L’AIMTA commente les propos d’Alain Bellemare
Association Internationale des Machinistes et des travailleurs de l’Aérospatiale
Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Le syndicat commente les propos d’Alain Bellemare et le report des augmentations des hauts-dirigeants
L’AIMTA accueille favorablement le geste d’ouverture et de flexibilité concernant le réajustement des aménagements des augmentations de salaires des hauts dirigeants de Bombardier.
« On ne peut que saluer l’initiative. Ça démontre que la population québécoise peut avoir une influence lorsqu’elle se mobilise. À savoir si c’est suffisant comme démarche, je ne peux pas parler pour les citoyens du Québec, mais pour notre part cette preuve d’ouverture est rassurante même si les hausses salariales demeurent dans le temps. Du même coup, il ne faudrait pas que l’arbre de Bombardier cache le reste de la forêt au sujet des rémunérations des hauts dirigeants dans les grandes entreprises. Au pays, un chef d’entreprise encaisse en moyenne 193 fois le salaire moyen qui s’est établi à 49 510 $. Dès les premières journées de l’année, des dirigeants dépassent le salaire annuel de la vaste majorité des travailleuses et travailleurs qui œuvrent dans leurs usines. Il nous faut lutter pour une meilleure répartition des richesses et cette histoire est un exemple de plus qui démontre l’ampleur du problème et l’importance des luttes syndicales », explique le coordonnateur québécois de l’AIMTA David Chartrand.
Il faut aussi rappeler le rôle du gouvernement dans le dossier qui n’a pas pris soin d’aménager des clauses spécifiques lorsqu’il a pris la décision d’aider Bombardier.
« Nous aurions dû voir des éléments qui exigeait des garanties d’emplois ainsi que des garanties que cet argent n’allait pas servir à autre chose que de faire progresser les activités de Bombardier au Québec. La délocalisation est un boulet économique qui fait mal à nos travailleuses et travailleurs, à notre économie et à toute notre industrie. Bombardier ne nous a pas épargnés avec la délocalisation. Il aurait été intéressant de voir le gouvernement du Québec être proactif sur ce sujet lorsqu’il a négocié son entente avec Bombardier. Une fois cette tempête derrière nous, il faut maintenant tomber en mode solution pour éviter ce genre de situation ne se reproduisent un peu partout. À ce sujet nous interpellerons nos élus en faveur de l’implantation d’une vaste politique industrielle dans laquelle il y aurait entre autres une section dédiée à l’aérospatiale. Dans cette politique nous pourrions fixer des balises claires et transparentes pour mieux encadrer les modes de financement aux entreprises et éviter les ententes négociées entièrement au cas par cas », soutient le représentant de l’AIMTA.
Finalement, le syndicat porte une attention particulière aux déclarations faites aux médias par Alain Bellemare le PDG de Bombardier.
« Alain Bellemare a dit en entrevue ce matin dans divers médias que sa rémunération et celle des autres membres de la haute direction étaient dépendantes des rendements de l’entreprise. Il a ajouté que si les résultats de Bombardier étaient au rendez-vous, les travailleuses et travailleurs de l’entreprise allaient en profiter, que des emplois allaient être créés ici et que les retombés allaient profiter à tout le Québec. Nous sommes heureux de voir que M. Bellemare et la direction de Bombardier ont l’intention de récompenser tous les acteurs du succès de l’entreprise si les résultats sont au rendez-vous. Nous prenons bonne note de cette déclaration », conclut M. Chartrand.
>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter
Très bonne réaction de l’AIMTA……j’ose espérer que le syndicat ne suivre pas les politiciens dans leurs motivations à continuer de brasser la cage de bombardier. Les employé-es et leur syndicat sont endroits de régler eus-mêmes ce que je qualifierait d’incident monter en épingle, et alimenter par certains partis politique qui semble avoir des agendas cacher à réaliser plutôt que l’intérêt de l’industrie de l’aéronautique/aérospatiale. À force de brasser la cage de bombardier touts les avions en constructions vont s’envoler comme des oiseaux et les hangars vont peut-être demeurer vide pour très long. C’est ce je crois.
Bonne analyse……http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/201704/02/01-5084847-bombardier-des-precisions-importantes.php
Questions du journaliste + réponses d’Alain Bellemare…..http://www.journaldemontreal.com/2017/04/03/le-president-reconnait-que-son-entreprise-a-failli-a-la-tache
Cette après midi (04) avril des motions ont été présenter à l’Assemblée National pour « brasser » la cage de bombardier dit-on. Les employé-es ont-ils été consulter auparavant par les politiciens pour savoir s’ils désirent tous ces actions au tour de leur employeur en pleine restructuration ????. J’espère que les employé-es ne se seront dupes que certains de ses messieurs ont des agendas cacher pour la prochaine élection. Ces motions fort légitimes sans doutes,mais le mini recul de la part des (6) dirigeants de bombardier le (02) avril est juger par l’AIMTA satisfaisant tout en gardant un regard critique sur ces augmentations. Les partis politique ont-ils lue les communiqués de l’AIMTA avant de présentés ces motions. Faut pas oublier que bombardier revient de loin et toujours en pleine restructuration.
À ne pas manquer, l’éditorial de François Cardinal, l’éditeur en chef de La Presse:
http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/francois-cardinal/201704/03/01-5085154-non-ce-nest-pas-un-probleme-de-communication.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B25_A-decouvrir_219_article_ECRAN1POS2