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C Series, un rebondissement hollywoodien

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Alors que tous s’attendaient, moi le premier, à ce que les droits compensatoires de 292% sur le C Series soient maintenus, voilà que les quatre commissaires de la commission du commerce des États-Unis nous ont offert un revirement digne d’Hollywood.

 

J’ai lu plusieurs commentaires qui suggéraient que le changement de cap d’hier serait lié à des tractations secrètes entre Boeing, les États-Unis, le Canada et Bombardier et que des concessions seraient à venir du Canada et de Bombardier. Je n’adhère pas à ces théories, car il n’existe aucun indice qu’il y ait eu de telles tractations. De toute manière, quel serait l’intérêt du Gouvernement américain et de Boeing de garder secrètes les concessions arrachées ? Si l’abandon des droits compensatoires était le résultat d’une négociation, ce serait une victoire de taille que le gouvernement canadien aurait tout intérêt à récupérer sur le plan politique.

 

Il est clair que Boeing est la grande perdante de cette histoire, car elle n’a pas réussi à bloquer le C Series sur le marché américain et en plus elle a perdu la commande de 18 F18 Super Hornet et mis en péril celle de 78 avions de chasse à venir. En plus, elle a  démontré au gouvernement canadien à quel point elle est une mauvaise partenaire commerciale. La clause de non-agression contre les industries canadiennes, que le gouvernement a décidé d’ajouter suite la plainte de Boeing, va demeurer dans les prochains appels d’offres du gouvernement canadien et Boeing aura du mal à obtenir les points que cette clause accordera à ses compétiteurs. Le pire, c’est que le gouvernement canadien et Bombardier avaient tenté de trouver une solution négociée durant l’été 2017, mais c’est Boeing qui a elle-même mis fin aux négociations de façon abrupte. Elle se retrouve maintenant Gros-Jean comme devant et n’a obtenu aucune concession en retour.

 

Qu’arrivera-t-il de la ligne d’assemblage de l’Alabama et de la commande de Delta? Avant que la décision d’hier ne soit rendue, Bombardier et Airbus ont mentionné qu’ils iraient de l’avant avec cette ligne, peu importe si les droits compensatoires étaient maintenus. S’il est vrai que Delta est la seule compagnie américaine à avoir commandé des C Series, d’autres compagnies devraient se décider d’ici quelques mois surtout qu’Airbus deviendra l’actionnaire de contrôle du C Series. JetBlue est un très bon exemple, car la compagnie aérienne est une très bonne cliente d’Airbus et très certainement que la prise de contrôle du C Series par cette dernière fera pencher Jetblue en faveur du C Series. De son côté, Delta pourra toujours évoquer que l’urgence de remplacer ses plus vieux appareils la force à prendre sans délai quelques C Series assemblées au Canada.

 

Mais avant que ne débute la construction de la ligne d’assemblage du C Series en Alabama, il est nécessaire qu’Airbus et Bombardier complètent les négociations sur l’entente finale et détaillée. Quand cette entente sera signée, les deux parties accepteront de parler de la pertinence de cette ligne ou non.

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54 avis sur “C Series, un rebondissement hollywoodien

  • La plainte n’était pas raisonnable et finalement tout le monde a réussi à trouver une façon honorable pour abandonner la plainte.
    Ce n’est pas Boeing qui a retiré la plainte et Bombardier est content de ne plus avoir cette menace de blocage aux États Unis.

    Il n’y a plus rien à dire à propos de cette épisode. Maintenant Bombardier doit recommencer les livraison du C Series pour démontrer que l’entreprise est effectivement capable de réussir un programme d’avion commercial nouveau.

    Comme j’ai écrit sur mon blog, le concurrent est juste derrière. Aujourd’hui, seulement 24 C Series ont été livrés et Embraer va commencer la livraison de son E190-E2 en mars.

    Pour rappel, initialement il y avait cinq ans d’écart entre le C Series et l’E-jet E2. Aujourd’hui l’écart n’est plus d’un an. En conséquence, le C Series doit monter en cadence vite ou bien il doit confronter une concurrence assez difficile.

    Personnellement je suis content que le prix d’action de Bombardier a augmenté de beaucoup. J’ai gagné presque neuf mille dollars canadiens en une seule journée.

