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De Havilland : le conflit sombre dans l’oublie

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Le conflit de travail entre De Havilland Canada et UNIFOR arrivera bientôt à sa douzième semaine. Une recherche Google avec les mots De Havilland et Strike s’est avérée fort instructive. En effet les derniers textes qui en ont parlé remontent à la fin du mois d’août. Durant la campagne électorale fédérale, aucun candidat n’en a parlé ou ne s’est prononcé. 

Rappelons que l’employeur demande d’importantes concessions aux membres des sections locales 112 et 673 d’Unifor. Après 12 semaines, il est fort possible que plusieurs grévistes occupent un autre emploi temporaire. Mais fort probablement avec un salaire moins élevé. Nous arrivons dans la phase du conflit ou il doit se régler maintenant, car sinon il perdurera. Tenant compte du silence actuel, j’ai plutôt l’impression que ce sera long. À moins que Longview Aviation Capital ne choisisse de tout déménager en Alberta. 

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4 avis sur “De Havilland : le conflit sombre dans l’oublie

  • C’est étrange que le conflit dure si longtemps.

    Peut être que de Havilland est dans une situation financière extrêmement difficile et risque de faire faillite ?
    Auquel cas, résoudre le conflit n’est pas leur priorité.

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    • André Allard

      La compagnie qui détient De Havilland est Longview Aviation Capital qui est détenue à sont tout par une milliardaire de l’Alberta. La manque de capitaux pour les opérations quotidiennes n’est certainement pas la cause.

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      • Une unité qui ne génère pas de l’argent n’est peut être pas celle qu’un milliardaire veut garder.

        Peut être la maison mère a décidé de la laisser mourir ?

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      • louis martineau

        L’héritière Sherry Brydson de la famille Thomson vaut plus de 13 milliard $ selon une recherche du Globle and Mail en 2021 dont 10 milliard $ en 2018. L’argent n’est surement pas un problème çi jamais sa compagnie Longview Aviation Capital décide de financer la relance du programme Dash 8. Le prix payer soit 395 millions $ en 2018 pour l’acquisition du programme Dash 8 en « fin de vie » dont les bâtiments et terrains ne fessaient nullement parti de cettre transaction, c’était quand même bien payer. Bombardier n’avait tout simplement pas les capitaux pour relancer ce programme.

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