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C’est terminé pour le Boeing 737MAX

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La dernière révélation

Sept mois après le début de la crise du Boeing 737MAX, je pensais avoir tout lu et entendu. Mais la révélation de vendredi dernier a entrainé Boeing encore plus bas. Les courriels entre deux pilotes de MAX à l’emploi de Boeing sont ce que les Américains appellent un « smoking gun ». C’est une preuve que Boeing savait que le MCAS intervenait beaucoup plus souvent que ce qu’elle a prétendu jusqu’à maintenant.

Nous sommes maintenant sortis du cadre habituel d’une enquête sur les causes de deux tragédies aériennes. Ce ne sont pas seulement un ou deux individus qui ont mal agi, mais toute une organisation. Il est impossible que les deux pilotes qui se sont échangés des courriels aient été les seuls chez Boeing à avoir eu des problèmes avec le MCAS.

Les conséquences

L’enquête sur la certification du MAX ne relève maintenant plus seulement de la FAA, mais également de la justice américaine. Les procureurs du gouvernement américain devront décider dans les prochains mois quelles accusations seront portées contre Boeing : négligence criminelle, homicide involontaire ou encore homicide.

La direction de Boeing affirme avoir eu connaissance de cet échange de courriel le 17 septembre dernier. Elle aurait retenu l’information un mois avant de la transmettre à la FAA. Vous remarquerez qu’une semaine avant cette révélation, le président de Boeing a vu sa tâche être réduite. Tous les hauts dirigeants de Boeing qui ont touché de près ou de loin au MAX sont passibles de poursuites. Le conseil d’administration de Boeing doit maintenant identifier des remplaçants qui sont à l’abris des poursuites au criminel. La survie de l’entreprise en dépend.

 

La situation de Boeing à l’internationale

Boeing exporte près de 70% de ses avions commerciaux, c’est donc à l’extérieur des États-Unis que le sort du MAX va se régler. Le président américain aura beau déclarer toutes les guerres commerciales et signer tous les traités qu’il souhaite, mais au bout du compte, il ne pourra jamais forcer les voyageurs à monter à bord du Boeing 737MAX.

À l’extérieur des États-Unis, quelle compagnie aérienne voudra encore coller son image à celle de Boeing? Qui voudra aller de l’avant et mettre sa tête sur le billot pour défendre le MAX? Boeing peut mettre à la poubelle le protocole d’entente signé avec IAG l’été dernier pour 200 MAX. Jamais les Anglais et les Européens n’accepterons de servir de cobaye.

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104 avis sur “C’est terminé pour le Boeing 737MAX

  • Serge Beauchemin

    Le « Dieselgate » de Volkswagen c’est des pinottes à côté du « MAXgate » de Boeing!

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  • Robert Mainville

    Et quel serait l’alternative ? Laissé Airbus en situation de monopole au cours des 5-6 prochaines années, le temps que Boeing développe un nouvel appareil ?
    On s’entend que ce n’est ni la Chine ni la Russie qui comblerait ce vide.

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    • André Allard

      Les gens qui ont peur du MAX se foutent éperdument de la situation de monopole d’Airbus. Ce que je veux dire, c’est que ce ne sont pas les gens de l’industrie qui auront le dernier mot mais les passagers.

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      • Louis Martineau

        Quand on lie les commentaires de gens sur certains réseaux sociaux américains et européens qui disent voyagés au moins une fois par année et parfois plus, la très grandes majorités disent que jamais ils voyageront sur un MAX, et plusieurs mentionnent même que si on leurs donnes des billets gratuits ils changerons pas d’idée. C’est pas un sondage scientifique comme dirait les sondeurs, mais sa indique assez bien se qui attend le MAX s’il n’est pas recertifier à 100% même la pas sur que la confiance và revenir de ce que je comprend. La question est-il recertifiable à 100% sans oublier le coût financier ?????. Ou Boeing va-t-il choisir un démantèlement des Maxs ????. À la limite le Département de transport usa pourrait-il forcer boeing a ne plus mettre en service les Maxs, ce qui serait un bon moyens pour rétablir la réputation des différentes agences américaines dans le monde. De généreuses aides venant du gouvernement seraient sans doute offert. En novembre 2020 il aura une élections à la Présidence pour sauver des milliers d’emplois et aller chercher des votes sa serait surement bien accepter de par et d’autres. Enfin, pour l’instant c’est de la spéculation qui pourrait bien devenir réalité je crois.

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      • Tremblay Maurice

        Est-ce que ça va affecter le prix des billets?

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        • Scharr

          La situation sordide que traverse l’avionneur Boeing, via le 737 max, se traduit par un boomrang de l’adversité, eu égard aux efforts monstrueux qu’ont déployé les opérateurs américains concernés, pour tenter de paralyser l’industrie aéronautique française, durant des décénies, pour exemple « concorde » et « A-380″c’est fini, via bassesse et frustration 😤.
          Qu’Airbus prenne un peu le relais, de la primeur.

