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Bombardier: Lettre ouverte  David Chartrand Coordonnateur AIMTA

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Lettre ouverte  David Chartrand, coordonnateur québécois du syndicats AIMTA et vice-président de la FTQ

Bombardier doit survivre

Le débat public entourant l’avenir de Bombardier et le rôle que doit y jouer le gouvernement du Québec s’est envenimé durant la dernière semaine.

On n’en finit plus de compter les reportages répétant que ça va mal chez Bombardier et qu’on n’arrive plus à voir au-delà des déboires de l’entreprise. S’ajoutent à cela les textes des chroniqueurs avançant que Bombardier récolte ce qu’il a semé et qu’on ne doit surtout plus les aider. Tout ça sans aucune considération pour les travailleurs et les travailleuses ou pour le secteur aérospatial québécois. Notons par exemple les propos d’un chroniqueur d’un important média québécois qui affirmait cette semaine : « Que ni l’entreprise ni le Québec n’avaient les reins assez solides pour faire concurrence aux géants de l’aéronautique ».

Pourtant, c’est depuis 1911 qu’on fait notre chemin en aérospatiale au Québec. Mais ça, peu de gens en parlent. On ne parle pas trop non plus des Québécoises et des Québécois, travaillant chez Bombardier, qui ont mis au point des appareils comme le Challenger, le CRJ ou le C-Séries (A220). On ne mentionne pas que c’est notre savoir-faire qui nous a permis de réaliser ces exploits malgré le fait que notre secteur aérospatial est un des moins soutenus par les fonds publics.

Après avoir fait l’acquisition de Canadair en 1986, Bombardier est rapidement devenue une pièce maitresse de notre écosystème aérospatial. Six ans après son arrivée dans le secteur, l’entreprise occupait la première place sur la scène internationale dans la niche des avions régionaux et des avions de classe affaires. Considérée comme la seule compagnie en mesure d’offrir une gamme complète d’avions régionaux turbopropulsés et à réaction, Bombardier est parvenue à se positionner comme le troisième plus important constructeur d’aéronefs au monde.

Malgré tout ce que l’on pourrait reprocher à Bombardier, le succès de l’entreprise a contribué à l’économie du Québec. L’entreprise a également permis à un nombre incalculable de Québécois et de Québécoises de développer leur talent et de travailler dans une industrie qui les passionne. Sans Bombardier, des entreprises comme Airbus, Mitsubishi ou Stelia, n’auraient pas choisi de s’établir au Québec. Bombardier est l’entreprise qui a le plus investi en recherche et développement au Canada en 2017 (1,6 milliard) et en 2018 (1,5 milliard).

Cela dit, notre talent en aérospatiale et notre fierté d’y travailler n’appartiennent à aucune entreprise privée. C’est nous qui devons poser les gestes nécessaires pour avoir le contrôle de notre destinée. C’est grâce à nos rêves, notre imagination, notre passion et notre détermination que nous sommes parvenus à construire un écosystème aérospatial mondialement reconnu. Nous avons réussi à faire notre place dans cette industrie, nous avons prouvé qu’on peut jouer dans la cour des grands ; qu’on n’est pas né pour un petit pain!

Partout on nous admire d’avoir réussi à construire des chefs de file de l’aérospatiale comme Bombardier, Héroux-DevTeck ou CAE. En principe, comme québécois on devrait être fière, on devrait promouvoir et protéger une industrie qui a le potentiel d’assurer notre prospérité. Au lieu de ça, on préfère culpabiliser d’avoir investi des fonds publics dans une entreprise québécoise pour qu’elle réalise le programme d’avion le plus ambitieux et prometteur des 50 dernières années. En fait, la vraie question à se poser ici n’est pas : doit-on aider ou non une entreprise d’un secteur clé de notre économie? Ce qu’on doit se demander c’est : comment faire pour que chacun de nos investissements assure un maximum de retombé pour le Québec?

Si Bombardier faillit, c’est l’ensemble du Québec qui perd. Souhaiter que Bombardier ferme ses portes, c’est souhaiter notre appauvrissement collectif. En refusant d’aider Bombardier, à la fin de la journée, ce ne sont pas les dirigeants ou les plus importants actionnaires de Bombardier à qui l’on va causer le plus de tort, mais plutôt aux travailleurs et travailleuses ainsi qu’à l’ensemble du Québec. L’industrie aérospatiale c’est 200 entreprises et 42 000 emplois directs, dont 12 000 chez Bombardier, ne laissons pas tomber tous ces travailleurs et travailleuses.