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    • Gros Minet

      La plainte était tout d’abord sans fondement. On peut se demander s’il y a eu tractation derrière les portes closes. Moi je pense que oui parce que certains représentants de la division militaire de Bowing ont commencer à devenir agressifs contre leur collègues de la division commerciale.

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  • Gros Minet

    Je sais que Delta avait mentionné à l’ITC qu’elle ne prendrait que des CSeries assemblés aux USA mais je ne sais pas si c’est sérieux au point qu’ils devront le faire. Chose sûr, si BBD est obligé de construire aux USA dîtes adieux à la deuxième usine à Mirabel.

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  • MarcelC.

    Ma petite interprétation de ce qui vient d’arriver :
    L’effet des représentations canadiennes et internationales se fait sentir. Je crois que les Américains commencent à réaliser les bénéfices réels du libre-échange vs le protectionnisme. Trump a soufflé le chaud et le froid à Davos et laisse entendre maintenant qu’il serait prêt à reconsidérer l’adhésion au PTP. Ils ne veulent pas simplement regarder passer le train. Dans un tel contexte, l’administration américaine aurait été mal avisée de ne pas annuler la plainte de Boeing. Ce faisant, ils cherchent à démontrer une capacité à faire des compromis et à respecter les règles : choses essentielles dans tout partenariat.
    Alors qu’il y a unanimité à l’ITC et que tout le monde semble applaudir la décision, Boeing ne lâche pas le morceau… c’est dommage pour eux, ils se peinturent dans le coin.
    Concernant la ligne d’assemblage à Mobile :
    BBD et Airbus n’ont pas vraiment le choix de procéder.
    1- On est en mode sous-production avec une seule FAL à Mirabel.
    2- Dans un futur très proche, Boeing peut relancer d’autres plaintes qu’il serait plus facile à contrer. Par exemple, le CS100 n’entre pas en compétition directe avec le 737-700, ce qui ne serait peut-être pas le cas avec le CS300.

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    • Gros Minet

      La nouvelle usine justifiera le CS500. Un «cash call» sera fait et Airbus augmentera sa part dans le programme jusqu’à tout ramasser.

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    • MarcelC.

      Sur l’ALÉNA, un bémol :

      Wilbur Ross, secrétaire américain du Commerce, a dit « La décision démontre l’efficacité de notre système d’équilibre des pouvoirs ».

      Il ne faudrait pas conclure à l’abandon du chapitre 19 pour autant. Le maintien de cette clause est plus important encore que le règlement du cas Boeing/BBD.

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  • Nicolas

    Moi je crois toujours qu’il y a eu des tractations, du genre « vous les fabriquez chez nous et on rejette la plainte » .

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    • Gros Minet

      C’est très possible mais c’est pas Bowing qui en profite.

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      • Nicholas

        et bien, la plainte étant annulé, Boeing pourra participer aux appel d’offres canadiens sans pénalités.

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        • Maxime

          Je ne crois pas. Ce n’est pas parce que la plainte est rejetée que Boeing l’a lui même retirée. Il reste un agresseur vis à vis le gouvernement canadien

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        • Si Boeing ne tente pas d’autre coup fourrer comme cette plainte,je pense les militaires canadiens ont de très bonnes chances voler dans quelques années dans des Super Hornet touts neufs. D’ici la il aura une élection fédéral. La question va surement être poser aux différents partis politiques.

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          • Gros Minet

            Le prochain coup fourré viendra du congrès …

        • Gros Minet

          Bowing sauve les meubles sans plus. Ça va laisser des traces en supplément.

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        • André Allard

          T’a pris sa où? la clause canadienne n’est pas encore écrite, il suffit la clause de cette manière par exemple: « n’a pas causé de tort et ou ne tentera pas de causer du tort à l’industrie canadienne ». EN plus Boeing pourrait décider de déposer une plainte devant d’autres instances.

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          • Nicholas

            Le gouvernement canadien n’a pas avantage à s’acharner sur Boeing, de plus ça déplairait grandement aux gouvernement américain si c’était le cas. Je suis à peu près sur que la clause en question n’apparaîtra même pas dans l’appel d’offres. Boeing vient de trouver une porte de sortie honorable, je ne crois pas que ça ira plus loin, on le saura d’ici 30 jours.