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      • Philippe Girard

        Et si Boeing donnait (Des parts) du MAX à Embraer, Mitsubishi où pourquoi pas Bombardier.
        On a bien donné la C-Series pour sa survie.
        Une autre entreprise peut clairement certifier et s assurer que la compétition perdurera et peut par le fait même faire une entrée d argent a Boeing qui en aura bien besoin dans les 5-6 prochaines années…

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        • Jacques

          de kessé ?

          le Max s’en va à la casse sinon c’est la fin pour Boeing

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        • Bombardier se retire de l’aéronautique… Perso, je trouverais ça stupide que Bombardier prenne part au programme MAX étant donné qu’ils ont vendu la C-Series à Airbus parce que Boeing causait des problème à la vente aux USA (sans compter la taxe de 300%)..

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  • Claude Beauchemin

    Mais pour l’instant ce ne sont que des suppositions concernant le « C’est terminé pour le B737 MAX » rien d’officiel n’a encore été annoncé!
    Pour moi cette conversation entre deux pilotes, ce n’est pas très solide! Est-ce vrai ou faux? Ces deux personnes peuvent tuer une section de plusieurs milliards de $ ?! Là l’on joue sur de l’abstrait jusqu’à preuve plus solide!
    C’est mon deux cents / « It Is my two cents » pour cette partie de cette saga.

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    • Robert Fleury

      Ce qui mettrait vraiment un gros clou dans le cercueil du Max ce serait que des agences de certification outre USA ne soient pas satisfaites ou convaincues du processus américain et décident d’interdire les opérations du Max sur leurs territoires.

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  • Juste avant de lire ce nouveau message d’André j’écrivais ceci dans le post précédent intitulé « Quand le MAX reviendra-t-il en vol? » à propos du MCAS:

    « Le problème selon moi est que si l’on n’avait pas de MCAS on ne pourrait pas répondre à une règle de la FAA qui exige qu’un avion commercial ait des caractéristiques de décrochage relativement bénignes. Ce qui ne semble pas être le cas pour le MAX, du moins dans son état naturel, c’est à dire sans MCAS. Je crois d’ailleurs que c’est sur ce point précis que Boeing a essayé de berner la FAA en ne l’informant pas adéquatement de la version 2.0 du MCAS. Si cela est avéré les juges devront se pencher sur cette question car il s’agirait d’un acte criminel. Et comme cette manoeuvre de Boeing semble avoir été perpétrée de manière délibérée il ne s’agirait plus d’une simple négligence criminelle mais carrément d’une fraude. »

    Il y aurait donc deux fraudes distinctes. La première étant liée au MCAS 2.0 dont Boeing aurait caché la nature exacte à la FAA et cette nouvelle fraude, plus récente, où Boeing a l’apparence d’avoir caché à la FAA certaines difficultés éprouvées lors des essais en vol en lien avec l’opération de ce même MCAS 2.0 dont je parlais dans le post précédent.

    Cela dit, il ne faut pas mêler les choses car les fraudes en question auraient été perpétrées par des individus qui peuvent être remplacés et qui le seront vraisemblablement bientôt. Par contre le MAX lui sera toujours là et il est d’ailleurs encore en production.

    Selon moi il pourrait encore être possible de sauver le MAX en le modifiant afin de répondre aux exigences des diverses agences de certification. Ce qui n’est pas une mince tâche j’en conviens, et cela soulève des difficultés qui pourraient d’ailleurs s’avérer insurmontables. Il est toutefois encore trop tôt pour le dire avec certitude. Disons simplement que les choses regardent plutôt mal présentement pour Boeing et le MAX.

    Pour ce qui est des passagers il est vrai qu’ils auront le dernier mot, mais leur opinion concernant le MAX changera complètement à partir du moment où toutes les agences arriveront à se mettre d’accord et approuveront ensemble le MAX après que Boeing l’aura modifié à leur satisfaction. Ce que les gens veulent c’est une garantie que ni la FAA ni Boeing ne sont en mesure de leur offrir présentement car elles ont toutes deux perdu la confiance du public. Seule une action conjointe des agences pourra à terme convaincre les voyageurs que le MAX sera sécuritaire.

    Encore faut-il que Boeing coopère avec elles. Ce qui ne semble pas avoir été le cas jusqu’à maintenant. Ou bien Boeing fait preuve d’une extrême outrecuidance ou bien elle sait depuis le début que le MAX n’est pas, et n’a jamais été, certifiable.

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    • Pierre Bus

      Exact sur toute la ligne; très bien dit. Le MCAS va être ESSENTIEL pout la navigabilité du max. Ce qui veut dire une recertification complète. Et pas la solution simple de juste le mettre à « off ». Il faudra définir l’enveloppe qui convient si le mcas est désactivé…

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  • Selon ce que rapporte Reuters le conseil d’administration de Boeing se réunit aujourd’hui au Texas. Comme nous sommes un dimanche cela pourrait signifier qu’ils anticipent une chute importante du cours de l’action lors de l’ouverture des marchés demain matin et se préparent donc à faire face à une nouvelle période dans la saga du MAX qui pourrait être déterminante pour l’avenir de Boeing, deux jours avant la présentation de son rapport trimestriel. Je ne serais d’ailleurs pas surpris qu’on annonce prochainement la mise à l’arrêt de la chaîne de montage du MAX. Voici quelques extraits de l’article:

    Boeing’s board of directors and top executives from its airplanes division and supply chain were due to meet on Sunday in San Antonio, Texas, two days after the U.S. planemaker was plunged into a fresh crisis over its banned 737 MAX jet.

    The meeting comes as pressure mounts on the world’s largest planemaker not only from investigations into the 737 MAX following two deadly crashes, but also from the financial burden caused by the jet’s safety ban and continued high production.

