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Le Canada fait un pas de plus afin d’acquérir les F/A18 usagées australien

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English follows

Dans un communiqué de presse, le gouvernement canadien annonce qu’il a rempli une déclaration d’intérêts dans le but de faire l’acquisition d’un certain nombre de chasseurs F/A18 Hornet usagés du gouvernement australien.

Voici le communiqué en question:

Déclaration – Examen des façons possibles de compléter la flotte de CF-18 du Canada

OTTAWA, le 9 oct. 2017 /CNW/ – Le Canada bâtit actuellement une force militaire plus souple et mieux équipée, tout en s’assurant que les deniers publics sont gérés avec la plus grande prudence. ‎Or, l’obtention de l’équipement dont nos femmes et nos hommes en uniforme ont besoin pour s’acquitter de leurs tâches et protéger la population canadienne constitue une priorité.

En novembre 2016, le gouvernement du Canada a annoncé son intention de remplacer la flotte de chasseurs de l’Aviation royale canadienne. Dans le document intitulé Protection, Sécurité, Engagement : La politique de défense du Canada qui a été publié en juin 2017, le gouvernement réitère son engagement d’investir de manière appropriée dans les forces militaires canadiennes. Les travaux préparatoires en vue du processus concurrentiel sont déjà en cours. D’ici à ce qu’un processus concurrentiel ouvert et transparent puisse être mené afin de remplacer la flotte de CF-18 du Canada, le gouvernement examine les façons dont il pourrait compléter la flotte actuelle de CF-18 pour combler l’actuel manque de chasseurs.

Vers la fin d’août 2017, le Canada a entamé des discussions avec le gouvernement de l’Australie sur la possibilité d’acquérir les chasseurs F/A-18 et les pièces de rechange connexes que l’Australie prévoit vendre. Le 29 septembre 2017, le Canada a présenté une déclaration d’intérêt, par laquelle il déclare officiellement son intérêt à l’égard de l’équipement de l’Australie. Le Canada s’attend à obtenir une réponse d’ici la fin de l’année en cours. Cette réponse indiquera plus en détail la disponibilité et le coût du chasseur et des pièces de rechange connexes que le Canada envisage d’acheter.

Par ailleurs, les discussions menées en parallèle avec Boeing, en ce qui touche l’achat provisoire envisagé de chasseurs Super Hornet sont toujours en suspens. Le gouvernement du Canada continue de collaborer avec le gouvernement des États-Unis afin d’examiner toutes les options possibles.

Le gouvernement du Canada continuera de faire le point sur la situation et de tenir la population canadienne au fait de l’avancement du remplacement des chasseurs du Canada et de l’acquisition de chasseurs d’appoint.


Statement – Exploring options to supplement Canada’s CF-18 fleet

OTTAWA, Oct. 9, 2017 /CNW/ – Canada is building a more agile, better-equipped military, while ensuring the utmost care and prudence in the handling of public funds. Getting our women and men in uniform the equipment they need to do their jobs and protect Canadians, is a priority.

In November 2016, the Government of Canada announced a plan to replace the Royal Canadian Air Force fighter jet fleet. The Canada’s Defence Policy: Strong, Secure, Engaged, released in June 2017, reaffirmed the government’s commitment to invest appropriately in Canada’s military. Preparatory work for the competition is already underway. Until an open and transparent competition can be completed to replace Canada’s legacy CF-18 fleet, Canada is exploring options to supplement the current CF-18 fleet and address an existing fighter capability gap.

In late August 2017, Canada began discussions with the Australian Government to assess the potential purchase of F/A-18 fighter aircraft and associated parts they plan to sell. On September 29, 2017, Canada submitted an Expression of Interest, formally marking Canada’s interest in the Australian equipment. Canada expects to receive a response by the end of this year that will provide details regarding the availability and cost of the aircraft and associated parts that Canada is considering.

Separate discussions with Boeing related to the interim purchase of Super Hornet aircraft remain suspended. The Government of Canada continues to engage with the U.S. Government as it explores all options moving forward.

The Government of Canada will continue to provide updates and keep Canadians informed of its progress as it moves forward on replacing and supplementing Canada’s fighter aircraft.

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20 avis sur “Le Canada fait un pas de plus afin d’acquérir les F/A18 usagées australien

  • De la pression sur Boeing…….sa dénote le sérieux de la riposte du Canada. Que sera la réaction de Boeing ??? Sa và prendre plus que ça comme riposte mais c’est un bon débût.

