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La surtaxe de 292% sur le C Series est annulée

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À la surprise générale, les quatre commissaire du département du commerce américain ont renversé la décision qui imposait une surtaxe de 292% aux appareils C Series qui sont assemblés à Mirabel.

C’est une victoire majeure pour Bombardier et l’industrie aérospatiale canadienne qui pourra continuer de brasser des affaires aux États-Unis sans avoir à ce soucier d’être injustement traité.

 

Il faut maintenant s’attendre à ce que d’autres transporteurs américains passent leur commandes de C Series dans les prochains et JetBlue devrait -être le premier.

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19 avis sur “La surtaxe de 292% sur le C Series est annulée

  • Les 4 commissaires de us/itc ont été nommer par le gouvernement avant l’arriver de D.Trump au pouvoir. Sa tu fait une différence dans l’évaluation du dossier de la plainte. Sa surement pas nuit.

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    • Claude Beauchemin

      Correction 3 ont été nommé par Obama et 1 par Bush.

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      • Deux commissaires sont d’allégeances démocrates et deux d’allégeances républicains. Voir l’article plus bas.

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  • Nicholas

    Selon moi ce revirement a été négocié en coulisses afin de trouver un moyen pour que personne ne perde pas la face. De toute façon les américains ont tout de même gagné puisque les avions seront assemblés aux USA.

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    • BernardP

      Je suis d’accord. Un règlement entre « grandes personnes », possiblement même une intervention personnelle du président américain pour désarmorcer cette crise.

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  • https//www.msn.com/fr-ca/finances/affaires/bombardier-gagne-sa-cause-à-washington/ar-AAvdsHy?li=AAgh0dy

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  • La construction d’une usine d’assemblage de C Series aux États-Unis n’a aucun sens d’un point de vue économique, et ce tant pour Bombardier que Airbus et Delta.

    Bombardier perd déjà beaucoup d’argent sur chacun des C Series qu’elle livre à ses clients, et ce jusqu’à épuisement de son carnet de commande actuel. Ce n’est que lorsque Bombardier aura livré plusieurs centaines d’avions qu’elle commencera à faire des profits sur les appareils livrés. Incidemment Airbus devrait l’aider à abaisser ses coûts de production, notamment auprès de ses fournisseurs, ce qui pourrait raccourcir la période non profitable, et ce indépendamment de la courbe d’apprentissage.

    Cela dit, construire une usine en Alabama ne ferait que rallonger cette période de non profitabilité. D’autant plus que Bombardier n’a à toute fin pratique qu’un seul client aux États-Unis et auquel elle n’a vendu que 75 avions. On ne construit pas une usine de 600 millions USD pour construire 75 appareils, ni même 125 si l’on prenait en compte les options. Même si on ajoutait à cela une commande importante, disons de JetBlue, cela n’aurait toujours aucun sens d’un point de vue économique.

    Comme Airbus est partenaire avec Bombardier, bien évidement ce qui n’a pas de sens pour l’un n’en a assurément pas pour l’autre non plus. Et il ne faut pas oublier le fait que Delta sera la première à être pénalisée car elle devra attendre trois ans de plus avant de recevoir ses avions. Alors, pourquoi s’entêter à vouloir construire une usine aux USA alors que tout le monde y perd?

    La réponse est tout simplement politique. Bombardier, Airbus et Delta ont dû se plier aux volontés du gouvernement américain. Il y a eu de toute évidence une entente entre les parties prenantes, qui pourrait même inclure Boeing, qui force Bombardier à poursuivre l’aberration financière de construire une deuxième ligne d’assemblage alors que rien ne le justifie d’un point de vue pratique ou économique.

    Qui sont les perdants?

    1- Les travailleurs de Mirabel qui traversent une période difficile et dont l’avenir se trouve compromis.
    2- Les citoyens du Québec qui ont investi 1000 millions USD pour faire travailler des Américains.

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    • Gros Minet

      Il y a très probablement des commandes qui sont prêtent à être signer parce que tout s’est arrêter avec la plainte de Bowing.