    Several industry sources said there was speculation inside the company of significant job cuts as Boeing, unable to deliver 737 MAX planes to customers, continues to drain cash.

    And although Boeing has so far told suppliers it expects to maintain a production rate of 42 single-aisles monthly with plans to increase to a record level next near, rates may have to come down if regulators further delay the MAX’s return to service, the people said.

    The schedule for the board’s face-to-face meetings was set for Sunday and Monday in San Antonio, one of the people said, two days before Boeing reports earnings on Oct. 23.

    https://ca.reuters.com/article/businessNews/idCAKBN1WY0RG-OCABS

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  • MarcelC.

    Je suis pas mal certain que les compagnies aériennes redoutent beaucoup la réaction de leurs clients.
    J’imagine que plusieurs transporteurs aimeraient profiter d’une fenêtre légale pour se débarrasser de cet appareil sans pénalité de la part de Boeing. Et ce, même aux États-Unis. Je pense que cette opportunité leur sera offerte au terme des enquêtes, des procès et des conclusions des agences de certification.

    L’abandon du MAX sera très dommageable pour les employés de Boeing, pour les sous-traitants, pour une foule de gens honnêtes. Mais gageons que le gouvernement américains verra à réduire les impacts négatifs comme il l’a fait pour le secteur automobile avec General Motors par exemple.

    Garder le MAX serait pire encore. On se trouverait alors à encourager et à normaliser la criminalité au détriment de la sécurité des voyageurs. Cet avion risque des décrochages irrécupérables à basse altitude! Que faut-il de plus?

    Il y a ici une grande leçon pour l’industrie. Les agences ont un rôle primordial, elles doivent être indépendantes, intègres et hautement professionnelles. L’appétit sans limite des investisseurs gestionnaires doit être contenu et encadré par des règles strictes et efficaces.

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  • L’agenda de Boeing sera très chargée dans les prochains jours:

    20 octobre: réunion d’urgence au Texas du conseil d’administration où de très importantes décisions concernant l’avenir du MAX seront prises dans les deux prochains jours. Comme plusieurs d’entre nous le conseil anticipe sans doute une dégringolade du titre de Boeing en bourse dès l’ouverture des marchés lundi matin. Car vendredi dernier les investisseurs n’ont pas eu le temps d’analyser la situation en profondeur avant la fermeture des marchés.

    23 octobre: présentation de son rapport trimestriel où Boeing annoncera vraisemblablement l’arrêt de la production du MAX. À cette occasion Boeing pourrait aussi annoncer d’autres nouvelles très importantes car un remaniement de l’exécutif est à prévoir.

    29 octobre: premier anniversaire du crash d’un 737 MAX de Lion Air. Si je me souviens bien on nous avait promis de rendre public le rapport d’enquête de cet accident avant la fin de la première année. Quoiqu’il en soit ce rapport très attendu devrait sortir bientôt.

    31 octobre: plusieurs squelettes sortis des placards de Boeing déambuleront dans les rues de Seattle pour réclamer des bonbons avant de partir à la retraite.

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    • André Allard

      Pour le rapport d’enquête, annexe 13de l’OACI prévoit la publication du rapport avant la date anniversaire. Si l’organisme qui enquête ne peut produire son rapport final, il est sensé produire un rapport intérimaire.

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      • Boeing essaye de nous faire croire que la FAA était dans le coup depuis le début. Pourtant les évidences recueillies dans les derniers mois indiquent le contraire. J’ai trouvé intéressant ce qu’avait à dire l’avocat de Forkner:

        « He has stated through his attorney that his comments reflected a reaction to a simulator program that was not functioning properly, and that was still undergoing testing. »

        Chacun essaye de se disculper tant bien que mal car les conséquences seront terribles pour ceux qui seront trouvés coupables.

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    • J’ai oublié de mentionner que Muilenburg doit également comparaître devant le Congrès le 30 Octobre prochain.

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  • CLAUDE BOULAY

    « Pour ce qui est des passagers il est vrai qu’ils auront le dernier mot, mais leur opinion concernant le MAX changera complètement à partir du moment où toutes les agences arriveront à se mettre d’accord et approuveront ensemble le MAX après que Boeing l’aura modifié à leur satisfaction. »
    Le problème est que cela prendra des années avant que les agences se mettre d’accord. La recertification exigera d’importantes modifications de la structure de l’avion et de son ordinateur. Dans le meilleur des cas 1 an ou 2 si l’opération est réalisable. Les cies aériennes n’attendront pas un autre 2 ans. De plus un autre accident impliquant le MAX et le contrôle de vol fera crasher tout le monde, Boeing, la FAA, les clients, les autres agences. Je ne pense pas que les agences se mettront la tête sur le billot. C’est trop risqué. Boeing le sait et l’idée de faire renaître le 767 est surement une alternative à l’étude. Relancer le NG en attendant un remplaçant.

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  • François Bouchard

    Booooooon, si je comprends bien, les carottes sont cuites pour le MAX! Mais non, pas encore mais ce dont on est certain c’est que ça va très mal pour Boeing. Très très mal même. Logiquement voici la suite:

    -Le PDG va se faire montrer la porte cette semaine;
    -L’action va baisser terriblement;
    -La ligne d’assemblage du MAX va s’arrêter très bientôt et ça va être un tsumani terrible;
    -Les cabinets d’avocats des USA vont faire de bonnes affaires. C’est déjà infernal dans ce département pour Boeing, ça va devenir insoutenable.