David Chartrand, Coordonnateur Québécois du Syndicat des Machinistes. 

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39 avis sur “Bombardier: Lettre ouverte  David Chartrand Coordonnateur AIMTA

  • P. Cordeau

    En effet M. Chartrand , totalement d accords avec vous !
    de plus le retour en impot seul de tous ces 42,000 travailleurs en vaut la peine !

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  • Benoit Dostaler

    Un très bon texte encore une fois.Je travaille chez Bombardier depuis 1986.l’année où j’ai gradué de l’ENA…avec des rêves et des ambitions.J’ai vue le CRJ naître en tunnel de soufflerie , Jai participé au au vol d’essai…et j’en passe.Si Bombardier disparaît…L’ENA va surement fermer…vous voyez où je veux aller.

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  • Paulette Proulx

    Je me demande toujours à quoi sert la mention  »Je me souviens » écrite sur nos plaques. Dieu que nous avons l’esprit critique et la mémoire courte.

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    • Vianney

      Je crois que les québécois comprennent la situation De Bombardier et nous sommes fiers, mais moi le premier, nous avons de la difficulté avec les millions de $$$ que les hauts dirigeants reçoivent dans le contexte actuel… pendant que les travailleurs de cet industrie angoisses sur leur sort.

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    • Il n’y avait pas de place sur la plaque pour toute la phrase. Il manque «de rien» …

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      • John Doe

        Mr. Chartrand parle pour ses membre dont je suis et c’est très bien, mais au finale, Alain Bellemare et la famille Bombardier-Beaudoin profite de la bonté des québecois pour au finale s’enrichir toujours plus sur leurs dos sans rendre la marchandise depuis trop longtemps. Toute personne travaillant et se donnant coeurs et âmes pour Bombardier sait très bien que Alain Bellemare et sont équipe ont pris des décision qui au finale n’ont apporté que des problèmes sans économie réelle telle que la délocalisation de multiples emplois et des mise a pied massive qui ont crée de multiple problème logistique sans les résultats escompté, puisque la dette est passé a 7 à 9 milliards depuis sont arrivé. Si Alain Bellemare et sont entourage nous apportaient des explications claire au lieu de mentir année après année, trimestre après trimestre que tout va bien et que son plan tient les rails peut être que les québecois y croiraient eux aussi encore, mais moi je n’y crois plus et je préfèrerais travailler pour des employeur etrange qui rammenerais une gestion et un climat de travail saint qu’une bande TRÈS limité qui s’enrichissent au dépend du reste de notre collectivité. Mr. Chartrand et sont groupe pourrait probablement conservé leurs cotisations et le Québec n’en sortirait pas EXTRÊMEMENT perdant au finale.

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  • Jean Desmarteau

    Bonjour, malheureusement la lecture que fait Monsieur Chartrand de l’humeur des Québecois en lien avec Bombardier est complètement à côté de la piste…Il est évident que les Québecois dans le fond d’eux mêmes ne veulent pas la fermeture pure et simple de Bombardier… quelle perte en entrée de revenus pour les syndicats par surcroit. Monsieur Chartrand dans son cri du coeur explique très bien la réalité de cette grappe d’entreprises, par contre nul part en est-il fait mention de la piètre gestion de l’administration en place qui n’a fait que morceler Bombardier, pour ne pas dire pratiquement en arriver à tout vendre et au passage dans cette gestion si bien orchestrée, se mettre des millions dans les poches sur le dos des Québécois.

    Voilà l’écoeurement des Québécois qui voient des dirigeants faire des transactions d’initiés à leur seul profit sur le dos des Québécois juste avant l’annonce de mauvaises nouvelles pour l’entreprise et qui au final fait passer le titre de 5$ à 1.50$. Comme si leur rémunération n’était pas déjà assez élevée…Je suis Québécois et actionnaires, nous perdons de l’argent avec notre fleuron et nous voyons l’incompétence de ces dirigeants agir en quêteux auprès des Québécois, mais qui, personnellement, malgré des pertes collossales, se mettent des millions dans les poches. Voilà Monsieur Chartrand la vrai réponse à votre cri du coeur comme syndicaliste qui n’est pas capable de faire la lecture du reél sentiment des Québécois.

    J’ai toujours souhaité le rayonnement de Bombardier, même quand je n’étais pas actionnaire et cela ne changera pas aujourd’hui. Mais malheureusement les vautours sont tombés sur une belle proie et force et d’admettre qu’ils ne la lâcheront pas, il y a encore de beaux morceaux de viande pour se remplir la panse.

