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De Havilland l’emporte 37 à 0

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De Havilland Canada revient du Dubaï Air Show avec 37 engagements pour le Dash8-400. Sa rivale ATR n’a pas été en mesure d’obtenir la moindre signature durant ce salon aérien. Il y avait belle lurette que le Dash8 n’avait pas remporté une confrontation avec l’ATR.

 

 

Des gains significatifs

23 des 37 engagements envers le Dash8-400 signés cette semaine le sont avec des compagnies de crédit-bail. C’est une indication qu’il peut être loué à un bon taux tout en maintenant une bonne valeur de revente.

 

La compagnie régionale russe Aurora a signé une lettre d’intention pour cinq appareils. En 2014, Bombardier avait échappé une commande de 100 appareils en Russie à cause de la situation en Ukraine. La Russie est un marché prometteur pour le Dash8-400.

 

En plus des commandes, De Havilland a signé une entente avec Palma Capital Limited et Exportation et développement Canada. Cette entente permet d’établir une collaboration sur le financement et la vente pour location. Le réseau de service après-vente a également été élargi avec l’ajout de deux nouveaux centres de support.

 

 

 

Le plus difficile est à venir

De Havilland est sur la bonne voie afin de relancer le Dash8 mais il reste encore beaucoup de choses à accomplir. Le principal handicap du Dash-400 est son coût de production prohibitif. Les échos qui nous parviennent de Downsview depuis l’été dernier font état d’une importante réorganisation à l’interne. Plusieurs postes ont été abolis et il est difficile de savoir combien d’emplois De Havilland a supprimés.

 

L’aéroport de Downsview fermera ses portes au plus tard à la fin de 2023. De Havilland devra donc investir plusieurs centaines de millions dans l’acquisition de nouveaux terrains et dans une nouvelle ligne d’assemblage. C’est à ce moment que la réorganisation sera la plus importante. Sans doute que De Havilland en profitera pour impartir la fabrication de gros sous-ensembles comme le poste de pilotage et les ailes.

 

La production annuelle du Dash8-400 est de 27 appareils et elle ne dépassera pas 50 unités. Dans ces circonstances, De Havilland aura beaucoup de difficultés à rentabiliser un investissement supplémentaire de plusieurs centaines de millions… À moins que les gouvernements ne lui viennent en aide?

 

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9 avis sur “De Havilland l’emporte 37 à 0

  • Nicolas

    La plupart de ces commandes sont au stade de l’intention et on ne peut pas dire que ce sont des blue chips, une partie de ces commandes ne dépasseront jamais le stade de l’intention. Probablement qu’ils tentent de justifier la construction d’une nouvelle usine.

    Pour les terrains et l’usine, ils n’auront qu’à menacer de déménager la production dans l’ouest et le gouvernement de l’Ontario allongera la monnaie.

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    • André Allard

      Lors des salon aéronautiques, les LOI et MoU sont annoncés par tous les fabricants et habituellement la majorité de ses intentions se traduisant en commandes. Bien que par moment lord fabricants font beaucoup d’enflure avec les « engagements » cela fait partie du merveilleux monde de l’aviation. Si on accepte les annoncent faites par Airbus et Boeing sans se soucier de la solidité des clients, il faut faire la même chose pour les plus petits fabricants.

      En fait les engagements sont un premier pas ou encore une ouverture de dialogue. Pour ce qui est de la qualité des acheteurs, cela dépend surtout de la situation économique, tas qu’à regarder du côté des LCC européens pour comprendre que les bons clients d’hier peuvent facilement devenir les mauvaises créances d’aujourd’hui.

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      • Nicolas

        Bof, je suis convaincu qu’ils gonflent artificiellement le carnet de commandes pour justifier aux gouvernements l’importance de construire une nouvelle usine. Pas de carnet de commandes = pas de nouvelles installations.

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  • Quand-t-il seront à 10 appareils par année, un gros garage sera suffisant. Ils auront également le choix de fermer le truc si ça ne va pas à leur goût.

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    • Mooney Aircraft qui a fermé cette semaine.

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    • CLAUDE BOULAY

      Comme c’est un avion d’affaire, Bombardier pourrait être intéresser à un prix raisonnable. C’est un avion innovant et le savoir faire de Bombardier pourrait rendre cet avion profitable. Quel bel avion.

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      • Bluedog

        Claude,Je suis d’accord avec toi que le Piaggio est un bel avion je l’ai toujours apprécié. Cela étant dit il y a 0% de chance que Bombardier rachète ca. Tu oublie qu’ils sont cassé cassé cassé. Ils sont toujours sur le bord de la faillite et que malgré tous ce qu’ils ont vendu et certaines choses profitable avec de gros montant en retour, la dette ne baisse pas d’un iota.ils ont pas une cenne a mettre la dessus.meme si le piaggio leur étaient donner je pense pas qu’ils le prendrais.

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