    On peut donc conclure que des sous-traitants du MAX vont bientôt être à la recherche de travail pour leur usines/employés. Vous pensez à la même chose que moi? N’y a-t-il pas un programme qui cherche à crinquer sa production en ce moment? BINGO! Il y a des gens de Mirabel dont le téléphone doit sonner ces temps-ci.

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    • Nicolas

      Et un paquet de ces sous-traitants, qui sont également des sous-traitant d’Airbus et Bombardier, vont faire faillites, ce qui mettra en péril la chaîne d’approvisionnement de tous les constructeurs et affectera à la baisse tous les programmes en cours, incluant l’A220 et finalement, provoquera une baisse importante du secteur pour plusieurs années….

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      • Nicolas

        On pourrait également ajouter que cette importante baisse du secteur aéronautique mondiale, donnera le coup de grâce à la division aéronautique de Bombardier, déjà très fragile (voire au bord de la faillite) et sera vendu à la pièce aux plus offrants. Pendant ce temps, Boeing, malgré quelques années difficile et peut-être un peu d’aide du gouvernement américain (parce que là-bas c’est correct d’aider un fleuron national en difficultés), aura tout de même passé au travers de la crise assez facilement et reprendra sa place dans le duopole avec Airbus. Continuez de vous réjouir des déboires du Max…

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        • Louis Martineau

          Je (crois pas) que les gens qui suivre la saga de boeing se réjouisent des déboires du MAX. En tout honnêté les infos qui proviennes d’employées et ex-employés de boeing et de la faa NE PEUVENT PAS être pris à la lègère après 346 morts. Supposont que tous ces infos auraient rester dans le néant, et puisque maintenant on peu dire que Dennis Muilenburg et autres probablement au conseil d’administration avait privilégié après les deux crashs cette avenue du néant en pointant à peu près la seul responsabilité des pilotes. À partir de cette prémisse les MAX aurait été recertifier comme le voulait boeing et ces avions seraient déjà en vols. Advenant un prochain crash après cette recertification approximative, on s’entend tu pour dire que là sa serait encore et encore plus catastrophique pour boeing et ces sous-traitants et leurs salariés. On peu dire un gros merci je crois aux multiples lanceurs d’alertes de boeing et de la faa. Entre deux maux on choisi le moindre. Et le moindre maux à été choisi en bonne parti par des médias américains en publient ces infos dans le grand publique. Non boeing ne và pas disparaître malgré cette période trouble dans le quels la plonger certains de ses dirigeants soit par opportunisme ou ignorance. Probablement les deux. Oui, il a probablement quelques petits messieurs et petites madames qui se réjouises des déboires de l’avionneur basé sur leur anti-américanisme primaire. Mais je pense que personnes ne fait attentions à ces petites personnes dans le milieu de l’aérospatiale. Du moins c’est de cette manière que je vois cette malheureuse saga qui aurait pas eu lieu si des dirigeants de boeing et de la faa auraient été plus professionnel. Boeing est blessé mais avec l’aide de son gouvernement (si nécessaire) l’avionneur và reprendre sa place conmme fleuron au usa en premier et dans le monde comme sont concurrent Airbus. Le temp du grand ménage est arriver plus vite il sera fait plus vite boeing reprendra des forces. Si bombardier aurait pas fait le grand ménage pour autres raisons en 2015 ou serait bombardier aujourd’hui ?????.

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      • André Allard

        Tout à fait d’accord, ce qui s’en vient c’est la plus grande perturbation de la chaine d’approvisionnement aérospatiale depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Ça va frapper dure.

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  • CLAUDE BOULAY

    « Pour ce qui est des passagers il est vrai qu’ils auront le dernier mot, mais leur opinion concernant le MAX changera complètement à partir du moment où toutes les agences arriveront à se mettre d’accord et approuveront ensemble le MAX après que Boeing l’aura modifié à leur satisfaction. »
    Le problème est que cela prendra des années avant que les agences se mettre d’accord. La recertification exigera d’importantes modifications de la structure de l’avion et de son ordinateur. Dans le meilleur des cas 1 an ou 2 si l’opération est réalisable. Les cies aériennes n’attendront pas un autre 2 ans. De plus un autre accident impliquant le MAX et le contrôle de vol fera crasher tout le monde, Boeing, la FAA, les clients, les autres agences. Je ne pense pas que les agences se mettront la tête sur le billot. C’est trop risqué. Boeing le sait et l’idée de faire renaître le 767 est surement une alternative à l’étude. Relancer le NG en attendant un remplaçant.

    Répondre
  • @CLAUDE BOULAY

    – « Le problème est que cela prendra des années avant que les agences se mettre d’accord. »

    Le problème est surtout que Boeing ne semble pas vouloir coopérer avec les agences.

    – « La recertification exigera d’importantes modifications de la structure de l’avion et de son ordinateur. Dans le meilleur des cas 1 an ou 2 si l’opération est réalisable. »

    C’est pourquoi je suis d’avis que Boeing aurait dû commencer à travailler sur ces modifications dès que les avions ont été immobilisés au mois de mars dernier. Cela ne semble cependant pas être ce qui s’est passé. Boeing aurait plutôt opté pour une simple modification du logiciel. Si tel est le cas cela s’apparente à du déni.

