyant de sa catégorie, ce qui se traduit par une expérience en cabine inégalée tout en offrant une amélioration de plus de 10 % de l’efficacité du carburant par rapport aux moteurs du genre. »
Pratt & Whitney a insufflé son élan à l’aviation d’affaires en 1971 en commercialisant la turbosoufflante JT15D et continue à faire figure de pionnière en propulsant plus du tiers des jets d’affaires du monde; sa flotte a d’ailleurs accumulé quelque 91 millions d’heures de vol. Moteur de nouvelle génération, le PW800 a été expressément conçu en gardant à l’esprit les passagers, la performance et le service client. Il est à ce titre appuyé par un service haut de gamme et l’une des couvertures les plus complètes jamais offertes. Le moteur PW814GA équipe l’appareil G500 de Gulfstream; le moteur PW815GA sera mis en service plus tard cette année sur le G600 de Gulfstream; le moteur PW812 a pour sa part été lancé l’an passé et propulse le 6X de Dassault.
La course a du être serré avec le Passport.
Ce moteur fitterait très bien sur la plateforme CRJ. Je ne sais pas pourquoi il n’y a rien qui se passe. Bon, il y a 1400 lbs environ de plus pour les 2 moteurs mais un 10-15% d’économie de carburant à la clé.
En tout cas, ils n’auront pas de problèmes avec l’étirement du train d’atterrissage.
c’est durant le vol de croisière que les économies de carburant se font sentir et peuvent compenser pour Avec le poids supplémentaire et le prix de vente plus élevé. Dans le cas du CRJ avec des moteurs de nouvelle génération, il faut parcourir une distance d’environ 700 mn avant de revenir à égalité avec les anciens moteurs et c’est au delà de cette distance que la réduction de consommation a un effet positif sur les coûts d’exploitation de l’exploitant. Le hic, c’est que la distance moyenne des vols de CRJ aux USA est de 500mn, donc les avions remotorisés ne sont pas avantageux pour les compagnies aériennes.
Les moteurs du CRJ date de 40 ans. C’est pas difficile d’être meilleur de 10-15% non seulement en économie de carburant mais en réduction de coûts d’entretien et niveau sonore.
C’est bien beau l’économie de 10% ou 15 % de carburant, mais sur une distance de 200 ou 300 mn, ce demeure une économie trop petit par rapport au prix de vente plus élevé.
L’économie s’applique sur les heures de vol. Même si l’économie sur 200 mn est de seulement $100 multiplier par 12 vols dans une journée par 320-350 jours par années, on est pas loin du demi million pour une année.
J’ai jamais entendus parler d’un CRJ qui volait 12 fois par jours 320 à 350 vol par année.
Vous parlez de vol 200-300 mn donc en 14-15 h par jour 12 vols c’est pas mal ça. C’est vrai qu’un avion travail majoritairement que 5-6 jours par semaine. Peu importe, ce sont les économies faites pendant les jours actifs qui compte. On compare des oranges avec des oranges. D’ailleurs $100 d’économie par vol de 45 minutes c’est minimal. Plus les vols sont long plus les économies sont grandes par heure de vol.
À certain aéroport américains, le temps d’attente en ligne pour décoller est plus long que le temps de vol. Un avion avec des moteurs NEO ne fait pas d’économies sur la montée et la descente, c’est seulement sur la croisière d’où le fait qu’un CRJ doit faire un vol de 700 mn pour commencer à générer plus d’économies que les frais supplémentaires lié aux nouveaux moteurs. Bombardier a fait l’évaluation du CRJ NEO et la conclusion était que ce ne valait pas la peine justement parce que les CRJ volent en moyenne sur 500 mn.
1400 lb = augmentation de l’enveloppe de vol = renforcement des train principal d’atterrissage etc…..
… et déplacement vers l’arrière du centre de gravité. Bombardier pourrait sous-contracter à Boeing le développement d’un petit logiciel de compensation de stabilité…