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Des Global 6000 au plant 3, c’est possible

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Suite à la publication de notre texte de vendredi dernier qui porte sur la réorganisation de la finition intérieure des Global dans la région de Montréal, plusieurs commentaires laissés sur le site web ainsi que sur la page Facebook laissent entendre qu’il est impossible que des syndiqués UNIFOR travaillent dans une usine où travaillent des syndiqués de l’AIMTA.

 

Pour commencer, il est important de rappeler que le rôle d’un syndicat est de défendre les intérêts de ses membres, dont le plus important est d’être au travail et non au chômage.

 

Dans un communiqué de presse publié vendredi, UNIFOR mentionne qu’il reste encore une centaine de membres du local 62 qui ne sont pas encore retournés au travail, mais que Bombardier est à procéder à leur rappel et que bientôt de nouveaux emplois seront créés.

 

En plus de cette lettre publique, la direction d’UNIFOR s’est adressée en privé aux membres du local 62 et nous avons obtenu copie de cette lettre. Cette lettre fait mention du déplacement du Global 6000 vers le fameux plant 3 de la manière suivante : « Ensuite, il était important pour nous que l’installation des intérieurs du G600 soit sécurisée ainsi que la fabrication des meubles, des sièges et des harnais de cet appareil qui, présentement, emploie la majorité de nos membres sur la ligne et dans nos ateliers. L’employeur cherchait de l’espace supplémentaire pour pouvoir déménager ses activités sur le G6000 et l’usine 3 représente l’option la plus intéressante pour toutes les parties. » Puisque la convention collective du local 62 d’UNIFOR garantit que ce sont ses membres qui feront tous les travaux mentionnés plus haut dans un rayon de 200KM de Montréal, tout déplacement de la finition intérieure du Global 6000 dans la région implique que ce sont quand même des syndiqués UNIFOR qui feront le travail.

 

Pour ce qui est de l’AIMTA, ce syndicat a lui aussi publié une lettre vendredi afin de se réjouir de la création de 1 000 nouveaux emplois chez Bombardier. Ce communiqué mentionne que tous les syndiqués de l’AIMTA du local 712 chez Bombardier sont de retour au travail et que la liste de rappel est vide. Cette dernière information est très importante, car cela signifie que l’arrivée du Global 6000 au plant 3 n’empêchera aucun membre de l’AIMTA de travailler. Puisque la convention collective du local 712 vient à échéance en 2018, le moment est donc propice pour qu’une concession soit faite, qui ne fera rien perdre aux membres actuels, en retour d’une concession de la part de l’employeur. Si l’AIMTA décidait de se braquer et de refuser toute concession, Bombardier se retrouverait alors sans espace suffisant dans la région de Montréal et le syndicat serait alors blâmé si ces emplois étaient exportés en dehors du Québec.

 

Mais il n’y a pas à craindre puisque dans le passé, l’AIMTA et UNIFOR ont toujours été en mesure de faire les concessions nécessaires dans le meilleur intérêt de leurs membres respectifs. Il ne fait pas de doute non plus qu’en 2017, des employés de deux syndicats différents peuvent travailler dans une même usine sans se lancer des marteaux par la tête.

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10 avis sur “Des Global 6000 au plant 3, c’est possible

  • Nicholas

    À long terme les machinistes seront perdants car l’espace occupés par le Global 6000 empêchera toutes expansion pour leur membre dans cette usine. À moins que ce soit temporaire et que Bombardier prévoit la fin du 6000 d’ici quelques années, ce qui ne me surprendrait pas.