    – « De plus un autre accident impliquant le MAX et le contrôle de vol fera crasher tout le monde, Boeing, la FAA, les clients, les autres agences. »

    Un tel accident serait davantage susceptible de se produire si la FAA approuvait seule le retour en service du MAX. Mais je ne crois pas qu’elle ferait une telle bêtise. À moins bien sûr qu’elle soit forcée à le faire par le Président des États-Unis.

    – « Boeing le sait et l’idée de faire renaître le 767 est surement une alternative à l’étude. »

    Le 767 remotorisé n’a absolument rien à voir avec le MAX. Du moins pas directement. Il s’agit plutôt d’un simple projet à l’étude envisagé comme une alternative au NMA (797) dans la foulée de la saga du MAX qui prive Boeing des liquidités dont elle aurait besoin pour développer un nouvel avion bi-couloir.

    – « Relancer le NG en attendant un remplaçant. »

    Cela demeure en effet une possibilité car Boeing aurait ainsi une alternative à offrir à ses client en attendant que le MAX soit recertifié. Cela pourrait même être une alternative à plus long terme dans l’éventualité où le MAX devrait être abandonné, une possibilité que personne ne peut écarter pour le moment.

    Quoi qu’il en soit, il faut garder à l’esprit qu’avec un carnet de commandes de 250 milliards de dollars pour le 737 on trouvera bien un moyen d’accommoder les clients. Surtout qu’ils ne peuvent pas facilement combler leurs besoins en allant chez un compétiteur car il n’y en a qu’un seul et il est « booké » pour les sept prochaines années.

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  • Louis Martineau

    Le problème avec les deux crashs du MAX contrairement aux autres crashs d’avions dans le monde, les passagers vont entendres en détail la procédure de certification qui à mener 346 passagers à une mort qui auraient pu être fort probablement éviter, si le fabricant et la faa en marge auraient suivi les méthodes les plus élémentaires de sécurité. Il me semble qu’aucunes agences de certifications dans le monde n’a remonter aussi loin pour analyser les causes d’un crash sans compter les enquêtes criminel aux usa. Les autres crashs dans le monde n’avaient pas autant de similitudes que ceux du MAX. En remontant la filière du développement jusqu’a la certification des B737 MAX, les passagers vont prendres conciences que leurs sécurité étaient ou semblaient pas avoir été pris nécessairement en compte. Je pense pas que Boeing et la FAA seul vont pouvoir convaincre les futurs passagers d’utiliser à nouveau les MAXs. Sa me surprendrait que les autres agences de certification dans le monde puissent prendre le risque de voir leurs crédibilité affecter en cautionnant à nouveau boeing et la faa. Les MAXs vont-ils revoler sans avoir été recertifier à 100% ce qui inclus en premier qu’il faudrait revoir son développement ???. je crois plutôt à un possible démentèlement pour que cette saga puisse ce terminer et que Boeing est la possibilé de repartir sur de nouvelles basses pour regagner la confiance des transporteurs et surtout de leurs passagers.

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  • Johan

    Les passagers??? pour l’immense majorité, ils savent juste qu’ils montent dans un avion, ils n’ont aucune idée du type d’appareil dont il s’agit et ne font certainement pas attention à ça au moment de réserver leur vol. La plupart des gens n’associent certainement même pas le MAX aux 2 crashs. Ils sont choqués lorsqu’ils le voient à la TV pour un ou 2 jours mais la semaine d’après c’est déjà oublié… cette histoire n’intéresse réellement que les gens du milieux.

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    • André Allard

      Dans les 24 heures qui ont suivis le deuxième crash, les compagnies de réservation en ligne ont tous commencés à afficher le type d’appareils car les gens ne voulaient pas Booker de vol sur des MAX. Des gens qui n’avaient jamais entendus parler du MAX ce sont mis à en avoir peur. Les temps ont changé et sur son iPhone il est maintenant de savoir quel type d’avion, à quel gate et s’il y a des retards. La même chose s,est produite acec le DC10 en 1979-80 après le crash de Chicago et l’interdiction de vol du DC 10 qui a durée 4 mois.

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    • MarcelC.

      Il y a plusieurs articles dans les médias sur ce sujet chaud. Notamment dans Vox du côté Américain et ici-même dans le Devoir en ce 21 octobre :

      https://www.ledevoir.com/economie/565242/le-boeing-737-max-fait-peur-aux-voyageurs

      En gros, on fait état de l’ignorance générale des usagés en matière d’aéronautique et en même temps de la peur qu’ils ont du MAX. Les transporteurs s’adaptent tant bien que mal à cette réalité et certains vont ajuster leur offre en conséquence en permettant le choix de l’appareil pour leurs clients. Autrement dit, ce sera la pagaille. Moi, je me préoccupe également du positionnement des syndicats représentants le personnel navigant. Qu’arrivera-t-il si un syndicat d’agents de bord s’opposait à ce que leurs membres travaillent sur un MAX?

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  • De nouvelles informations en provenance de Reuters:

    European regulators expect to clear Boeing’s grounded 737 MAX to return to service in January at the earliest, following flight trials by European test pilots scheduled for mid-December.

