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Le français, le premier obstacle culturel d’Airbus au Québec

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Le communiqué de presse publié par Airbus annonçant le changement de nom du C Series à l’A220, était en anglais seulement et plusieurs journalistes du Québec ont insisté pour en obtenir une copie en français. Finalement c’est après deux jours que ce communiqué a été traduit en français par Airbus.

 

Pour bien des québécois, Airbus est une compagnie française alors qu’en réalité c’est une compagnie européenne dont la langue officielle est l’anglais pour les communications et la documentation technique; remarquez que pour la documentation technique c’est la même chose dans les trois divisions aéronautiques de Bombardier.

 

Par contre, étant donné la forte présence d’Airbus en France, on pourrait s’attendre à ce que l’utilisation du français dans des états francophones soit plus naturelle. Mais il suffit de faire un voyage en France pour comprendre que le désir de vivre et travailler en français est beaucoup plus fort au Québec qu’en France; à Toulouse cette semaine, c’est en anglais que le premier accueil se faisait, que ce soit à l’aéroport, à l’hôtel ou encore chez Airbus. Dans ce contexte, l’omission de traduire le communiqué en français est une conséquence de la culture dans laquelle baignent les dirigeants d’Airbus en France.

 

Les nouveaux dirigeants européens de la Société en Commandite C Series (le nom demeure le même pour l’instant) viennent tout juste de s’installer à Montréal. Certains d’entre eux se sont installés sur le populaire Plateau Mont-Royal où ils passeront l’été. Après plusieurs mois dans ce quartier, le shopping cèdera la place au magasinage et le footing sera remplacé pas la marche. À l’automne, ils auront eu le temps de s’imprégner de la culture d’ici, surtout de comprendre comment et pourquoi le français est au cœur de l’identité québécoise et que sa défense est une question de survie culturelle pour les quelques millions de francophones d’ici.

 

Bref ce n’est qu’une question de temps avant que le français soit une priorité pour les communications au Québec de la Société en Commandite C Series.

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15 avis sur “Le français, le premier obstacle culturel d’Airbus au Québec

  • Nicholas

    Je trouve cet histoire limite ridicule, certains médias cherchent des scandales à tout prix…

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    • Non non lis bien le texte prends le temps de te documenter de te renseigner… francophone… communauté…culturelle
      Des mots qui ne sonnent plus chez nous mais encore bien dans d’autres pays

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  • louis martineau

    Airbus pour son site Facebook ce défend en disant que les 3 pays principaux qui contrôle l’avionneur Européen sont la France l’Allemagne et l’Espagne. Que si elle traduit le site elle devra le faire dans ses trois langues aussi. Par contre Airbus dit traduire certains communiqués (parfois) dans ces trois langues selon les besoins d’informations du moments. Il est évident qu’a Toulouse mardi 10 juillet, Airbus a manquer de sensibilité. Mais comme tu dit airbus viens d’arriver a Mirabel, l’avionneur và s’ajuster assez vite, contexte oblige. Certains journaux dit populaires en ont fait tout un plat en ameutant toute la province. Au lieu de tabler sur le sauvetage du programme C Serie certains médias préfères continuer a dire n’importe quoi pour vendre de la nouvelle secondaire a certaines gens qui aiment consommer au jour le jour du ragoût mal réchauffer.

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  • François Bouchard

    Anyway, la loi 101 est encore valide au Québec et que dit cette loi sur la langue de travail?? Réponse: le FRANÇAIS

    Ces nouveaux dirigeants devront s’y faire et de toutes façons, ils doivent le parler couramment. Bienvenue à eux autres et surtout faites que les avions sortent de Mirabel à un rythme décent et rentable.

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    • Michaël

      Un gars qui défend le français en commençant sa phrase par « anyway » 😂

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  • Mark LaFrance

    Manque flagrant de volonté administrative. La langue de Shakespeare en est une de commerce International et c’est bien ainsi. Mais ne doit-on pas respecter les autres cultures ???

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  • Gros Minet

    Ce sont les libéraux qui déchirent leurs chemises en faisant croire qu’ils protègent le français.

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  • Guillaume

    Annyway la loie 101… 🙂

    Devrait on traduire fwd fuse en fuselage avant? Ou upper skin en peau superieure et mettre a jour tous les dessins d ingenierie? 😁

    Je plaisante 🙂
    Plus serieusement, en france la documentation se fait en anglais pour des raisons evidentes de cooperations avec les autres pays. Quand vous travaillez sur un projet spatial avec des italiens. De allemands et des russes, vous communiquez en anglais. C est du bon sens.

    Maintenant si c est juste cela qu ils retiennent de ce deal, alors tout va bien :).
    Moi qui pensait qu ils allaient hurler a propos de la livree airbus…

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  • Pierre

    On ne parle pas au niveau technique msis bien de la communication de la cie avec le public et cela devrait se faire en Français parceque la cie siège en France et en d’autres langues ensuite. Ils ont vite oublier que cet avion est québécois.

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    • MarcelC.

      Il est en effet important d’uniformiser le langage technique afin d’éviter des erreurs d’interprétations. Des erreurs qui peuvent coûter beaucoup d’argent et occasionner des retards considérables; on a vu ça dans le passé.

      Pour le choix de la langue de communication, surtout publique, c’est différent. Il aurait été impensable par exemple de faire des annonces publiques uniquement en langue française à Toronto. Airbus devra apprendre de ces erreurs et corriger cela.

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  • Pierre

    Que d’histoires pour quelques mots d’anglais incorporés à la langue au Québec, quand on sait que les interactions entre peuples ont de tout temps donné lieu à des échanges linguistiques. Il y a plus grave que les anglicismes dont plusieurs d’ailleurs ne sont que des emprunts temporaires qui seront évacués au cours du temps s’ils ne servent plus. La francophonie au Québec est en déclin quand on examine l’état de la syntaxe et le peu d’intérêt pour l’acquisition linguistique à l’école.

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  • Ghislaine

    Une des caractéristiques du français est la richesse de ses termes, de ses temps. Elle est également le principal véhicule de la pensée. Le Québec n’a malheureusement aucune de ces préoccupations. Il ne suffit pas que d’introduire des traductions pour se dire à la défense d’une langue.

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  • René Blier

    Bienvenue en France my friends

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  • BernardP

    Lors d’un voyage à Paris, en mai dernier, nous nous sommes fait adresser la parole en anglais dans les restaurants plus souvent qu’en français. Les Français semblent adorer parler anglais.

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