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Bombardier : un plan résilient

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Le PDG de Bombardier, M. Éric Martel, a fait une allocution hier devant le Cercle canadien de Montréal. En passant, la dernière allocution d’un président de cette entreprise devant les gens d’affaires de Montréal remonte à des lunes. Sa sortie d’hier est une indication de son désire d’occuper plus d’espace sur les tribunes publiques.

Les bases du plan stratégique

Dans sa présentation aux gens d’affaires, M. Martel a repris les grandes lignes du plan stratégique de Bombardier. Cliquez ici pour voir la présentation. La rencontre des objectifs lors de plusieurs trimestres consécutifs a redonné une certaine confiance au milieu financier. Durant l’échange avec les médias qui a suivi sa présentation, M. Martel s’est fait questionner sur la possibilité d’un ralentissement économique. En effet, le risque d’inflation fait peser une menace sur l’économie en générale et sur la reprise de l’aviation d’affaires. 

M. Martel a expliqué que pour réussir son plan stratégique, Bombardier n’a pas besoin de croissance. La production actuelle de 110 à 120 avions par année est nettement suffisante. De plus, la compagnie a investi et continue d’investir dans les services après-vente. En ce moment, des travaux de construction ou d’agrandissement sont en cours à cinq endroits sur la planète. Donc même si l’aviation d’affaires stagne dans les prochaines années, les revenus des services vont augmenter avec les nouvelles installations. 

Les résultats du troisième trimestre

C’est le 28 octobre prochain que Bombardier dévoilera ses résultats du troisième trimestre. M. Martel a été vague sur la question des résultats financiers à venir, mais : l’aviation d’affaires vient de connaître la meilleure saison estivale de son histoire. Pas besoin donc d’être un devin pour comprendre que les résultats financiers de l’avionneur seront bons. Bien entendu, c’est du côté des services après-vente que les résultats seront les plus à la hausse. Pour ce qui est de la fabrication, le troisième trimestre inclut toujours l’arrêt de production statutaire et est donc au ralenti. 

L’usine 1

Pour ce qui est des anciennes installations de Canadair, le dossier suit son cours auprès des autorités municipales. Bombardier a besoin que les changements de zonage soient complétés avant d’agir. 

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18 avis sur “Bombardier : un plan résilient

  • louis martineau

    On dirait que le pdg est bien en selle et semble avoir tracer un itinéraire qui tient compte du développement du marché en expansion des business jets qui progresse et peu aussi régresser certains mois selon les données économiques générales de l’économie mondiale. Lentement mais surement, Bombardier inc est en voie de réaliser l’impossible, contenu de la « saga » financière de 2010 à 2020 de ce que je comprend.

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    • Jean-guy

      Bombardier va probablement demander de l’argent du provincial et fédéral. Quelle compagnie de MERDE!!!!

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      • Malheureusement il as beaucoup trop de gens qui pensent comme lui ils aimeraient mieux donner à un compétiteurs qu’ elles belles logiques

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        • André Allard

          Un nouveau programme d’avions prend toujours plusieurs années à rentabiliser après son entrée en service. Ainsi, depuis juillet 2018, c’est Airbus qui couvre les pertes en plus d’investir dans la pré-FAL. Si Bombardier avait conservé le C Series, il faudrait ajouter un autre 2 G $ à sa dette et le programme serait toujours déficitaire ce qui veut dire la compagnie n’aurait pas les moyens de payer les intérêts de sa dette.

          Les gouvernements Canadiens et Québécois ont refuser de soutenir Bombardier et c’est pour cette raison que le C Series est entre les mains d’une compagnie étrangère. Si Bombardier avait eu droit au même soutient qu’Airbus et Boeing, le C Series n’aurait pas changé de nom.

          Pleurnicher sur le passer et sur ce qui n’est pas arrivé ne changera rien. J’aimerais savoir qu’elle est votre solution.