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  • Les membres des deux syndicats sont avant tout des employés de Bombardier puisque c’est eu qui on procéder a leurs embauches. Si bombardier doit transférer pour raison X des employées membres de l’unité syndical Y dans usine couvert par l’unité syndical Z et bien ces employés devront êtres accepter même si ces employés étaient membres auparavent d’un autre syndicat. Et devront payer des cotisations syndical a ce syndicat seulement puisqu’ils seront couverts par la convention collective négocier par ce dit syndicat.Et pourront en devenir membres. Quand il a plus d’un certificat d’accréditation syndical émis pour un même employeur et que sa limite d’application est un peu mal définie,sa peu donner raison aux deux syndicats pour demander une clarification au ministère du travail ou en cour pour tranché. Une chose qui est sur, aucun syndicat ne peu refuser un employé venant d’une autre unité syndical. Faut pas oublier que le donneur d’ouvrage c’est uniquement Bombardier inc. Le code du travail et la loi sur les normes du travail et leurs réglèmentations au Québec sont bien fait. Devant certaines incertitudes dû à cette ré-organisation de la production biens des fausses rumeurs vont ce forger. FAUT BIEN S’INFORMER. C’est sur que sa dérange bien des façon de faire. Quand on accomplit une tâche depuis des années c’est pas surement facile quand l’employeurs demande de changer de poste de travail et même d’usine. Si tout ce fait dans le cadre des conventions collectives négocier sa devrait bien aller quand même malgré quelques soubresauts inévitable du à cette ré-organisation. Faut quand même ce réjouir de l’augmentation de la production au Québec.Enfin bonne chance aux actuels et nouveaux employé-es de Bombardier Inc.

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    • Nicholas

      Sauf que là ce sont des employés de 2 unités différentes, les travailleurs du CFG iront travailler sur le territoire des machinistes. Un travailleur de l’AIM qui traverse chex Unifor (ou l’inverse) recommence à zéro comme s’il changeait d’employeur. Je vous pari un 2$ que les syndiqués de l’AIM ne la digéreront pas, particulièrement s’ils n’ont pas été consulté et que l’exécutif syndical a signé une lettre d’entente à huis clos. Le jour où il y aura des mise à pieds sur le CL650 ou le CL350 et que des machinistes perdront des emplois on s’en reparlera. Je ne serais pas surpris que ça se termine en cour cette histoire.

      Et ne parlez surtout pas de fusionner les 2 syndicats car cela n’arrivera jamais, l’AIM a tenté de le faire lorsque le CFG s’est syndiqué et ils n’ont eu aucune chance.

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      • Effectivement, (si) les deux conventions collectives ne sont pas armoniser en ce qui concerne les transferts et l’anciennetées d’usine sa peu donner lieu à quelques frictions. L’AIMTA est un syndicat américain mais sa Section Québécoise/Canadienne (appeler District je crois) est soumis uniquement au lois sur le travail du Québec et au Canada. Unifor est un syndicat uniquement Canadien son siège social est a Toronto, mais on une Section Québécoise soit Unifor-Québec. Les deux sections Québécoise sont affilier a la FTQ. La FTQ n’a aucun pouvoir sur ces deux sections québécoise. Mais quand un conflit surgie la FTQ ce mais en mode conciliation entre les parties. Si les deux parties son d’accord bien entendu. Moi aussi je dit qu’une fusion est impossible. Le seul moyen est que les deux sections local se mettre d’accord pour tenir un vote par mis leurs membres pour choisir majoritairement la qu’elle des deux sections local de l’AIMTA ou d’UNIFOR devraient représenter touts les employé-es de production de Bombardier aéronautique. Si non il reste le maraudage, c’est à dire les deux sections local font signer des cartes d’adhésions dans le camp adverse. La section qui obtient une majorité de signatures demande un vote d’accréditation au ministère du travail. Si non il reste l’hamonisation de certaines dispositions des deux convention collectives surtout en ce qui concerne les transferts entre les deux unités syndicales et l’anciennetés d’usines ou d’embauche chez bombardier aéronautique. Surement la meilleur des solutions dans l’intérêt supérieurs des membres/employé-es. Enfin và falloir attendre la prochaine négo à moins que touts les parties soient d’accords pour ajouté une lettre d’entendre à cette effet aux deux conventions en vigueur.

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        • Nicholas

          Lorsque les employés du CFG se sont syndiqués il y a une douzaine d’années environ, ils ont justement choisi les TCA au dépend de l’AIMTA parce que la moyenne d’ancienneté au CFG est beaucoup plus faible que celle des usines de Canadair (AIMTA) et c’est encore le cas aujourd’hui. Il n’y aura pas d’harmonisation.