            Et qu’on le veuille ou non, Boeing offre certains produits indispensables pour les militaires que les autres n’offres pas, particulièrement en matière de patrouille maritime et d’hélicoptères lourds. Faudra un jour ou l’autre faire affaire avec eux.

          • André Allard

            « Boeing vient de trouvé une porte de sortie honorable », là Nicholas je suis surpris par ton interprétation de la situation dans laquelle Boeing se retrouve. Tous s’entendent pour dire que Boeing a perdue un point c’est tout. Si comme tu le prétend il y a eu des tractation secrètes autours de cette décision, alors comment expliquer que le gouvernement canadien a déposé une plainte devant l’OMC?. Tous s’attendait à une décision favorable à Boeing. Relis bien le communiqué de Boeing, c’est le texte d’une compagnie qui vient de perdre.

          • Nicholas

            Évidemment que Boeing vont dire qu’ils sont déçu et contre la décision, mais au final il n’y avait pas d’autre façon de s’en sortir et d’ici 30 jours ils vont annoncer qu’il ne feront pas appel.

            Pour moi ce n’est pas un hasard si Airbus et Bombardier ont déclaré que la FAL de Mobile allait se faire peu importe le verdict une heure avant l’annonce de l’ITC.

          • André Allard

            LOL 😉 alors si jamais Boeing va en appel et ou encore dépose de nouvelles plaintes devant d’autres instances, tu me donne la permission de te rappeler ton affirmations? 😉

          • Nicholas

            Oui il m’arrive souvent de me tromper. Boeing sait très bien qu’aller en appel d’une décision de l’ITC est presque impossible à gagner, je crois même que ce n’est jamais arrivé.

          • André Allard

            Je ne passe pas que Boeing va aller en appel non plus, mais je crois que dans les semaines à venir les dirigeants vont évaluer leurs autres recours légaux. La bonne nouvelle c’est que cela sera beaucoup moins expéditif qu’avec l’ITC, va va prendre du temps avant que cela ne se règle.

  • Je crois que tout simplement Boeing a perdu parce qu’a sa face même cette plainte n’avait aucun motif sur les quels les commissaires aurait pu trancher en faveur de Boeing. Ce qui a peut-être aider un peu Bombardier a avoir une décision ÉQUITABLE baser sur des faits plus que contestables inscrits dans la plainte,c’est que les 4 commissaires n’avaient pas été nommer par l’administration de D.Trump. Donc ces messieurs ce sont peut-êtres sentis plus libre de rendre une décision équitable baser sur des donnés réelles et vérifiables. Trois commissaires ont été nommer par B.Obama et un par George W. Bush dans des gouvernements précédents. Deux sont d’allégeances démocrates et deux d’allégeances républicaines. SI ces messieurs sont remplacer dans les prochaines semaines par des commissaires d’allégeances plutôt » TRUMPISTE » on pourra dire que Bombardier la échapper belle.

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  • André, Tu penses quoi que tes impôts vont servir à créer 500 bonnes jobs CSeries aux USA?

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    • Maxime

      Je ne suis pas sûr, mais je pense que la ligne dalabama ne fournirait que 35 avions par année au maximum. Donc pas de quoi fouetter un chat..

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    • Gros Minet

      Je vais répondre pour Mr Allard: Ils appellent ça du libre-échange à sens unique …

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    • Francois B.

      Le problème est qu’ils se sont engagés à construire l’usine à Mobile même si la plainte était rejetée. Pour la suite des choses, ils perdraient énormément de crédibilité s’ils revenaient sur cet engagement. Il faudra que Québec reste vigilant et fasse pression pour que toute la production pour les clients hors USA reste à Mirabel.

