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C Series à Billy Bishop, Rob Deluce garde espoir

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Au cours d’une entrevue qu’il a accordée au Financial Post jeudi dernier, le président et chef de la direction de Porter Airlines, M. Rob Deluce, a mentionné qu’il croyait toujours en la possibilité de faire atterrir des C Series à l’aéroport de Billy-Bishop. En fait pour M. Deluce la question n’est pas tellement de savoir s’il y aura des C Series à Billy-Bishop, mais plutôt quand ?

 

M. Deluce a mentionné que la situation financière de Porter Airlines était excellente puisque la compagnie dispose de bonnes liquidités et n’a aucune dette. Il a rappelé que Porter avait versé un dépôt à Bombardier lors de la signature du contrat et qu’il n’est pas question de le récupérer.

 

Pour lire l’entrevue dans le Financial Post, cliquez ici.

 

Suite à la lecture de l’article, j’ajouterais que M. Deluce avait encaissé la décision de Marc Garneau de ne pas permettre la venue du C series à Billy-Bishop avec beaucoup de retenue en 2015. Sa patience pourrait bien être récompensée surtout si les gouvernements de l’Ontario et du Canada devaient passer du rouge au bleu lors des prochaines élections. Le fait que Porter n’a toujours pas récupéré son dépôt sur sa commande de C Series est une preuve solide de la détermination de M. Deluce à obtenir le droit de faire atterrir des C Series à Billy-Bishop.

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16 avis sur “C Series à Billy Bishop, Rob Deluce garde espoir

  • Sauf que l’entente tripartite n’inclue pas le gouvernement provincial, ça ne changera pas grand chose.

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    • André Allard

      Et les représentations d’un gouvernement provincial conservateur face à un gouvernement fédéral conservateur tu en fais quoi?

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      • Sauf que c’est loin d’être fait encore au fédéral et même pas sur que les conservateurs voudront dépenser 1 milliards pour allonger la piste. Faut ensuite convaincre la ville et les autorités du port. À moins qu’ils utilisent la piste actuelle, mais encore il faut l’accord des trois parties et il y a beaucoup d’opposition.

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        • André Allard

          Le conseil municipal de Toronto et le port de Toronto sont d’accord avec le projet, le beaucoup d’opposition au quel tu fais référence provient des écologistes et d,un groupe de résidents riverains du lac Ontario.
          En 2015, Marc Garneau avait pris tout le monde par surprise en annonçant sur Twitter qu’il ne donnerait pas son accord afin de modifier l’entente qui interdit les avions à réaction à Billy-Bishop.

          Billy-Bishop est un aéroport privé, c’est au propriétaire de financer les investissements pour l’agrandissement. Cela fait plus de 25 ans maintenant que le gouvernement canadien nia pas réinvestit un seul sous dans les aéroports de Vancouver, Calgary, Edmonton, Hamilton, Toronto,Ottawa, Montréal, Québec et Halifax et cela ne les a pas empêchés de prendre de l’expansion. Même que ses aéroports versent tous un loyer au fédéral, pour ADM il s’est élevé à 60 M$ en 2017. Pour Billy-Bishop, je ne peut affirmer avec certitude depuis quand l’aéroport n, est plus sous la gestion de Transports Canada.

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        • Gros Minet

          En fait, c’est Air Canada qui ne veut pas voir de CSeries à Billy-Bishop. Ils ont payé les libéraux pour ce faire. Avec les conserves, ce sera plus difficile.

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        • Gros Minet

          $1 milliard c’est beaucoup mais ce sont les passagers qui paieront. C’est quand même moins cher que d’agrandir Pearson. À Québec YQB, ça coûte plus de $40 par passager. Ça monte vite à ce prix.

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  • D’après ce que j’ai vu pour l’aéroport de Neuville au Québec , le seul pouvoir sur les aéroports reviens au Fédéral. Le provincial et municipal n’ont pas réussi à interdire la construction de cette aéroport. Alors probablement que seul le fédéral aura le pouvoir de décider si oui ou non les CSeries vont atterrir à Bishop ou pas.

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    • André Allard

      Pour Billy-Bishop, c’est une entente entre le gouvernement canadien, la ville de Toronto et la Port of Toronto authority qui interdit la venue d’avions à réaction sur l’ile fe Toronto. Pour modifier l’entente, il faut l’accord des trois parties et en 2015 Marc Garneau a pris tout le monde par surprise en annonçant sur son compte Twitter qu’il refusait de modifier l’entente.

      Maintenant, pour ce qui est du pouvoir de représentation du gouvernement provincial; en politique il ne faut jamais sous-estimer l’influence d’un gouvernement de niveau inférieur nouvellement élu avec une forte majorité. Si le 7 juin prochain Doug Ford est élu avec un fort % d’appui, il sera périlleux pour les libéraux fédéraux de lui tenir tête.

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      • louis martineau

        John Tory actuel maire de Toronto a été député progressiste conservateur au provincial. Et aussi ex-chef du Parti Progressiste Conservateur de l’Ontario. Au fédéral le Parti Conservateur du Canada a laisser tomber le mot « progressiste » il y a plusieurs années. Mais touts ces partis progressistes conservateurs provinciaux partages sensiblement la même idéologie que le Parti Fédéral surtout sur l’économie et l’entreprise privé.

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  • Plein gaz

    Porter à le contrôle de l’aéroport, Air Canada avec seulement 30 slots ne peut pas rivaliser avec Porter sur ce site.
    Porter is the main carrier operating out of Billy Bishop, with 172 of the 202 landing slots allocated to the airline.

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    • Gros Minet

      C’est pour ça qu’Air Canada a payé les libéraux et autres instances pour bloquer le projet.

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  • Il faut rappeler que lorsque les Conservateurs étaient précédemment au pouvoir, ils ont eu l’occasion de réouvrir l’entente tri-partite pour permettre ce que demande Porter. Mais, paralysés par la peur de déplaire aux écolos, ils ont tergiversé et renvoyé la balle à d’autres… jusqu’à ce que que M. Trudeau, dit Le Vert, prenne l’initiative de bloquer le projet, sous la pression du lobby « No Jets. » Il faut rappeler aussi que M. Garneau avait manifesté une ouverture, jusqu’à ce qu’il change soudainement d’idée, certainement après un coup de fil de son patron.

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    • André Allard

      Le problème avec Marc Garneau, c’est qu’il voulait le ministère de l’environnement. Il n’a jamais voulu des Transports, il est incapable de défendre cette industrie.

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  • Après la lecture de nombreux documents à propos de nos défuntes cie aérienne qui ont fait affaires dans le ciel canadien. J’arrive à la conclusion que Porter ne concédera pas la moindre opportunité qu’une Cie rival puisse obtenir une slot de sa part pour utiliser l’aéroport de Billy Bishop.

    En bref lire ce texte
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Robert_Deluct

    j’attire votre attention sur ceci:
    airport being used by Air Canada Jazz and evicted them

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    • André Allard

      Ouais, mais disons qu’Air Can n’y tenait pas tant que ca à Billy-Bishop et ne voyait pas comment rentabiliser la seule liaison à l’époque qui était avec Ottawa. Rob Deluce a vu le potentiel de cet aéroport et avec un groupe d’investisseurs il l’a relancé avec l’aide de Porter.

      Si Air Canada n’a plus beaucoup de slot à Billy-Bisho, c’est bien par sa propre faute et le manque de vision des gestionnaires à l’époque où le raton laveur a envie l’île.

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