Déclaration du Syndicat des Machinistes (AIMTA) sur la vente du programme CRJ à Mitsubishi
Montréal, 25 juin 2019- Il s’agit là d’une nouvelle qui pourrait bien avoir des impacts sur l’ensemble de l’industrie aérospatiale québécoise. C’est pourquoi le Syndicat des Machinistes entend à la fois travailler à relocaliser les travailleurs qui seront touchés et entreprendre des discussions avec Mitsubishi.
« Notre principale préoccupation est de trouver des réponses à nos questions et de travailler pour limiter les dégâts pour nos membres touchés. Nous allons d’abord travailler pour relocaliser les emplois chez Bombardier », soutient Yvon Paiement, président de la Section locale 712 de l’AIMTA.
Cette situation donne toute son importance par l’entente de réciprocité négociée par l’AIMTA afin d’installer des passerelles entre Bombardier et Airbus.
« Nos membres travaillant sur le CRJ qui ne pourront être replacés chez Bombardier pourront probablement être relocalisés du côté d’Airbus Canada grâce à l’entente de réciprocité que nous avons fait mettre en place en 2018 », estime Éric Rancourt, agent d’affaires du District 11, responsable de l’unité Bombardier.
Risque pour notre industrie et notre expertise dans le secteur des avions régionaux.
« Depuis Le Bourget, la question n’était plus de savoir si, mais quand la vente allait avoir lieu, explique David Chartrand, coordonnateur québécois du Syndicat des Machinistes. C’est la fin d’une époque et c’est extrêmement malheureux. Cela dit, c’est certain que nous demandons d’avoir une rencontre avec Mitsubishi afin de voir s’ils ont l’intention de s’impliquer davantage dans l’écosystème aérospatial québécois. À ce sujet, j’ai déjà eu l’occasion de discuter brièvement avec le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon et nous espérons pouvoir travailler avec lui pour tenter d’attirer Mitsubishi au Québec.»
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L’entente réciprocité entre Airbus et Bombardier est pratique pour les salarié-es il va sans dire. Une entende de même type applicable entre Bombardier et Mitsubishi advenant qu’il décide de produire le M100 au Québec pourrait fournir une main-d’oeuvre qualifier provenant du CRJ en fin de production en 2020/2021.Ces salarié-es ne penseront pas aller travailler dans d’autres compagnies puisqu’ils pourraient conserver leurs anciennetés chez Mitsubishi. Si l’aimta pensait prendre un break après la saga c serie/airbus et la négo de deux conventions collective plus celle d’aérotek qui devra être fait suite au vote d’accréditation en décembre 2018, encore quelques années sur le grill chauffer à blanc. Dommage que le centre de finition Global n’est pas (encore) lier par cette entente de réciprocité unique au Québec à ma connaissance.
Le vote d’accréditation concernait AAA et non Aerotek il me semble, non?
L’entente de réciprocité est-elle renouvellée suite aux 2 conventions collectives votées séparément? Si ma mémoire me sert bien, la réaffectation d’une unité à l’autre te permettait de garder ton échelle salariale et une reconnaissance des années de services pour les vacances mais PAS de l’ancienneté. J’espère que le syndicat s’expliquera cela comme il faut aux membres.
Oui l’entente de réciprocité a été reconduite car il y avait une disposition qui la gardait en vigueur pour au moins deux conventions collectives
Le vote d’accréditation pour la section local 1660 aimta concerne les salariés d’Aérotek qui travailles et ceux qui viendront travailler chez Bombardier Aviation de ce j’ai compris.
Sorbitol Cassonade …les dispositions de cette entente ont déjà été publier et expliquer il me semble sur le site de la section 712 aimta en 2018. Tu peu contacter ta section locale pour info……..http://www.lesailesduquebec.com/?p=8532
Les fournisseurs…..https://www.journaldemontreal.com/2019/06/26/les-fournisseurs-de-bombardier-tout-de-meme-confiants
PWC invite les salariées du CRJ …..https://www.journaldemontreal.com/2019/06/26/des-travailleurs-qui-valent-de-lor