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    • André Allard

      Mais si c’est la direction le problème, qu’on les remplacent et remettons l’entreprise sur ses rails. M. Chartrand est le représentant des travailleurs, ce n’est pas à lui de décider du sort des patrons de Bombardier.

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    • CLAUDE BOULAY

      Monsieur Chartrand a 100% raison, l’écœurement des Québécois est du au fait que les médias disent n’importe quoi. Moi qui ne travaille pas dans l’aéronautique je vois plein de faussetés dans les articles. Certains chroniqueurs étaient fâché contre les Libéraux et la famille Beaudoin. Le but de chaque article était de salir Bombardiers même si cela avait comme conséquence de nuire à notre industrie aéronautique. Les dirigeants sont loin d’être incompétents. Bombardier n’est pas devenu le troisième plus gros constructeur d’avions au monde. Lorsqu’ils ont pris les décisions c’était la chose à faire dans chacune des situations. C’est facile après coup de faire les gérants d’estrades. S’ils avaient pu voir le futur certaines décisions auraient été différentes. Pour le lancement du CSeries, le CRJ avait été rallongé au maximum et Embraer avait développé un nouvel avion la série E qui était plus spacieux que le CRJ et plus moderne. De plus il y avait un vide pour les 100 à 150 places. Airbus et Boeing fabriquaient juste des 150 places et plus. L’avion a tellement été bien réussi qu’Airbus et Boeing ont eu peur et ont essayé de le bloquer. Bombardier a prit des risques pour innover. Airbus, Boeing et Embraer ont simplement remotorisé pour sauver du temps et de l’argent. Regarder les dirigeants de Boeing qui font tout pour que le titre reste stable. La sécurité passe en deuxième, ils ont menti aux régulateurs FAA, 346 morts inutiles à cause de la cupidité des dirigeants. Jusqu’avant les fêtes les actionnaires aimaient leur PDG même si la cie était une honte. Ils avaient leurs dividendes. Bombardier a vendu le CRJ car il était en fin de vie, il perdait de l’argent sur chaque avion et qu’il ne voulait pas investir dans un nouvel avion. Ils ont eu une très bonne valeur. Pour le Q400 c’était la même chose.
      Nous devons nous réveiller et aider notre industrie aéronautique comme les Européens, les Américains et les Brésiliens. Nous avons la chance d’avoir Airbus au Québec. La France, l’Allemagne, l’Espagne et la GB ont investi des centaines de milliards dans Airbus et ont crées des centaines de milliers d’emplois chez eux. Pourquoi c’est bon ailleurs et pas bon chez nous. Quelques milliards pour rester un géant en aéronautique c’est la chose à faire.

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      • Actionnaire Bombardier

        -« Jusqu’avant les fêtes les actionnaires aimaient leur PDG même si la cie était une honte. Ils avaient leurs dividendes »

        Les dirigeants ont choisirent de ne plus donner de dividende au actionnaire après l’arrivé de Alain Bellemare en 2015 et de verser cette argent directement dans leurs poche. Triste mais vrai 🙁

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      • Jean Sabourin

        Bravo et merci Mr Boulay de dire ce que je pense , et je suis d’accord avec Dave Chartrand, je déteste les gérants d’estrades qui connaissent rien en gestion, vous pouvez me dire qui a déjà été président ou en charge d’une compagnie vous comprendrez beaucoup mieux les decisions que les ont prises.Sinon appliquer pour un poste de président si vous avez les compétences.

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    • J_claude Arsenault

      Le problème c est la famille Beaudoin et Bombardier qui se remplissent les poches sur notre dos et c’ à depuis plus de 30 ans

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    • Michel Lauzon

      Cheap votre commentaire les pertes de revenus pour le syndicat,si le syndicat n’aurait pas été là Canadair et les milliers d’emploies au Québec seraient partie en 1984 c’est Norman Cherry et le comité de survie qui a sauver tout ses emploies,oui vous avez raison pour ce qui est des dirigeants ils se remplissent les poches mais au depriment des travailleuses et travailleurs de Bombardier et de tout les sous traitent,il faut changer cette direction et c’est là que les paliers des gouvernements devraient regarder avant d investir mais il ne faut pas perdre ce fleuron et les milliers de jobs

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    • Denis

      Je suis très en accord avec le support de Bombardier, pour ne pas dire sauvetage…Par contre je crois qu’il devrait ce faire d’une façon différente, en demandant des garanties et la meilleure garantie serait, à mon avis, une participation dans Bombardier. Pourquoi ne pas acquérir des parts au lieu de financer? À cela s’ajouterait l’exigence de la démission du président et du vice-président, ceux la même qui se sont octroyés des primes dépassant les 19 millions quelques mois à peine après avoir encaissé le dernier chèque de deniers publics. Ceux qui nous ont prouvé à tous qu’ils étaient incapable de redresser l’entreprise. En gros, supporter Bombardier, oui sans hésitation mais avec des conditions, des conditions gagnante sans les perdants qui la dirige présentement.

