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L’AIMTA et l’avenir du plan 1

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Lors d’un appel conférence avec les journalistes ce matin, le président de Bombardier, M. Éric Martel, a apporté des précisions sur l’avenir du plan 1.

M. Martel a été catégorique : Bombardier a un surplus d’espace à Ville St-Laurent et les vieilles installations doivent être réduites. D’ailleurs, la compagnie est en négociation afin de vendre les terrains excédentaires. M. Martel a refusé de s’avancer sur le montant que rapportera la vente. Toutefois il a tenu à assurer que les emplois au plan 1 ne sont pas en jeu. 

Les discussions avec l’AIMTA

Suite aux annonces de ce matin, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec le coordonnateur québécois de l’AIMTA, M. David Chartrand. 

Sur la question du plan 1, M. Chartrand se dit prêt à collaborer avec l’employeur afin de faciliter les réaménagements. D’ailleurs, l’employeur et le syndicat ont eu des discussions à ce sujet. Ces dernières visent essentiellement à sauver tous les emplois de Bombardier qui sont encore au plan 1. Mais il est très conscient que les frais fixes élevés de cette usine sont un obstacle. Pour M. Chartrand, la vente des terrains inutilisés est nettement préférable à des réductions dans les conditions de travail de ses membres. L’AIMTA a donc intérêt à faire partie de cette solution.

Pour ma part, je sais que Québec prépare un plan pour le pôle d’excellence aéronautique de Ville St-Laurent. Je ne vois pas comment ce plan pourrait se réaliser sans les terrains de Bombardier. Notez que pour que ce plan fonctionne, Québec n’a pas besoin d’acheter les terrains. En fait le gouvernement a besoin de trouver un promoteur et de le soutenir. Définitivement qu’il se trame quelque chose : soit que Québec attend le bon moment pour faire une annonce, soit qu’il reste encore quelques ficelles à attacher. 

Position de l’AIMTA

Pour ce qui est des nouvelles mises à pied annoncées ce matin, M. Chartrand s’attend à ce qu’il y en ait très peu parmi ses membres. Mais même si ce ne sont pas des syndiqués, toutes les mises à pied l’attristent. Pour les personnes visées c’est un drame et c’est également une perte pour l’industrie aérospatiale. M. Chartrand s’inquiète de voir qu’Ottawa n’a toujours pas de stratégie nationale pour l’aérospatiale. Plusieurs grandes compagnies ont fait d’importants investissements au Québec ces dernières années. Ces compagnies avaient des attentes quant au soutien à long terme du fédéral. Par exemple, il faudrait que le gouvernement canadien s’engage à acheter du contenu canadien lors de ses appels d’offres en défense. C’est ce que font tous les pays qui ont une industrie aérospatiale. L’absence de contrats militaire réduit considérablement le retour sur l’investissement des compagnies établies ici. Ce manque de soutien crée un désillusionnement chez les investisseurs qui iront vouloir aller ailleurs.

L’AIMTA maintient la pression sur les élus et elle a fait une présentation devant le comité permanent des Transport à Ottawa.

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6 avis sur “L’AIMTA et l’avenir du plan 1

    • Marcel Beaudouin ont jamais tenue in tournevis dans leur mains et ils sont partient avec des millions que nous ont à rapporter avec tous nos efforts , et si ont ne donnaient pas un bon rendement ont nous reprimendaient , EUX l ‘ administrations donnent pas un bon rendement en plus de ne pas ce gairent réprimander mais en plus ILS CE RECOMPENSENT EUX MEME AVEC DES MILLOONS , ils devraient ce faire arrêter et passer en JUSTICE pour leur actes

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      • Pierre Quesnel

        Angelo, avoues que tu ne donnait pas toujours ton 100%.

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  • Tom Laflamme

    Un pole aéronautique à St-Laurent??

    On y ferait quoi au juste?

    Présentement l’avenir passe par Mirabel, un aéroport sans passager, beaucoup de terrains disponible, les autoroutes sont proche et sans la lourdeur de la circulation de Montréal.

    Bien sur, j’aimerais bien voir plus à Montréal, mais il faut être réaliste, cet endroit attire beaucoup plus pour du résidentiel ou commercial que pour de l’industriel et le plan 1 est en piteux état, ça couterait bien moins cher de bâtir ailleurs.

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    • André Allard

      L’industrie aéronautique (transport aérien et aérospatiale) représente 5% du PIB de l’île de Montréal. Juste déplacer une partie de cette activité aurait des conséquences désastreuses sur les finances de la ville. Il est moins dispendieux pour le gouvernement québécois de voir au maintien des emplois à Ville St-Laurent que de compenser les effets de la perte de revenus que subirait Montréal.

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