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David Coleal quitte Bombardier

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Bombardier a annoncé le départ de M. David Coleal à titre de Président de Bombardier Avions d’affaires. 

De 2008 à 2011, M. Coleal a été Vice-président et directeur général de Bombardier Learjet.  De 2011 à 2015 il a été Vice-président directeur général de Spirit Aerosystems. Puis il est revenu chez Bombardier au printemps 2015 à tire de Président de Bombardier Avions d’affaires. En fait, M. Coleal avait remplacé Éric Martel après le départ de ce dernier pour Hydro Québec. 

Il a livré

En quelques années, M. Coleal a réussi à améliorer l’organisation et la productivité des chaînes d’assemblage. Il a toujours maîtrisé les dépenses dont celles du développement des Global 5500, 6500 et 7500. Il a également réussi à régler l’épineux dossier des ailes du Global 7500 avec Triumph. 

Sous la gouverne de M. Coleal, le fabricant a élargi son réseau de service après-vente. C’est maintenant une composante importante de la rentabilité de Bombardier. Enfin, il a respecté les échéanciers de développement des Global 5500, 6500 et 7500. En mai 2019, il a été nommé président de Bombardier Aviation le temps de compléter le recentrage sur l’aviation d’affaires. 

C’était une évidence

Avec l’arrivée d’Éric Martel à la tête de Bombardier, l’entreprise comptait en réalité deux présidents. Les deux hommes ont les connaissances et les talents pour diriger l’entreprise. Il était évident qu’il y en avait un de trop. 

Bien que le départ de M. Coleal soit regrettable, ce n’est pas une tragédie non plus. M. Martel a tous les outils en main afin de mener l’entreprise sur le chemin de la rentabilité.

Pour ma part, je félicite M. Coleal pour son travail et j’espère bien le croiser à nouveau. Durant cette période de crise, l’industrie aéronautique a besoin de gestionnaires de talent. M. Coleal ne devrait donc pas tarder à se trouver un nouveau poste. 

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2 avis sur “David Coleal quitte Bombardier

  • Normand Hamel

    C’est quand même ironique: Alain Bellemare arrive à la barre de Bombardier et congédie Éric Martel. Ce dernier est alors remplacé par David Coleal. Puis Éric Martel revient prendre la place d’Alain Bellemare qui vient de se faire congédier. Et aujourd’hui Éric Martel congédie à son tour celui qu’Alain Bellemare avait mis à sa place. Quelle bonne histoire pour Hollywood!

    La question que l’on peut se poser est la suivante:

    En 2011, alors qu’il dirigeait le programme Learjet, Coleal est-il parti de son plein gré ou a-t-il été remercié par Pierre Beaudoin? Et était-il d’accord que l’on poursuive le développement du Learjet 85 alors que Grob Aerospace qui avait développé la structure en composite de l’avion venait de faire faillite?

    C’est d’ailleurs l’entêtement de Bombardier à poursuivre quand même ce programme, non nécessaire rappelons-le, mais avec sa propre technologie, qui lui a fait perdre les deux (USD) ou trois (CAD) milliards de dollars dont elle aurait alors eu besoin pour développer le Global 7000 qui malheureusement est arrivé sur le marché beaucoup trop tard et aura permis à Golfstream de reprendre le marché.

    J’ai toujours été d’avis que Bombardier aurait dû immédiatement abandonné le Learjet 85 lorsque Grob Aerospace a fait faillite. Les pertes auraient alors été beaucoup moins importantes. Hélas Pierre Beaudoin a pris la pire décision de sa carrière en optant pour la poursuite du programme avec la technologie RTI développée pour le CSeries qui obligeait Bombardier à repartir à zéro. Une belle étude de cas pour les élèves de HEC Montréal.

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    • André Allard

      C’est vrai que le moment du départ de David Coleal, son retour et son départ à nouveau laisse présager qu’il ne s’agit de coïncidences.

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