    The head of the European Union Aviation Safety Agency (EASA) declined to estimate when U.S. regulators would make their own decision to lift a flight ban imposed in March, but said any gap between the agencies would be a matter of weeks rather than months.

    “For me it is going to be the beginning of next year, if everything goes well. As far as we know today, we have planned for our flight tests to take place in mid-December which means decisions on a return to service for January, on our side,” EASA Executive Director Patrick Ky said late on Friday.

    He said a return to service of the MAX would be coordinated with the FAA as much as possible, but that the two agencies had slightly different processes and consultation requirements.

    “So we may end up with a couple of weeks of time difference but we are not talking about six months; we are talking about a delay which, if it happens, will be due mostly to process or administrative technicalities.”

    https://www.reuters.com/article/us-ethiopia-airplane-easa-exclusive/exclusive-europe-regulator-to-clear-boeing-737-max-in-january-at-earliest-idUSKBN1X021S

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    • MarcelC.

      Merci Normand! Très intéressant à lire. Patrick Ky et l’EASA font de l’excellent travail… pas de la politique.

      Au terme des évaluations de l’EASA, on sera fixé sur le MAX.

      Comme annoncé précédemment, le coeur de l’exercice est le fait que l’EASA souhaite que Boeing démontre la stabilité du MAX lors de manœuvres inhabituelles et extrêmes, à la fois avec le MCAS mis à jour en fonctionnement et avec le système éteint.

      L’avion devrait être testé par des pilotes d’essai européens. L’objectif est de s’assurer que l’avion puisse être récupérable malgré une défaillance des systèmes. Ça passe ou ça casse.

      Une fois établi le niveau de risque réel, l’EASA verra à exiger les modifications requises pour que l’appareil soit considérer sûr. Là-dessus, Patrick Ky évoque même la possibilité d’inventer une troisième sonde AoA « synthétique » ou logicielle qui n’existe pas encore. Aussi, l’EASA reverra les procédures à suivre pour simplifier la tâche des pilotes; cela devrait impliquer de revoir la formation de ceux-ci sur simulateur.

      L’évaluation comme telle ne devrait pas trop s’étirer dans le temps et suivre celle de la FAA en terme de semaines et non de mois. Le cas échéant, c’est la mise en œuvre des exigences requises qui étirera les délais.

      Répondre
  • Pepi1er

    En lisant l’article et les commentaires, je constate que la plupart des gens comme ceux de chez Boeing s’en fichent complètement du sort des passagers que nous le sommes tous potentiellement un jour ou l’autre, c’est vite oublié ceux de Lion Air et Ethiopian Airline. Perso même si on m’offre un voyave en business class avec la MAX je préférerai rester chez moi pour continuer à voyager en toute sécurité. Arrêtons de s’occuper de savoir si Airbus ou d’autres cie vont prendre le monopole ou la place de Boeing, tant que ces cies considère que la vie de ses passagers sont leurs priorités ça me convient. Passioné d’aviation, j’ai toujours regardé sur quel avion je voyage pour en profiter, maintenant le 737Max sera dans ma liste noire comme du temps des vieux Fokker même en chageant de nom de certification etc…. La confiance n’est plus là et je suivrai de plus près encore les prochains avions de Boeing en particulier.

    Répondre
    • Nicolas

      Sauf que c’est une décision purement émotionnelle et aucunement rationnelle. Lorsque que le Max retournera en service, il sera aussi sécuritaire que n’importe quel autre avion.

      Répondre
      • André Allard

        Le peur est une émotion très forte et la rationalité n’a rein à voir. Si le public a peur du Max, Boeing va perdre son temps à le convaincre du contraire.

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        • Nicolas

          Ça va durer quelques semaines ou quelques mois, les gens oublient très vite.

          Répondre
          • André Allard

            À l’Éppqie de Flightaware et FlightRadar, tous les problèmes du MAX seront scruté à ;a loupe par les médias qui raporterons le moindre détournement sans faire de mise en contexte.

          • Nicolas

            Arrête André, flightaware et autre c’est les geeks qui utilisent ça, le voyageur lambda oubliera tout des que les autorités auront annoncés que le Max est sécuritaire.

          • André Allard

            Dans ma voiture, j’écoute habituellement Radio-Classique. Les nouvelles c’est pas la priorité de cette station de radio. Bien jeudi dernier, le MAX a fait la manchette à Radio-Classique: Même les intellos savante qu’est le MAX.

      • CLAUDE BOULAY

        Il sera aussi sécuritaire que n’importe quel autre avion lorsqu’il sera recertifié au complet. Pourquoi Boeing ne veut que modifier le MCAS alors que la certification a été bâclée et pas seulement celle du MCAS. Parce qu’avec des systèmes certifiés en 1967 et d’autres en 2015, qui nous dit que ces systèmes fonctionnent ensemble correctement au niveau de la certification. Avec toutes les révélations depuis 7 mois, la plupart des passagers ont perdu confiance en Boeing.

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    • La Tribune ne fait que rapporter l’article de Reuters que j’ai partagé hier. Par contre celui-ci offre l’avantage d’être en français et il vient avec deux avertissements:

      1- La prudence est de mise. Mi-juin, à la suite d’une réunion qui s’est tenue à Bruxelles juste avant le salon aéronautique du Boruget, l’AESA et la FAA avaient prévu une campagne d’essais en vol en juillet pour une reprise en service début septembre avant que ces projets ne soient remis en cause par la découverte d’un nouveau problème.