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    • Claude Boulay

      Salut Normand.
      Concernant l’usine de Mobile, présentement il assemble 4 avions par mois. Pour le CSeries, la cadence sera probablement de 2 par mois au plus, donc 24 par année.
      De plus les 4 commissaires dévoileront au début du mois les détails de leurs décisions et il y aura surement des indications sur l’assemblage des avions de Delta. Airbus et Bombardier devront se soumettre aux directives des commissaires.
      Je pense qu’ils permettront a Delta de prendre livraison de ses premiers CS100 de Mirabel au printemps en attendant que Mobile soit prête.
      Mobile fait parti de l’équation de la décision des Américains.
      La monté en cadence a Mirabel se fait lentement si bien que Delta ne prendra livraison entre 6 et 10 avions au max.
      Jet Blue a manisfesté son intention d’acheter des CSeries. United a cancellé ses 737-700 et achètera probablement des CSeries pour ne pas se laisser distancer par Delta et Jet Blue. Air France-KLM achèteront surement des CSeries. Bref Mobile ne sera pas de trop et devra avoir une cadence de 4 par mois. Il se pourrait que les commissaires suggèrent un pourcentage des commandes US soient faites a Mobile comme pour la famille des A320.

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  • Tom Laflamme

    À Normand Hamel:

    – L’usine à Mobile existe déjà, les coûts sont évalué à 300 millions pour une FAL sur place.

    – Mirabel pourra produire jusqu’à 100 avions/ans avec les configurations actuelles et quelques modification, une cadence approximative d’un avion au 2 jours, pour ceux qui ne le savent pas c’est tout un défi! Pour augmenter la capacité ça prenait d’autres bâtiments, alors qu’aux USA il y en a un gratuit offert par Airbus, ça plaira aux Américains.

    – Avec Airbus comme partenaire et cette histoire derrière eux, Bombardier s’attend a voir le carnet de commande monté assez rapidement, présentement tout les travailleurs qualifiés sont au travail, aussi beaucoup d’employés sont en ages de prendre leur retraite, et Bombardier peine à renouveler les effectifs, donc l’avenir est beau et sans incertitudes pour les employés déjà en place.

    Le Cserie est tout un avion, c’est pas pour rien que Boeing a tout fait pour faire capoter le projet, une fois l’incertitude levé et avec un ppartenaire fiable ça ne peut qu’aller mieux.

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    • Nicolas

      C’est Bombardier qui paie l’usine de l’Alabama, ca faire partie du 700 millions supplémentaire que Bombardier doit investir dans le Cseries suite à l’accord avec Airbus.

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    • « L’usine à Mobile existe déjà, les coûts sont évalué à 300 millions pour une FAL sur place. »

      L’usine qui a été construite en Alabama sert à assembler des A320 et elle a été modelée sur celle de Hamburg. Il n’existe présentement aucune usine sur le site de Mobile qui pourrait accueillir le C Series. Il faudra donc en construire une nouvelle.

      L’usine du A320 avait coûtée 600 millions USD à construire il y a quelques années. Compte tenu de l’inflation il coûterait entre 600 et 700 millions pour en construire une autre semblable. En dollars québécois cela reviendrait à plus de 800 millions.

      Cependant je crois que Bombardier pourrait bénéficier d’une partie des infrastructures existantes qui pourraient sans doute servir aux deux usines. Je pense entre autres à l’approvisionnement en eau et en électricité; au déboisement; aux accès; etc.

      Si on reste en dollars québécois, et que je soustrais disons 200 millions (1/3) d’infrastructures communes, j’arrive au chiffre de 600 millions. Il ne s’agit cependant que d’une vague estimation basée sur des extrapolations faites à partir d’une seule donnée: les 600 millions USD qu’à coûté l’usine du A320.

      Si je convertie mon estimé en dollars US j’arrive à environ 475 millions USD. On est pas très loin du chiffre de 300 millions USD avancé par Alain Bellemare et financé par Carlos Leitão. Si l’on tient compte des mensonges corporatifs habituels, du genre on n’a pas inclus l’atelier de peinture, le Pré-envol, le centre de livraison, le déménagement, la formation, la courbe d’apprentissage, alouette, sans parler des aléas du monde des affaires, je crois qu’on est sans doute assez près de la vérité avec un chiffre comme 600 millions de dollars québécois, même si originalement j’avais en tête les 600 millions USD du l’usine du A320.

      Si j’utilise des dollars québécois c’est pour rappeler avec humour à mes concitoyens que l’usine de Mobile sera entièrement financée avec nos taxes et nos impôts. Et les salaires qui seront versés aux employés Américains sont des salaires qui ne seront pas versés à des employés Québécois.

      Comme le sauvetage de Bombardier par l’état québécois a été effectué en dollars US, 1000 millions pour être plus précis, il est préférable de toujours avancer des chiffres en USD, comme monsieur Bellemare l’a fait. Et selon moi l’usine du C Series en Alabama devrait donc coûter entre 300 et 500 millions USD. Peut-être plus, mais certainement pas moins. Surtout si on inclut TOUS les coûts liés à cette folie.

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