L’AIMTA demande la présence d’Éric Martel à la table de négociation
L’AIMTA demande la présence d’Éric Martel à la table de négociation
Une autre séance de négociation entre l’AIMTA et Bombardier est prévue ce vendredi 17 juin. Plutôt aujourd’hui, l’agent d’affaires du district 11 de l’AIMTA, M. Éric Rancourt a accordé une entrevue à la Presse canadienne. Il a profité de l’occasion pour demander au président de Bombardier, M Éric Martel, de se présenter à la table de négociation demain. Il s’agit là d’une demande plutôt inhabituelle et qui surprend quelque peu.
Une rencontre au sommet… sur le plancher
Selon ce qu’a appris Les Ailes du Québec, lundi dernier, M. Martel est allé à la rencontre des employés travaillant au plan 1. Il a discuté avec plusieurs employés et un attroupement s’est formé autour de lui. M. Martel n’était pas seul sur le plancher puisque M. Rancourt est allé à sa rencontre. Je n’ai pas eu les détails de la discussion, mais l’échange entre les deux hommes aurait été bref et courtois. Les deux auraient convenu que c’est à la table de négociation qu’il fallait discuter et non sur le plancher.
La tension est élevée
Les employés de Bombardier sont gonflés à bloc et ils se sentent prêts à aller en grève. La moindre étincelle pourrait les inciter à débrayer. D’ailleurs, la productivité au mois juin serait plutôt faible.
Selon moi, M. Rancourt ressent cette tension et sait à quel point la rencontre de demain est cruciale. Si la partie patronale ne bonifie pas son offre de manière substantielle, les employés voudront aller en grève. La présence de M. Martel aurait pour effet de réduire le temps de réponse. Son absence ne signifie pas que la grève serait automatiquement déclenchée. Mais disons que dans les circonstances et tenant compte de l’humeur des employés, cela va demander une très bonne offre pour l’éviter.
À tout le moins, la rencontre de lundi entre les deux leaders n’est sans doute pas étrangère à la demande de M. Rancourt.
>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter