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Bombardier sur le point de vendre 10 CRJ900 à l’Iran

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Selon un article publié hier dans le journal Iranien Financial Tribune, Bombardier aurait conclu une entente avec la compagnie iranienne en démarrage Fly Qeshm pour la vente de 10 CRJ900. Puisque certaines composantes du CRJ sont d’origine américaine, il était nécessaire d’obtenir l’autorisation du gouvernement américain pour l’exportation vers l’Iran, ce qui explique le délai de deux ans dans les négociations.

 

La commande de Fly Qeshm n’aurait aucun lien avec celle d’un client anonyme annoncée dans les derniers jours de décembre 2017 et s’additionne à cette dernière. Selon toute vraisemblance, l’achat serait financé à 80% par le biais du programme canadien d’aide à l’exportation alors que le 20% restant serait fourni par l’acheteur. Cette transaction pourrait être très lucrative pour Bombardier Avions Commerciaux puisqu’elle inclut les services de formation, d’entretien et de pièces. C’est surtout une première commande en Iran pour Bombardier mais pas la dernière.

 

Pour le lien vers l’article du Financial Tribune, cliquez ici

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18 avis sur “Bombardier sur le point de vendre 10 CRJ900 à l’Iran

  • Claude B.

    Mais, le Gouvernement Canadien est-il d’accord? L’ex-Ministre Stéphane Dion A beaucoup traîné la patte dans ce dossier et sans résultat tangible.
    Je ne fais aucune confiance au Gouv. Américain avec Trump à la tête. Airbus ou Boeing ont- ils des ententes coulée dans le ciment?

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    • André Allard

      Le tout serait sur le point de se régler avec l’appui du Gouvernement canadien. Pour le gouvernement américain, disons que c’est pas réglé tant que c’est pas réglé 😉

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  • MarcelC.

    Il semble qu’on ait pu vendre nos CRJ à l’Iran car les Américains nous ont autorisé à le faire; ce qui ne fut pas le cas avec la CSeries. Alors, comment se fait-il que Boeing ait pu passer cette grosse commande d’une centaine d’avions à l’Iran?

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    • Gros Minet

      Le 737 est un avion d’un autre âge. Il n’y a pas de tech très poussée tandis que le CSeries en a plein et les USA ne veulent pas que ça tombe dans les mains des Iraniens …

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      • Nicholas

        Très drôle, le 737 est tellement mauvais que Boeing en produit 60 par mois.

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        • Gros Minet

          La vente d’avion commercial est plus politique que commercial. Le président américain en est le premier vendeur.

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        • Gros Minet

          J’ai oublié! 737MAX = avion de merde !!!!!!

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    • MarcelC.

      Y a-t-il une réponse à la question?
      Je peux comprendre que le contenu américain soit sujet à des politiques particulières d’exportation, mais pourquoi deux poids deux mesures? Comment se fait-il qu’on puisse vendre des Boeing et pas des CSeries?

      Voici, tiré de La Presse Affaire : http://www.lapresse.ca/affaires/economie/transports/201801/16/01-5150289-liran-serait-pret-a-acheter-10-avions-a-bombardier.php
      L’Iran aurait démontré beaucoup d’intérêt pour la C Series, croit M. Ebrahimi. Bombardier aurait toutefois hésité à l’inscrire sur sa liste de clients pour cet appareil. C’est que les autorités américaines auraient là aussi dû donner leur accord, qui ne peut être obtenu qu’une fois qu’on a réglé les derniers détails du contrat. «Bombardier se disait : « Si je passe ces commandes dans ma chaîne de production et que l’autorisation est refusée, qu’est-ce qu’on fait? On ne pourra pas obtenir l’argent. »»

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      • André Allard

        ATR a eu de la difficulté à livrer ses premiers appareils pour les mêmes raisons. Boeing et Airbus ont aussi été obliger d’obtenir les approbations nécessaires. La différence c’est que les commandes ont été annoncé immédiatement alors que les autorisations n’avaient pas été obtenue alors que BBD préfère attendre que l’affaire soit dans le sac avant de précéder à une annonce.

        BBD est habituellement très prudente pour inclure les commandes fermes dans son carnet, la commande de Porter par exemple ne figure pas dans la liste publiée à chaque trimestre. Cela évite d’avoir trop de cas comme la commande de Republic Airlines.

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        • MarcelC.

          Merci pour la réponse André.
          Il s’agirait donc d’une politique propre à BBD et non d’un comportement malveillant de la part des autorités américaines.

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          • André Allard

            Exact, mais je n’irait pas jusqu’à dire que les USA sont des anges 😉

      • Gros Minet

        La vrai réponse c’est que les USA en on rien à foutre du CSeries et ils veulent passer leur avions avant ceux des autres. Oubliez la saine compétition c’est de la foutaise. Ils aiment la compétition quand ils gagnent.

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  • Gros Minet

    Cela fait au moins un an qu’on sait que FLY Quesm essait d’acheter des CRJ. Donc, il n’y aurait qu’une vente en Iran pas deux.

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  • Gros Minet

    Dans un article on parle d’un financement canadien de $100M et un autre article dit que le financement canadien représente 80% du total de la transaction. Donc cela fait $125 M pour 6 avions. $21M par avions environ. Le profit est ailleurs !!!

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    • André Allard

      Oui, c’est dans le support après vente (entretien)

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    • Nicholas

      21 M$ correspond à environ 45% du prix de liste, ce qui est dans la norme de l’industrie. Après 1800 CRJ livrés, si Bombardier ne fait pas de profits à 21 M$, autant fermé la FAL maintenant.

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      • Gros Minet

        Il reste quoi en enlevant les moteurs? Embraer poussent fort derrière.

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  • Tom Laflamme

    C’est là qu’on peut réaliser l’importance de pouvoir fabriquer chez soit un maximum de composantes, là on est à la merci d’un autre pays, ça ne fait aucun sens a mon avis.

    Le gouvernement américain va en profiter pour essayer d’obtenir quel;que chose en retour, ce gouvernement ne donne rien pour rien.

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