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    • André Allard

      L’achat de F18 usagées veut dire que Boeing ne fera pas un sous sur la transaction puisque le Canada en possède les droits intellectuels suite à l’achat originale conclue avec Mc Donald Douglas. Donc il ne sera pas nécessaire dealer voir Boeing pour des pièces de rechanges, d’ailleurs en ce moment c’est L3 à Mirabel qui fabrique les pièces de rechanges des F18. En plus la appareils australiens on moins d’usures et permettrons au Canada de faire un véritable appel d’offres pour le remplacement de près de 75 chasseurs. Bref il s’agit d’une solution avantageuse pour le Canada à court terme.

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      • Nicholas

        et la moins coûteuse, puisque c’est une mesure intérimaire et que nos pilotes et techniciens sont déjà formés sur cet appareil.

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        • Oui, le coût de la formation qu’on oublie souvent dans nos commentaires serait sans doute très élevé si le Canada choisi un modèle européen. Pas de doute qu’il existe de très bonnes avions militaires qui peuvent concurrencer Boeing. Ces fabricants vont-ils vouloir offrir au Canada des avantages qui fait qu’on pourrait se passer de Boeing, advenant que cette compagnie refuse de retiré sa plainte. Faut pas oublier la dimension idéologique et politique d’un tels choix. Une fois engager dans cette voix le Canada devra aller jusqu’au bout, si non il và en payer le prix économique et politique. Même en faissant ce choix européen, la population Canadienne và t’elle vouloir payer le prix de ce choix ?????. Si oui allons voir les Européens, si non le meilleur choix serait celui d’écrit dans l’article ci-haut, advenant que Boeing ne veux pas retraité sur cette plainte.

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      • François

        Le prochain move sera d’acheter de l’équipement appartenant a DAESH confisquer par la Syrie.

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  • BernardP

    Est-ce que des données sont disponibles quant à l’âge des F-18 australiens comparativement à ceux du Canada?

    Rappelons que l’Australie a choisi le F-35A pour remplacer ses F-18. Quant au Canada, il reprendrait les F-18 de l’Australie parce que le nouveau gouvernement a décidé d’annuler la commande de F-35.

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  • « Dans un communiqué de presse, le gouvernement canadien annonce qu’il a rempli une déclaration d’intérêts dans le but de faire l’acquisition d’un certain nombre de chasseurs F/A18 Hornet usagés du gouvernement australien. »

    Comme par hasard ce communiqué sort quelques jours seulement avant la visite de Trudeau à Washington. 🙂

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    • Le hasard fait bien les choses…….il fallait démontrer le serieux de la position Canadienne avant cette visite je pense.

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  • MarcelC.

    Oui, il y a des économies à faire avec l’usager. C’est comme lorsqu’on a acheté des sous-marins usagers à la Grande-Bretagne. On a finalement économisé 100% des coûts sur les opérations maritimes avec cette flotte. Y a de quoi être fier de nous!

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  • Claude

    J’étais en Australie quand une équipe Canadienne est venu les inspecter. +/- 10 personnes, des militaires et des civils.

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  • MarcelC

    Plus sérieusement…
    La situation actuelle est engendrée par le caractère imprévisible de l’administration américaine (bien que les intentions réelles deviennent plus claires de jour en jour: en gros, c’est de démolir pour rebâtir).

    Dans ce choix concernant la flotte d’avions de combat, la question économique qui se pose est celle des objectifs à court terme ou long terme. Dans le contexte actuel, la sagesse oriente le choix sur le court terme. Par contre, le contexte actuel crée une surenchère chez les concurrents de Boeing, ceux-ci nous font aujourd’hui des offres qui ne reviendront peut-être jamais. Par exemple, la proposition de Dassault avec le Rafale implique la mise en œuvre d’ajustements importants mais qui à long terme peuvent représenter un formidable levier économique.

    D’une manière ou l’autre, nous devons attendre l’issue des négociations sur l’ALENA. La solution découlera d’abord des politiques qui seront adoptées: Soit que les Américains s’ouvrent et on achète américain, soit que les Américains se ferment et on se tourne vers l’Europe. Quand le choix sera fait, il sera pratiquement impossible de retourner en arrière.

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  • MarcelC.

    Il semble que l’ALENA soit actuellement sur le respirateur artificiel; les choses évoluent vites.
    Il y a un an, Radio-Canada faisait état qu’il n’y avait pas d’obligation claire pour le Canada de maintenir à tout prix un minimum d’avions de chasse en opération :
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/796212/chasseurs-otan-norad-obligations-canada-cf18-f35

    Il n’y a rien d’urgent à régler ce déficit de capacité militaire. Il n’est pas urgent d’acheter des avions usagés à l’Australie. Les ententes dans le cadre de l’OTAN et du NORAD seraient-elles plus importantes que les traités « déchirables » comme l’ALENA? On a encore du temps devant soi pour établir nos priorités; les nôtres! À notre place, n’importe quel allié des États-Unis serait tenté de faire la même chose; tout le monde comprendra.

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