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          • Tout à fait d’accord et nous allons viser le future, j’ai lis une idée fortement intéresante dans la section BBD chez Stockhouse.

            Donc, la première chose à faire est de poursuivre AB et BA pour :

            1- Avoir reçu des financements illégaux de ses gouvernement. Pas compliqué car les deux ont été déjà sanctionnés par le tribunal de la OMC.

            2- Pratique monopoliste et nuire à la compétition en vendant leurs avions en dessous des prix de fabrication pour étouffer BBD.

            3- Avoir déployé toute une campagne de mensonge en dénigrant la CSéries, sachant (avec plein de jalousie) que c’est le meilleur avion construit depuis 40 ans. Pour quoi on vend encore des modèles conçus dans les années 60 et 80?

            J’ai me souviens aussi que nous tous avons payé la nouvelle ligne assemblage en Alabama.

          • Nicolas

            Une compagnie privé ne peut porter plainte devant l’OMC, ce sont les gouvernements qui le font. La bataille Europe/US à l’OMC a duré 15 ans et s’est terminé en match nul alors bonne chance Canada.

          • André Allard

            Du point de vue économique, le Canada est un poids plume et le G6 ne se prive pas de déposer des plaintes contre le petit pays sympathique lorsque cela convient. À cela il faut ajouter le manque de volonté politique à s’affirmer et défendre les industries importante sur le plan international.

      • Frédéric

        Mon pauvre Jean-Guy avec de belles altitudes comme tu as, je comprends maintenant qu’il y a tant ici au Québec qui sont jaloux des compagnies comme Bombardier. Tu aurais intérêt à être fier au lieux de dénigrer ceux qui réussit et informe-toi avant d’écrire ce genre de commentaires.

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      • Pierre

        Cher Jean-Guy: Bombardier rapporte aux différents niveaux de gouvernement approx 600M/année en revenus fiscaux de toute sorte. C’est le cas aussi de tous ses compétiteurs qui se font grassement supporter financièrement par leur gouvernement respectif. Ils ont compris, eux, que c’était payant à la fin de la journée de soutenir ces entreprises. Malheureusement, les gens comme vous ne comprennent pas ça encore ici au Québec. Peut-être un jour.

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  • Sylvain Tanguay

    Ce M. Martel, toute un visionnaire. Ouiii, le Global est là, mais surtout, faire son plan d’affaire en fonction d’une FORTE augmentation du service après-vente, je lui lève mon chapeau.

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  • Dans les médias, les gens n’arrivent à comprendre tout l’effort gigantesque du point de vue tecnique et financiere pour déveloper un nouvel avion conforme aux nouvelles regles de sécurité de plus en plus exigeantes.

    Sur le site LeehamNews, nous pouvons lire des commentaires de respect et d’éloges sur le travail accompli par BBD:

    It’s ironic that just a few years ago Bombardier were struggling and now this aircraft is proving to be a hot commodity but for new owner Airbus. I doubt that Airbus could have anticipated how significant the popularity of the A220 family would prove to be. Building a production line takes time and money. An acquaintance who does aircraft acceptance for a major told me a couple of years ago that the A220 was the best aircraft he had accepted with the shortest punch list.

    I hope its a huge success. BBD may have been foolish in the reach, but they did the right part making sure it was technically a success.

    Boeing who should know better messed up big time on the MAX and it was not even a new aircraft.

    It is ironic to consider that, while Airbus was unsuccessful with the largest passenger aircraft ever produced, it is with a much smaller aircraft engineered by a Canadian aerospace company.

    “We have told Airbus for a long time that we would be very interested in a stretched A220 as an A320 replacement, but discussions are preliminary so far,” said Ben Smith, CEO of the Air France/KLM group, in Paris.

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  • A mon avis, Bombardier a encore trop de gras. Il faut qu’ils coupent dans les rangs des gestionnaires à tous les niveaux.

    C’est une armée mexicaine.

