CSN : Une première réunion syndicale chez Safran
Le 12 septembre dernier, le tribunal administratif du Québec a reconnu la demande d’accréditation de la CSN afin de représenter les travailleurs de Safran. Près de 70 % employés visés aurait voté en faveur du changement de syndicat. La nouvelle unité est rattachée à la Fédération des industries manufacturières (FIM).
C’est donc ce dimanche premier octobre que les 130 nouveaux membres de la CSN tiendront leur première assemblée générale. Ils devront adopter les statuts et règlements, choisir un exécutif ainsi qu’un comité de négociation. La convention collective actuelle prend fin le 31 décembre 2023.
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Que se passe-t-il chez les sections locales de l’Aimta pour que leurs membres sautent la clôture pour aller « manger » à une autre table. Peut-être un manque d’encadrement des officiers des sections locales de la part de l’Aimta/Québec et Canada. Enfin c’est un droit d’aller voir ailleurs pour les membres, mais parfois pour les contestataires vos mieux se présenter aux postes de sa section locale pour renouveler le leadership que d’aller voir si la table d’à côté est mieux dresser. Les membres y gagneront-ils au changement, pas toujours sur je crois. Bonne chance aux contestataires qui parfois voudront peut-être revenir en arrière puisque la nouvelle table est pas aussi bien dresser qu’on croyait.
Ce qui est entendu sur le terrain, ce sont des enjeux de structures qui ne peuvent pas être changés de l’intérieur. Le déficit majeur de démocratie, les pouvoirs absolus de la Grande loge et des Districts etc. Il y a toute une différence entre le fait d’être propriétaire de son accréditation vs dépendre de la volonté de la grosse unité d’une SL, du District ou de Washington.
Est-ce qu’un est mieux que l’autre? C’est aux travailleuses et aux travailleurs d’en décider. Mais chose certaine, ce sont deux mondes complètement différents.