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    • Claude Boulay

      Concernant l’usine de Mobile, présentement il assemble 4 avions par mois. Pour le CSeries, la cadence sera probablement de 2 par mois au plus, donc 24 par année.
      De plus les 4 commissaires dévoileront au début du mois les détails de leurs décisions et il y aura surement des indications sur l’assemblage des avions de Delta. Airbus et Bombardier devront se soumettre aux directives des commissaires.
      Je pense qu’ils permettront a Delta de prendre livraison de ses premiers CS100 de Mirabel au printemps en attendant que Mobile soit prête.
      Mobile fait parti de l’équation de la décision des Américains.
      La monté en cadence a Mirabel se fait lentement si bien que Delta ne prendra livraison entre 6 et 10 avions au max.
      Jet Blue a manisfesté son intention d’acheter des CSeries. United a cancellé ses 737-700 et achètera probablement des CSeries pour ne pas se laisser distancer par Delta et Jet Blue. Air France-KLM achèteront surement des CSeries. Bref Mobile ne sera pas de trop et devra avoir une cadence de 4 par mois. Il se pourrait que les commissaires suggèrent un pourcentage des commandes US soient faites a Mobile comme pour la famille des A320.

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      • Gros Minet

        $300 millions pour usine à deux avions par mois ??? Ça me semble cher.

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  • BernardP

    La ligne d’assemblage de l’Alabama présente d’autres avantages pour Bombardier: Absence de syndicat, évitant de paralyser la production de C Series en cas de conflit de travail à Mirabel; salaires des employés moins élevés qu’à Mirabel.

    D’un autre côté, un problème politique se pose pour les gouvernements du Québec et du Canada qui n’auront pas les retombées sur l’emploi espérées lors de l’octroi des aides financières pour le C Series.

    Les partis d’opposition ne manqueront pas de blâmer les gouvernements. Pour sauver la face, ces aides financières pourraient être remboursées par anticipation.

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    • Gros Minet

      Les employés à Mirabel devront rester tranquille maintenant qu’il y a une menace de tout au moins de ne plus investir dans un agrandissement par exemple.

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  • François Bouchard

    C’est une grosse surprise cette décision! Vraiment grosse et très surprenante dans le contexte que l’on connait aux USA. Elle enlève un poids énorme mais je serai rassuré que quand j’apprendrai que Boeing laisse tomber pour de bon et que les éventuels appels ne se matérialisent pas.

    Maintenant la suite: Est-ce les prochains mois seront plus positifs? OUI.

    Est-ce que tous les problèmes sont réglés ou BBD a-t-il plus de cash dans ses coffres? NON

    Ils sont toujours incapables de produirent ces foutus avions en nombre raisonnable, en retard dans tous leurs livraisons et je ne vois pas comment ils peuvent mettre en fonction une nouvelle ligne de production à l’autre bout du continent alors qu’ils sont incapables de faire rouler celle qu’ils ont déjà dans leur propre jardin.

    Donc, oui une maudite bonne nouvelle! Mais une fois les bulles de champagne passées, on a toujours les mêmes problèmes de fond. Quant aux CS500, ils en ont déjà plein les bras avec leurs problèmes actuels, çs doit loin dans leurs priorités.

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    • Gros Minet

      C’est maintenant assez clair qu’il y eu un deal entre le rejet de la plainte et la construction d’une usine aux USA. Cette usine n’a aucun sens et une plainte de ce type qui est rejetée c’est sans condition ultérieure.

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  • La ligne d’assemblage des C Series prévu au USA a surement donner de la crédibilité a Bombardier/Airbus auprès des politiciens américains. Mais je pense plutôt que c’est uniquement une décision d’affaire qui a du être annoncer plus tôt du au dépôt de la plainte boeing. Si on regarde bien la stratégie d’Airbus depuis peu qui consiste à assemblé des avions dans des pays tiers. Déjà des lignes d’assemblages aux Usa et Chine et autres à venir surement. Étant donner la tendance nouvelle dans certains pays a favoriser une production sur place pour donner accès au marché intérieur quand il s’agit d’achat de bien fait par des sociétés publiques ou para-publiques et gouvernementals. Vos mieux ce préparer pour faire face a cette nouvelle tendance protectionniste. L’administration de D. Trump est un exemple patent il va sans dire. J’ai lu sur un site Russe en 2017 que le gouvernement a présenter au parlement un projet de lois qui veut forcer les transporteurs Russes dont le gouvernement est actionnaires majoritaires a acheter des avions fabriqués ou assemblés en russie seulement. Il est prévu que le projet de lois soit adopter en 2018 si le gouvernement ne change pas d’idée. Pour des avionneurs vos mieux êtres près. C’est pour sa que je pense que plainte boeing ou pas, bombardier/airbus aurait quand même construit cette ligne d’assemblage au usa pour le C Serie.

