Montréal, mercredi 16 janvier 2019– Montréal, mercredi 16 janvier 2019- Airbus a lancé aujourd’hui la construction de la seconde usine consacrée à l’assemblage final des A-220. En conférence de presse à Mobile, le responsable de la Société en Commandite C-Séries pour Airbus, Philippe Balducchi, a déclaré que la production du premier A-220 à Mobile, pourrait débuter cet été et qu’une première livraison pourrait avoir lieu au milieu de 2020. Airbus prévoit que l’usine de Mobile atteindra son plein rendement au milieu de la décennie 2020 avec une production de quatre A-220 par mois, destiné au marché américain. L’usine de Mobile comptera environ 430 travailleurs. Sans se réjouir de cette nouvelle, le Syndicat des Machinistes estime que dans le contexte actuel la venue de l’usine est un mal pour un bien.
« On ne se fait pas d’illusion, mais il faut cependant se rappeler ce qui nous a amenés vers ce scénario. La plainte de Boeing menaçait le C-Séries (A-220) d’une taxe de 300% et le programme était fragilisé par les soucis que connaissait Bombardier. L’arrivée d’Airbus a sécurisé le programme sur le plan financier et le choix de construire une usine en Alabama a effacé les risques d’une nouvelle plainte au département du commerce américain, explique le coordonnateur québécois du Syndicat des Machinistes, David Chartrand. Actuellement, le carnet de commandes de l’A-220 est de 537 appareils. Même si nous ne ferons pas l’assemblage final de 100% de ces avions, nous en profiterons puisque plusieurs composantes sont fabriquées au Québec.»
Par ailleurs, Airbus a réitéré en début de semaine le t que le Canada fait partie de sa stratégie de développement industriel ce qui nous permet de voir l’avenir avec optimisme.
« En ce moment, notre relation avec Airbus est excellente. L’entreprise indique vouloir augmenter son empreinte chez nous et dit qu’elle a des projets pour notre industrie aérospatiale. Si ces projets se concrétisent, ils pourront donner de bons emplois aux travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale au pays et engendrer des retombées économiques pour notre économie. Ce qui nous fait dire que la venue d’Airbus au Québec est somme toute une bonne chose », conclut David Chartrand.
Il y a présentement, dans les installations de Mirabel, 1 100 travailleurs et travailleuses membres du Syndicat des Machinistes qui se consacre à l’assemblage final des A-220. Airbus estime que lorsque l’usine aura atteint sa pleine capacité de production, les A-220 sortiront de la chaîne de montage à une cadence de 10 appareils par mois. Le constructeur affirme également que la trentaine de fournisseurs québécois de niveau 1, composant la chaîne d’approvisionnement du programme A-220, pourraient toucher des revenus d’environ 400 millions par mois lorsque les chaînes de montage de Mirabel et de Mobile atteindront leur plein potentiel.
>>> Suivez-nous sur Facebook et Twitter
On voit bien que l’AIMTA a bien compris dans quel bourbier le programme c serie en particulier avait placer l’avionneur Québécois et sans compter en plus la tonne de brique qu’a voulu jeter Boeing sur se programme. Dans les circonstances je crois que c’était la seul stratégie qui avait une chance de réusire pour la nouvelle administration de 2015 et sauver la mise comme on dit parfois au casino.