L’AIMTA se réjouie elle aussi de la création de 1 000 emplois chez Bombardier

La persévérance des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale porte ses fruits.

Montréal, 17 novembre 2017- Le Syndicat des Machinistes voit d’un bon œil la série d’annonces positive des dernières semaines pour le secteur aérospatial québécois.

« Nos membres sont résilients, professionnels et capables de faire face à l’adversité, mais avec la période d’incertitude que nous venions de traverser, il était temps que leurs efforts apportent de bonnes nouvelles.», déclare Yvon Paiement, président de la Section locale 712 du Syndicat des machinistes.

Le président de la Section locale 712, fait ainsi référence aux deux importantes commandes pour la Séries-C qui ont précédé  l’annonce de l’ouverture d’environ un millier de postes pour travailler sur le Global 7000. Notons que les activités réalisées par Bombardier ayant lieu à Montréal pour ce nouvel appareil sont consacrées essentiellement à la finition de l’appareil et la fabrication de composantes comme le poste de pilotage.l

Des opportunités d’emplois pour les générations à venir

Selon les prévisions du Comité sectoriel de main-d’œuvre en aérospatiale du Québec (CAMAQ) l’industrie manufacturière aérospatiale devrait atteindre 42 915 emplois au Québec en janvier 2018. Si on tient en compte de facteur comme les départs à la retraite, l’industrie aérospatiale aura à pourvoir plus de 30 000 postes d’ici 10 ans.

« Le secteur aérospatial québécois est en croissance, les listes de rappels des entreprises sont presque toutes vides, les offres d’emplois se multiplient dans plusieurs métiers. Aucun de nos membres n’est sur une liste de rappel en ce moment. Il y a actuellement pénurie de main-d’œuvre. Les travailleurs et travailleuses font le succès de cette industrie depuis le début et l’industrie aérospatiale est un pilier économique pour le Québec. Il serait donc souhaitable que le gouvernement s’affaire à corriger la situation à court terme en donnant un coup de pouce aux centres de formation», conclut M. Paiement.