      Le directeur de l’AESA s’exprimait vendredi avant la divulgation par Reuters de messages internes échangés entre pilotes de Boeing en 2016, qui ont fait naître de nouvelles questions sur le calendrier de remise en service du 737 MAX. Interrogé sur ce sujet lundi, Patrick Ky a refusé de s’exprimer à propos de ces messages.

      2- Reste à voir quelle sera la réaction des passagers. Vont-ils remonter sans problème à bord des 737 MAX ou au contraire boycotter les compagnies qui l’utiliseront?

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    • Louis Martineau

      L’EASA/AESA dit qu’il pourrait faire des essais envol vers décembre 2019 pour l’Europe et ça si tout se passe bien remettre en vol les MAXs recertifier en premier par la FAA je présume. Pour ce faire faudrait en premier que boeing arrête de tourner en rond et complète ces modifications qui mentionnent depuis plusieurs mois déjà. Avec tout les infos publier à date venant de l’intérieur de boeing de la par d’ex-employés et employés actuels, moi je crois pas que sa và être faisable pour l’Europe en janvier prochain. Plus on lie ces infos plus y semble avoir quelques choses qui cloches avec l’ingénierie de boeing qu’en t’au développement et certification des MAXs. Faudrait pas se surprendre que d’autres « perles » soit dévoiller dans les jours et semaines à venir sur le développement et certification des B737 MAX et peut-être aussi sur d’autres types d’avions. J’espère bien que je me trompe mais et mais et mais j’ai de gros doutes 🤢😎👀…………. En espérant que le Directeur Général qui à perdu son titre de président du conseil d’administration il y a quelques jours, và mettre cartes sur table un jour (une fois pour toute) ainsi que tous les ingénieurs et autres employés qui ont travailler sur les MAXs en développement et certification.

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  • D’autres informations en provenance de Reuters:

    Boeing is making progress toward getting its 737 MAX aircraft in the air again but the Federal Aviation Administration (FAA) will need at least several more weeks for review, FAA Administrator Steve Dickson said on Tuesday.

    Dickson told a news conference in Washington that the agency has received the “final software load” and “complete system description” of revisions to the plane, which was grounded after two fatal crashes.

    The FAA must complete pilot workload management testing and have U.S. and international pilots conduct scenarios before a key certification test flight.

    “It is going to be several more weeks before we go through all of that part of the process,” Dickson said. “We’ve got considerable work to do.”

    https://www.cnbc.com/2019/10/22/reuters-america-boeing-has-made-progress-on-737-max-but-faa-needs-weeks-to-review.html

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  • @Serge Beauchemin: « Le « Dieselgate » de Volkswagen c’est des pinottes à côté du « MAXgate » de Boeing! »

    Jusqu’à présent le Dieselgate a coûté environ 35 milliards de dollars à Volkswagen sur une chiffre d’affaires d’environ 250 milliards, soit environ 12% de ses revenus annuels. Je m’attends à quelque chose du même ordre pour Boeing qui a un chiffre d’affaires de 100 milliards par année. À 12% cela représenterait une facture de 12 milliards pour le Maxgate.

    Même si en bout de ligne le montant total s’avérait être plus élevé il resterait néanmoins du même ordre. Je ne crois donc pas que le Maxgate sera fatal pour Boeing, pas plus d’ailleurs que le Dieselgate n’a engendré la faillite de Volkswagen. Cette dernière continue de vendre des voitures en grands nombres tout comme Boeing devrait continuer de vendre des avions encore longtemps, d’autant plus qu’elle se trouve à faire partie d’un duopole.

    Cependant il est vrai qu’il se vend de moins en moins de moteurs diesel malgré les améliorations apportées récemment à ce type de moteur et de même je crois que l’avenir du MAX risque d’être sérieusement compromis. C’est pourquoi selon moi Boeing devrait tabler le plus rapidement possible sur son remplacement.

    Pour mettre les choses en perspective on anticipe que Boeing annoncera demain des dividendes de 2,11$ par action. Et si Boeing avait besoin à court terme d’emprunter de l’argent elle peut le faire facilement et à faible coût. Il est donc encore trop tôt selon moi pour annoncer la mort de Boeing, ou même celle du 737 MAX.

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  • The Wall Street Journal semble avoir un regard différend sur les évènements et laisse entendre que le désaccord persiste entre la FAA et l’EASA:

    « European air-safety regulators have officially shelved the idea of lifting the grounding of Boeing Co.’s 737 MAX jets simultaneously with the U.S., according to people familiar with the details, a significant setback to American regulators’ desire for a coordinated global response. »

    https://www.wsj.com/articles/european-air-regulators-break-from-faa-on-737-max-timeline-11571692941?mod=searchresults&page=1&pos=1

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  • Louis Martineau

    Le MAX à déjà plus de 800 vols d’effectués dit boeing. L’avionneur américain va-t-il réalisé son pari soit remettre les B737 MAX en vols de manière sécuritaire. Espérant pour l’industrie aérospatiale nord-américaine et même international et les sous-traitants sans oublier les milliers d’employés que boeing réussisse son pari. Mais pour l’instant pour moi c’est en mode attendre sans grande espoir de revoir les MAXs en vols sans une recertification à 100%. Au pire un démentèlement. …….http://simpleflying.com/boeing-737-max-800-test-flights/

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  • Des nouvelles concernant Lion Air:

    Indonesian investigators are due to publish their final report on the crash at 2 p.m. local time Friday.

