Bombardier, veut réduire sa dette à 3 G $ en 2025
La direction de Bombardier a publié ce matin les grandes lignes de son plan stratégique d’ici 2025. C’est à partir de 9 heures ce matin qu’elle présentera les détails aux investisseurs.
La dette
À la fin de 2020, la dette totale de Bombardier a dépassé les 11 G $. Depuis la vente de la division transport à Alstom, ses liquidités sont d’environ 5, 4 G $. En février, la compagnie a remboursé un premier prêt de 750 M $. La compagnie entend également rembourser un prêt de 1,5 G $ qui vient à échéance en 2021 et un autre de 1,7 G$ venant à échéance en 2022. L’objectif est d’arriver à réduire la dette à plus ou moins 3 G $ en 2025.
La rentabilité
Pour atteindre ses objectifs de remboursement de la dette, Bombardier doit absolument faire des profits au cours des prochaines années. La compagnie anticipe un chiffre d’affaires de 7,5 G $ en 2025 et une marge bénéficiaire de 1,5 G $. L’objectif est ambitieux puisqu’il s’agit d’une marge de 20 % pour l’ensemble des produits. L’un des points importants pour atteindre cet objectif est le programme de réduction des coûts de production. Ce programme de réduction prévoit des économies annuelles et récurrentes de 400 M $ en 2023
Bombardier veut également faire passer la part des revenus après vente dans le bilan de 18 % à 27 %. Ces revenus étaient de 990 M $ en 2020 et ils doubleraient à 2 G $ en 2025 selon cette prévision. C’est une très grosse augmentation et il faudra voir comment Bombardier entend y arriver. Mais si cet objectif est rencontré, la rentabilité de la compagnie est pratiquement assurée.
Le fabricant rappelle que la courbe d’apprentissage du Global 7500 continue sa progression. Pour l’instant, la fabrication de ce modèle est toujours déficitaire. Mais à partir de la deuxième portion de 2021 le programme Global 7500 va générer des profits. La direction prévoit que le coût unitaire baissera de 20 % entre le 50e et le 100e appareil. Par la suite le Global 7500 sera une importante source de profits pour le fabricant.
Les ventes d’avions neufs
Bombardier anticipe une légère augmentation des livraisons au cours de 2021. Toutefois, elle anticipe qu’il faudra plusieurs années pour revenir au niveau d’avant la COVID-19. Pour le moment, la compagnie préfère éviter de spéculer sur une hausse potentielle des ventes dans l’aviation d’affaires.Les Ailes du Québec publiera une analyse d’ici demain en tenant compte des détails fournis lors de la présentation d’aujourd’hui.
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En regardant la présentation, Bombardier parle d’un endettement net de 3X en 2025 (dette à long terme – trésorerie divisé par RAIIA ajusté). Donc si on on prévoit un RAIIA de 1,5 B$ et un flux de trésorerie de 500 M$ en 2025, la dette devrait être autour de 5B$. Non?
Dette (5) – Trésorerie (0,5) divisé par RAIIA (1,5) = 3
Je dois vérifier une chose et je te reviens avec la réponse.
5 G $ c’est la dette nette mais j’attend une réponse de BBD afin de savoir si cela inclue le déficit du fond de pension.
En lisant l’article j’ai comme l’impression que la direction n’a pas appris se ses erreurs passés, c’est à dire avoir des objectif plus réalistes afin de les atteindre, il vaut toujours mieux annoncer moins et faire mieux que le contraire, et pourtant c’est ce que fait Bombardier quand il conçoit un nouvel avion, les performances à la livraison sont toujours meilleurs que les promesses faites lors du développement.
Étant du milieu financier, je confirme qu’il s’agit d’un ratio d’endettement et que la dette serait de 4.5-5G.
BBD a encore plusieurs investissements à faire pour les centres de services à établir et ne générera pas assez de flux positifs d’ici là pour baisser en même temps sa dette à 3G
Une chose est sûre, Bombardier devra très bien exécuter avec le Global 7500 parce que la compétition sera de plus en plus féroce avec l’arrivée du G700 et du lancement dans quelques mois du prochain Falcon.