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          • Si c’est encore le cas, les membres de l’unité unifor n’ont pas intérêt a cette harmonisation. Và falloir d’autres arguments de poids pour les convaincres (si jamais) Unifor leur demande leur avis sur cette problématique. Je me souviens très bien quand les TCA on syndiqué ces employés de Bombardier aéronautique je travaillais encore et était membre du local 510 TUA devenu après fusion il y a queque années seulement Unifor. Je peu te dire qu’a l’époque les tua avait l’oeil sur tout les employés de Bombardier aéronautiques. Mais l’AIMTA veillais au grain comme on dit. Disons que l’Aimta étais pas contente non pas nécessairement de perdre de futur membres, mais c’était de vivre avec deux conventions collectives au sein de bombardier aéronautique.

          • Note: Les TUA syndicat américain est de devenu TCA un syndicat canadien suite a une séparation dans les années 1980. Et UNIFOR le 31 août 2013 à la suite d’une fusion avec un autres syndicat.

  • Mais pour l’instant AIMTA dit qu’il a plus de membres/employé-es sur sa liste de rappel. Donc (probable) qu’aucun transfert de membres entre les deux unités syndical ne sera nécessaire. Pour les nouveaux employé-es c’est pas un problème puisqu’ils commencerons leurs anciennetés à leurs premier jour de travail. Dans quelques mois en 2018 la section local 712 de l’AIMTA sera en négociation pour le renouvellement de sa convention collective. Et la section local 62 UNIFOR fera de même éventuellement dont j’ignore quand. Pour rendre justice au deux groupes de syndiqués une procédure de transfert j’espère devrait être négocier. Parce qu’a un moment donner selon les besoins de la production, il pourrait avoir besoin de transfert entre les unités syndicale. Si dans le futur la production de certains modèles d’avions baisse et qu’un surplus d’employés ce produit, il serait ridicule que pour rester a l’emploi de bombardier aéronautique ces employé-es doivent recommencer à zéro leurs droits d’aciennetés dans l’autre unité syndical qui ou il aurait une augmentation de production demandant un surplus de main d’oeuvre. Un mur entre les deux groupes seraient a mon avis profondément injuste et anti-syndicale. Deux accréditations syndicales dans une même entreprise au niveau production je crois n’est pas l’idéal surtout si les deux conventions collectives sont pas harmoniser.

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  • Michel

    Cet déjà présentement le cas, c’est à dire , si on est mis à pied du côté d’Unifor , on doit être réengagé par Aerotek (probation) +on recommence en bas de l’échelle avec l’Aim (perte de salaire et bénifices marginaux, ça prend 3 ans avant de ravoir tous nos bénifices ) , ce qui à mon avis est complètement ridicule, on est tous des employés de Bombardier après tout. Ce qui fait que les employés du Global qui se sont relocaliser du côté de la Cseries depuis les mises à pied retournent tous au Global lorsqu’ils sont rappelés. Bombardier pourrait reconnaître l’expérience et donner priorité à ses propres employés sans pour autant « bypasser » l’ancienneté des membres des différentes accréditations syndicales, ça serait déjà un plus, lorsqu’il y a des mises à pied dans une division ou l’autre.

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    • Oui,les membres des deux unités syndical sont d’abord des employées de bombardier aéronautique, puisque la compagnie est la seul qui peu embaucher . Après la compagnie qui est seul donneur d’ouvrage dirige ces nouvelles embauches là ou le besoin ce fait sentir au niveau de la production. Ces nouveaux employé-es seront selon les deux certificats d’accréditations syndicales, soit la section local AIMTA ou UNIFOR affecter à des tâches couverts par une de ces deux accrédications et de la convention qui en découle. (Si) les deux conventions collectives ne sont pas hamoniser aux niveaux des transferts et de certains types d’anciennetées qui pourraient s’appliquer pour être équitables le plus possible entres des employé-es d’une même compagnie. Alors les deux syndicats on du pains sur la planches pour rendre cette équitabilitées de manière fonctionnelle soient par une lettre d’entente dans l’immédiat négocier avec bombardier aéronautique en attendre des prochaines négociation de renouvellement des deux conventions collectives. C’est de cette manière que je vois cette problématique entre les deux groupes d’employé-es. Forcément c’est un commentaire personnel qui n’implique pas les deux syndicats en causes.

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