    Lion Air and the country’s civil aviation authority recently objected to findings in a draft of the final report because on grounds they received too much of the blame.

    The findings presented Wednesday suggest a problem with the plane’s design rather than a software issue.

    “Going back to revisit the design itself has tremendous ramifications for Boeing — both in terms of cost and liability,” he said. “It can be assumed that Boeing will contest this and point to software as the flaw.”

    https://finance.yahoo.com/news/boeing-control-system-fault-lion-051255916.html

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    • MarcelC.

      Oui, Boeing veut évidemment évacuer la question du design de l’appareil et limiter les enquêtes au MCAS et à sa gestion par les pilotes.

      Boeing a intérêt à se positionner comme « victime » et à politiser le dossier. Ce faisant, Boeing compte rallier ses « partisans ».

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    • Le système «d’alarme» dans le poste de pilotage est un autre bricolage fait au cours des décennies montrant son inefficacité et même sa dangerosité durant les deux écrasements.

      Je ne peut pas croire que cet avion sera remis en l’air au mois de janvier vu la pile de problèmes à résoudre. Il ne peut qu’avoir un deal du genre l’EASA va tolérer les quelques centaines de tombeaux volant en échange d’une autre version de l’avion genre MAX+ avec nouvel ordinateur de bord, 3 AoA et autres. À moins que le gars à la tête de l’EASA ment de toutes ses dents.

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  • MarcelC.

    Il n’y a que la menace de dévaluation du titre qui puisse faire bouger Boeing. Idem pour Trump. Tant que la bourse se maintient, sa présidence se maintient, peu importe le caractère immoral et dangereux de ses politiques.

    Pour ma part, je ne fais plus confiance à Boeing ni à la FAA. Pour moi, ces deux « entreprises » c’est du pareil au même. Il ne reste que l’EASA. Si l’EASA donne un feu vert au MAX, ce sera un excellent signal pour rassurer tout le monde. Toutefois, je doute que l’EASA conclura à la sécurité de cet avion.

    Concernant le public voyageur, je vous invite à prendre connaissance des travaux du psychologue américain Stanley Milgram dans les années 60 sur le sujet de la « soumission à l’autorité ». Il a très clairement démontré que lorsqu’il y a contradiction dans le discours des représentants de l’autorité, les sujets cessent de se soumettre à celle-ci. https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram

    Dans le cas présent, on a affaire à plusieurs représentants de l’autorité en matière de sécurité aérienne. Si le consensus n’est pas là, si il y a divergence d’opinion sur la sécurité du 737 MAX 8 de Boeing, c’est sûr que le public voyageur se tiendra loin de celui-ci. Ce sera le clou dans le cercueil. Parce qu’ils n’auront pas le choix, les transporteurs aériens vont, de toute évidence, « flusher » le MAX.

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    • La mission première de la FAA est de promouvoir l’aéronautique américaine. Je ne suis pas étonner de ce qui se passe. La FAA a accomplie sa mission avec le MAX. Peut-être un peu trop …

      Bowing, probablement, coupe les coins depuis des décennies et c’est seulement maintenant qu’ils se font prendre non pas par la FAA mais par la réalité de deux crash d’avions. Vous savez sûrement que le 737 à une queue de 707. Donc le bricolage commence dès le début. Queue trop petite pour l’avion en passant.

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  • Louis Martineau

    Pas trop jolie çà pour la réputation des dirigeants de Boeing qui sont encore en postes ou y étaient au moment du développement et de la certification des B737MAX.🤔🤔. Et il est de plus en plus évident que seul une recertication à 100% ou voir même un démentèlement des MAXs que je renommerais « cercueils volants », sera plus que probable une des deux seuls options possibles………http://journaldemontreal.com/2019/10/25/lecrasement-du-boeing-de-lion-air-lie-a-des-defauts-de-conception-et-de-certification

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  • Louis Martineau

    Plus Dennis Muilenburg parle plus je me demande de quoi il parle au juste ???. Ce petit messieur ne semble pas comprendre que sa crédibilité est au point zéro. Mais il veut pas démissionner et le conseil d’administration de boeing est étrangement silencieux sur son congédiement possible comme mentionner dans certains médias américains🤔🤔🤔. ……… http://ledevoir.com/economie /565995/analyse-le-patron-de-boeing-echoue-au-test-du-congres

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  • MarcelC.

    À l’instar de Boeing, certains transporteurs sont déterminés à imposer le MAX au public voyageur.

    https://fr.sputniknews.com/international/201911041042369312-des-compagnies-aeriennes-veulent-prouver-la-securite-des-boeing-737-max/

    Ce genre d’opération de marketing ne devraient pas s’étaler avant que les vrais tests de sécurité n’aient eu lieu. Des « vols de démonstration », ça ne veut rien dire. Ce ne sont pas des petites balades de pageant aérien qui peuvent prouver la sécurité d’un avion. C’est d’abord aux agences de certification (indépendantes) que revient la responsabilité d’évaluer si l’avion est réellement sécuritaire ou ne l’est pas.

    Comme quoi, l’argent est toujours la priorité pour le « Spirit of Wall Street ».

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