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  • MarcelC.

    Personnellement, je crois que Mirabel et Mobile sont maintenant liés. C’est très décevant de voir qu’on perd une partie très importante d’emplois à Mirabel sur la CSeries; tous les Québécois souhaitaient ça, c’était l’avenir de notre aviation commerciale.

    À partir de maintenant, à cause de la plainte de Boeing, Mobile assurera l’accès au marché américain dont on ne peut absolument pas se passer. L’accès à ce marché garantit la pérennité du projet entier (ça sécurise les acheteurs et ça nous protège de Boeing). Pas de Mobile = pas de marché américain, pas de marché américain = pas de Mirabel. Si nous continuons à produire des avions CSeries chez-nous à Mirabel, c’est parce que BBD et Airbus peuvent pénétrer le marché américain avec Mobile.

    Lorsque le partenariat BBD/Airbus sera bien ficelé, les problèmes de production se régleront. On va passer à la vitesse supérieure.

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    • MarcelC.

      C’est la nouvelle facture des bonbons M&M : Mirabel&Mobile, Sweet home PQ Alabama! 😉

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  • MarcelC

    Il faudrait vérifier ça, mais je crois que pour des raisons techniques, on ne puisse pas alterner sur une même FAL la production d’appareils destinés aux Etats-Unis avec d’autres destinés à un autre marché. Si on débute la production pour Delta à Mirabel, il faudra produire les 75 appareils les uns à la suite des autres, sans interruption. Est-ce juste?

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    • André Allard

      C’est faut, les commandes ne sont jamais exécutés en entier avant de passer à une autre. La cédule de production originale pour 2019 prévoyait des livraisons en alternances à Delta et Air Canada. Les différence ce situent plutôt d’un client à l’autres selon les options choisies et l’aménagement intérieur spécifique de chacun d’eux.

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      • MarcelC.

        Les appareils d’Air Canada voleront aux USA et devront avoir la même conformité que ceux de Delta. Je crois qu’il s’agit d’un système de filage pleine longueur d’un certain type qui doit répondre à une exigence de la FAA.

        Mais, je me fierai à ta réponse…

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        • André Allard

          Les avions d’essai C Series avaient tous le même câblage et sont certifiés par Trasnport Can, la FAA et l’EASA. Avoir une certification avec des câbles différents (ou tout autre système) sa coûte extrêmement chère, alors les constructeurs s’assurent que chacun des systèmes d’un nouvel avion rencontre les normes les plus sévères. Ainsi si un pays A à une norme plus sévère en matière d’inflammabilité et bien c’est cette norme qui sera rencontré. Puis si un pays B a une norme plus sévères pour l’efficacité des freins, et bien c’est cette norme qui sera rencontrée et ainsi de suite. Mais en générale on peut dire que les normes sont très identiques.

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          • MarcelC.

            Il semble que j’ai été mal informé.

            Merci André.

          • Gros Minet

            Si l’avion rencontre que les standards minimum d’un endroit ne pourra pas voler/être vendu dans un autre endroit avec des standards plus élevés.

  • tom Laflamme

    J’ai surtout hâte d’avoir un tableau plus complet.

    Le plan en Alabama enlèvera la nécessité de construire un autre bâtiment à Mirabel et partagera les risques de tout concentré sa production a un même endroit.

    Mais ce qui me laisse le plus perplexe c’est la vue d’ensemble et les questions qui s’y rattachent:

    – Si on ferme Downview, ou seront assemblé les différents programmes qui y sont présentement?
    – Qu’en est il de la production des CRJ? Fin de programme en vue?

    Ces deux questions implique de fort mouvement de main d’œuvre, comme celle-ci est plutôt rare et assez difficile à recruter j’ai hâte de voir le plan maître que M. Bellemare à en tête.