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  • On jase-la mais sur tout, on donne des idées à notre PDG afin de refaire la crédibilité et le lustre de BBD (le maitre d’œuvre), valoriser l’ingénierie québécoise et faire avancer vers le future à vitesse grande V notre compagnie et par ricochet la grappe aérospatiale du Québec et du Canada malgré l’abandonne d’autrui.

    Je ne parle pas de porter une pleinte â l’OMC (ce n’est pas un affaire entre les pays), je parle d’une poursuite anti-monopole (entre compagnies) pour harcèlement et voie de fait contre BBD et la CSérie devant un juge â New York. Pas compliqué, dans les médias nous trouvons des tonnes des preuves sur ce sujet.

    Toutes les idées seront bienvenues.

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    • @ Emil

      Je ne comprends pas le sens de votre commentaire.
      Vous souhaitez poursuivre quelqu’un pour harcèlement et voie de fait contre BBD et le C Series.
      Mais de quelle entreprise ou entité serait cette poursuite ?

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    • Wow! Il y a quelques détour, racoursis et frustrations ici.
      M.Martel fait du bon travail, bien sûr, mais comme en politique on bénéficie du mandat du précédent…
      M.Bellemarre, a eu à faire le sale travail, il a fait des mise à pied, mais je préfère le résultat à celui de Nortel…
      Il avait mauvaise presse, mais il n’a rien voler, la famille Bombardier l’avais engagé pour faire le ménage et le salaire étais fixé…
      Dans le fouillis du mandat d’un précédent, un certain P.Beaudoin, qui a lancer 3 gros projets…
      un Learjet en fibre – échec (ou recherche), un avion commercial – succès/échec (on garde des emplois- Bbd perd des plumes) et un avion d’affaire un succès…- « Global ».
      Un P.B. qui serais un héros si il avait réussis. Mais bon on crois tous savoir (mais sait on vraiment?)!

      Bon alors, on a droit à nos opinions. J’aime bien M.Martel (pour l’article) et j’ai aussi chiallé contre Bellemare, mais surtout P.B., que dit-je, la famille Bbd a vue trop grand, trop vite.

      What-if…hey, si il avait lancer le global d’abord, la Csérie ensuite et le concept en fibre en dernier?

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  • Tom Laflamme

    Bombardier est sur la bonne voie grâce aux travail important que Marc Bellemare à fait avant, la vente d’actifs toxiques qui grévaient les finances fait parti des raisons pourquoi Bombardier aujourd’hui a repris le chemin de la rentabilité.

    J’aime bien l’orientation de M. Martel avec le service après vente mais j’ai surtout hâte de voir dans quelques années quel sera son réel apport à Bombardier, pour le moment c’est sympathique et sa gestion des attentes est sans fautes, reste a voir si les parts de marché d’après ventes suivront, si la croissance promise sera au rendez-vous, et si une fois la covid terminé l’aviation d’affaire poursuivra sur sa lancé.

    En passant André, j’aimerais savoir ce que tu pense de la mise à zéro du programme A220, je trouve étrange cette valeur avec un carnet de commande de plus de 400 avions à livrer. Peut-être dans un aéropod?

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  • linda lavigne

    Ha oui il a fait du beau travail Bellemare, j en reviens pas de lire ça…. il est bien niché, au sein d’une couche de la société, ou la compétence n’a rien a voir, c est pas ce que tu connais, mais qui tu connais. Il a fait quoi comme prouesse si extraordinaire. Ha oui il a réussis a se partager avec ses potes, une cagnotte de 1.4 milliards, d’argent publique, après avoir mis 1500 travailleurs sur le trottoir, et il faudrait lever notre chapeau a ça, une canaille semblable, vous me découragé! Apres on s étonne que l’homme de la rue en a contre les subventions, alors que ça devrait être un investissement pour la collectivité, pas pour un petit club select de fraichier, sans scrupules et encore d’empathie, ni conscience sociale. Maudit que ça me choque, découragée ben raide

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