Bombardier regagne la confiance des investisseurs
L’action de catégorie B de Bombardier a clôturé la semaine à 1,72 $ sur les marchés financiers. C’est une hausse de 17 % en une semaine alors que le titre se transigeait 1,47 $ lors de l’ouverture lundi. Le titre est revenu à sa valeur de janvier 2020 soit avant le début de la pandémie. En janvier dernier, l’action de catégorie B de Bombardier ne valait plus que 0,47 $. L’action de catégorie A à droit de vote multiple suit la même tendance et s’échange maintenant à 2,00 $.
Les investisseurs reprennent donc confiance dans la gestion de l’entreprise alors que l’aviation d’affaires se porte bien. Suite à la divulgation des résultats trimestriels de Bombardier, les analystes financiers ont revu à la hausse le cours cible. Voici six firmes qui l’ont revu à la hausse :
- ATB Capital Market passe de 1,75 $ à 2,00 $
- Banque Nationale passe de 1,75 $ à 1,90 $
- BMO passe de 1,80 $ à 2,50 $
- CIBC passe de 1,00 $ à 1,30 $
- TD Securities passe de 1,55 $ à 1,95 $
- Vertical Research Partners passe de 0,90 $ è 1,60 $
Tous les analystes se sont trompés sur l’action de Bombardier et moi de même, tant mieux !
Ne vous laissez pas séduire trop vite . Ils traînent une dette colossale le mot est faible en plus d’évoluer dans un milieu hyper compétitif et très sensible aux fluctuations de la conjecture économique. Moi-même je me suis fait prendre par les belles paroles des dirigeants qui oubliaient volontairement de nous informer de la vraie situation. En plus de se pousser avec des sommes indécentes au mépris des petits investisseurs.
Avec un seul secteur d’activité rembourser 7 milliards de dollars c’est au moins 30 ans de dur gestion serrée sans aucune marge de manœuvre en cas de coups dure.
En résumé si vous pensiez investir choisissez un secteur porteur et une compagnie aux bases solides avec des gestionnaires reconnus pour leur transparence et leurs intégrités . Votre argent prend du temps à gagner et malheureusement cette compagnie a une longue histoire de mauvaises gestion et sa gestion ne risque pas de se redresser avant bien des années.
La dette c’est une chose mais ce qui est le plus préoccupant c’est le peu d’investissement pour les 5 prochaines années. Dans ce domaine, pour rester au top, il faut une gamme de produits au top et qui évolue constamment. Dans les 10 dernières années, Gulfstream a lancé 4 nouveaux appareils basé sur 2 nouvelles plate-formes (G500/G600/G650/G700), même chose pour Dassault avec les 7X/8X/6X/10X. Pendant ce temps, Bombardier a lancé le G7500 et rafraîchi les G5000/G6000.
Ne vous demandez pas pourquoi le CL650 ne se vend presque plus, son successeur aurait du être lancé il y a des années déjà. J’ai beaucoup de difficultés à croire que Bombardier ne fera rien pour au moins améliorer le CL-650. Il y a 10 ou 15 ans Honeywell développait une version 10k lb du HTF7000 et j’ai lu récemment qu’ils travaillaient sur une nouvelle famille de moteurs un peu plus gros que le HTF7000, à part le CL650, je ne vois pas d’autre appareil dans cette gamme qui pourrait recevoir un nouveau moteur. Un motoriste développe rarement un nouveau moteur sans avoir une entente avec un airframer…
https://www.aviationtoday.com/2020/12/02/honeywell-aerospace-ceo-talks-future-business-jet-avionics-engines-roadmap/
un article de 2007 sur le développement du HTF10000:
https://www.ainonline.com/aviation-news/business-aviation/2007-09-20/work-continues-apace-honeywells-htf10000
L’article à propos d’Honeywell est très intéressant. Là je comprend mieux toutes le rumeurs à propos d’un éventuel remplaçant du G280. Mais Gulfstream a plutôt opté pour une mise à niveau du G280 mais il ne semble pas que cela comprenne une remotorisation.
Pour ce qui est du Challenger 350, il faudrait que le nouveau moteur d’Honeywell soit prêt ou sur le point d’être certifié et là je ne crois que ce soit le cas. Pour le Challenger 650, Bombardier en a livré 120 de 2015 à 2019 inclusivement. C’est tout de même une moyenne de 24 par année, c’est moins que le 35 à 40 des belles années mais il se maintenait encore. Mais il se pourrait bien que la pandémie ait raison de ce programme. C »est pourquoi je le voit très bien servir comme banc d’essais pour de nouvelles technologie. Genre introduire un ou deux changement sur un avion déjà certifié c’est beaucoup moins dispendieux. En plus si l’avion ne ne se vend plus alors le fabricant ne perd pas de vente et cela permet de tester la réaction du marché aux changements.
Richard, tu résumes très bien ma pensé à l’égard de cette CIE.
Au 3ième trimestre peut-être un peu tranquille dû au fait que juillet et août c’est la période des vacances un peu partout. Les systèmes économiques/productions sont pour la plupart en mode ralentit, surtout en Amérique et Europe. Il ne restera donc que septembre pour le T3-2021. Sur le site skiesmag dans l’article daté du 05 août on mentionne que le T4-2021 devrait clôturer l’année en force pour Bombardier.