    Répondre
    • « Le plan[t] en Alabama enlèvera la nécessité de construire un autre bâtiment à Mirabel. »

      Non, cela n’a rien à voir. Un nouveau bâtiment à Mirabel est requis pour compléter la première ligne d’assemblage et non pas pour en construire une deuxième.

      Ce qu’il faut comprendre est que la ligne d’assemblage du C Series à Mirabel est divisée en deux parties. La deuxième partie, là où se réalise la finition après l’assemblage structural effectué dans la première partie, est temporaire.

      Une ligne de finition permanente est requise afin de libérer l’espace pour les activités de Pré-envol et les livraisons qui ont présentement lieu au même endroit que les activités de finition. Autrement dit, en l’état actuel des choses les opérations sont amalgamées avec l’assemblage. Et c’est le bordel!

      Le problème est que Bombardier n’a pas l’argent pour construire cette ligne de finition. Par contre ils ont trouvé l’argent pour construire une ligne d’assemblage aux États-Unis, qui elle est complètement inutile.

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      • Guillaume

        Attendez un peux.
        Le partenaria avec airbus n est toujours pas signe, et jusqu a vendredi, le cseries etait probablement percu par airbus comme un investissement incertain. Surtout qu ils avaient en 2017 pas mal de problemes a regler chez eux. Chez leur fournisseurs surtout.

        Maintenant que les problemes chez eux sont regles, et que le ciel se degage pour le cseries, tout va s’accelerer.

        Si airbus y crois ils investiront.

        Répondre
        • « Si Airbus y croit ils investiront. »

          Airbus n’investira pas un sous dans le C Series avant environ cinq ans je crois. C’est dans le contrat de la prise de participation. D’ici là tous les frais seront assumés par Bombardier qui, dois-je le rappeler, était en faillite technique avant l’intervention des gouvernement québécois et canadiens, ainsi que l’investissement de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

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          • MarcelC.

            C’est un point intéressant. Normand, est-il possible d’avoir un lien nous permettant de voir le contenu du « contrat de la prise de participation » d’Airbus/BBD?
            Dans le communiqué de presse de BBD du 16 octobre 2017, on parle d’un engagement jusqu’à concurrence de 350 millions pour BBD à l’intérieur des trois premières années. Pour l’excédent, la formulation est la suivante : » tout besoin en trésorerie supplémentaire pendant cette période devant être couvert à égalité par les actionnaires porteurs d’actions de catégorie A à concurrence de leur participation respective. » Airbus détient-elle, ou détiendra-t-elle, des actions de catégorie A? Je pense que le contrat prévoit ça.

          • @Marcel C.

            Je n’ai jamais vu le contrat en question et n’en connais pas les détails. Cependant je peux affirmer que Airbus ne mettra pas un sous dans le holding avant plusieurs années. Je dirais pas avant 3 à 5 ans. C’est la raison pour laquelle l’usine de Mobile est entièrement à la charge de Bombardier. Mais ne me demande pas où ils vont trouver l’argent. Peut-être en vendant Downsview, comme le suggère André.

          • André Allard

            La valeur des terrains est la frime dans le jeu de BBD, mais je te dis que ca vaut très chère.

    • J’ai lu l’article en question et en voici deux extraits:

      Extrait 1: « The decision comes as a surprise to many, including aerospace analysts, not because market assessment and expertise support in any way that Boeing did suffer or would suffer damages, but because the Boeing sphere of influence reaches far and there is a current political climate in the US that favors American companies any day over foreign counterparts. »

      Extrait 2 « I did not expect that the ITC would deny Boeing’s claim, not because I think Boeing had a valid point but because the political system in the US now more than ever would favor a US company over any other company. »

      L’auteur de cet article, Dhierin Bechai, pense comme moi mais dit exactement le contraire. Je m’explique.

      De toute évidence Bechai croit à l’ingérence politique. Cependant il le fait en pensant que si ingérence il y avait eu cela aurait été au profit de Boeing. Moi je pense plutôt qu’avant la décision du ITC il y a probablement eu des tractations à très haut niveau qui ont impliqué plusieurs gouvernements et plusieurs compagnies, et que le but était d’amener une usine d’assemblage aux États-Unis, ce qui est beaucoup plus payant politiquement que d’intervenir en faveur de Boeing qui défend une cause indéfendable.

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