Hyperloop, une occasion extraordinaire à ne pas manquer
Le Presse nous apprenait hier, qu’investissement Québec et Hyperloop One étaient en discussion afin d’établir un deuxième centre de recherche et développement de 300 M$ au Québec, le centre principal étant situé en Californie.
Selon son concept de base, Hyperloop fera voyager des gens dans un véhicule pressurisé, qui lui se déplacera dans un cylindre sous vide à 1 200 KMH. En théorie cela peut sembler relativement simple, mais si une situation d’urgence se produit, arrêter un objet qui se déplace à 1 200 KMH le plus rapidement possible implique que le système de freinage d’urgence devra absorber une quantité d’énergie phénoménale. À cela il faut ajouter l’obligation de faire passer des humains d’un véhicule pressurisé à un cylindre sous vide pour finalement les amener à l’extérieur à la pression atmosphérique ambiante.
Comme on peut le constater, le développement du dispositif d’arrêt d’urgence et d’évacuation prendra à lui seul plusieurs années avant d’être mis au point. Le centre de recherche d’Hyperloop créera donc beaucoup de bons emplois, et ce pour plusieurs décennies. Pour Montréal et le Québec, c’est l’occasion de développer un autre créneau d’excellence dans le secteur des nouvelles technologies.
Montréal est devenue un pôle majeur de l’industrie aérospatiale ainsi que de la recherche sur l’intelligence artificielle, de sorte que de nos jours c’est « in » d’y investir pour les entreprises qui sont dans les technologies de pointe. L’obtention ou la perte du centre de recherche d’Hyperloop aura un impact important sur cette tendance.
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Et pourquoi investir dans cette aventure?
Le projet est loin de la réussite et a beaucoup plus de chances de faire faillite en cours de route.
On n’a même pas implanté un TGV sur le territoire canadien et on sait que ça fonctionne, alors un lien hyperloop me parait assez inutile.
Je me demande lequel des deux concepts hyperloop a le plus d’avenir, celui de Virgin ou celui d’Elon Musk ?
Je viens de comprendre, en fait c’est Elon Musk qui a lancé l’idée (en open source) et plusieurs compagnies dont Hyperloop One (ci-haut) se sont lancé dans le projet:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperloop
SVP, je ne veux pas voir mes impôts et taxes dépensés dans ce concept présentant des défis insurmontables. Taper Hyperloop Hype dans Google pour en avoir une idée.
Andre tu parle d’arret d’urgence je me demande comment l’humain va reagir de passer de 1200 km/h a zero tres rapidement. J’ai l’impression que pour les pasagers ca seraient comme frapper un mur de ciment. Pas sur que tu aurais pas de serieuse blessures. En tout ca veut probablement dire rester attacher en tout temps, trop dangereux de pas l’etre . Oublie de te lever de ton siege pour aller a la salle de bain.
Arrêt d’urgence veut dire un ralentir le plus rapidement possible tout en respectants les limites que peuvent encaisser les passagers, à 1200 KMH sa prend plusieurs secondes voir une demie minute à une minutes.
Mais c’est ce genre de problème qu’il faut résoudre avant de lancer la construction d’un première liaison, il y en a encore plus plus de 10 ans minimum.
On devrait se contenter avec 600 km/h.
Je ne comprend pas pourquoi on a besoin de ce type de transport.
Il existe déjà des TGV qui vont en moyenne à 300km/h, c’est fiable et robuste comme technologie, beaucoup de pays n’ont pas encore développés de réseau complet, on se sert plutôt de l’avion qui la plupart du temps se déplace à mach 0,9, donc près de 1100 km/h, c’est aussi une technologie assez fiable et avec plus de flexibilité qu’un tube au sol.
Le ciel se rempli d’avions a un rythme ahurissant, on est près de la saturation autours des grandes agglomérations urbaines. C’est maintenant qu’il faut commencer à travailler sur des solutions.
Parce que le TGV sera beaucoup plus cher à implanter, 30-40 milliards pour Montréal-Toronto puisqu’il faut bâtir les infrastructures de zéro. Nos infrastructures ferroviaires sont conçu pour le transport de marchandises, le TGV doit avoir son propre réseau dédié et conçu pour cet effet, ce qui n’existe pas en Amérique du Nord.