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    • François brulotte

      Bonne réponse monsieur Allard. Bravo. Apres 6 milliards de subventions, une dernière contribution des amis libéraux 1,330,000K$ qui ont oublié de regarder la dette et la rentabilité potentielle, une famille qui se prends pour les diables bénis des rois… Assez c’est assez et recommence avec de meilleurs gestionnaires? Le Qc n est pas une société sans limites d’endettement. C’est déjà incroyable que nous ne soyons pas en faillite avec toutes ces subventions et interventions malheureuses dans le privé et les amis des partis passés.

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  • Michel Guité

    On oublie trop facilement que même les grands comme Booeing et Airbus sont grandemend aidé financièrement par leur gouvernement, sans oublier Embrier.

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  • Bernard Turenne

    Voyons donc, un des problème c’est mettez Bellemare dehors pis engagé quelqu’un d’honnête et les deux pieds sur terre pas dans les airs et ça va peut être aider. Juste regarder les salaires qu’ils se sont octroyés ça pas de bon sens, Après on pensera si on les aides ou pas $$$. Ya valise pis valise….Étudiant maintenance aéronautique ena.

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  • louis martineau

    Bien dit de l’Aimta. Je reste convaincu que l’aide va être offert à Bombardier pour continuer le plan de redressement commencer en 2015. Personnes permis les lucides de l’économie Québécoise et aussi Canadienne ne veulent compromettre ce secteur industriel. Faut pas oublier que Bombardier achètent beaucoup de moteurs développer et fabriquer par PWC au Québec et en Ontario aussi en Alberta sans compter les sous-traitants.

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    • Moi je crois que la direction de bombardier ses remplie les poche sur le dos des employers en plus des contribuables du quebec . Cet compagnie etait rentable avant la venue du c-serie qui a toute fait saboter cette belle compagnie desoler mais je crois que la survie de cette compagnie est de faire la meme chose qui sait passer au etat unit par general motor en 2008 soit de se metre sur la lois de creancier faire faiite

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  • Y’a rien de fait et on ne sait pas si c’est sérieux. C’est peut-être un manoeuvre pour faire pression. Il s’énerve le poil des jambes trop vite.

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  • Matt M.

    Il faut dire que contrairement aux autre travailleurs de Bombardier, les syndiqués de l’AIMTA n’ont pas fait grand concessions au coeur de la crise… Pas plus que les « big boss » de l’entreprise. Drôle de hasard qu’après le « prêt » de 1.8 Milliards du gouvernement pour le CSeries, la convention collective ait été ratifiée dans un temps record… Pourtant avant le prêt, Bombardier se dirigeait vers un lock-out… l’employeur exigeait une révision de la convention et un amendement majeur en ce qui concerne les fond de pension. Les bons libéraux ont sans doute dit a la partie patronale: « Prenez l’argent, mais occupez vous de bien traiter le syndicat ». La semaine d’après, la productivité minimale de la semaine était rattrapé en overtime la fin de semaine, comme si de rien n’était, même si l’entreprise était au bord de la faillite. Cinq ans plus tard, la plupart de ceux qui étaient dans le moule « Canadair » ont pris leur retraite avec leur pont doré. Plusieurs des jeunes qui avaient du coeur au ventre se sont ecoeurés et sont partis… Il faudrait maintenant que les Québecois « moyen » qui n’ont pas la moitié des avantages sociaux des syndiqués de l’AIMTA financent encore les syndiqués et les patrons aux poches pleines de trous ?

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    • B.Dostaler

      Tu te trompes.Sur le A220 il n’y pas beaucoup d ’employés de Bombardier…beaucoup sont des sous traitant de AAA ou autre.Faudrait revoir ça.

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  • Tom Laflamme

    Merci beaucoup Dave!

    Tu n’a pas changé, éloquent et le cœur à la bonne place, ça fait du bien en ces temps difficile de lire quelque chose de positif, les gens à l’extérieur de l’industrie ont de la difficulté a voir autres chose que des dirigeants cupide, pourtant derrière eux il y a des gens passionnés, un avion c’est du sérieux et ça prend du savoir faire, il n’y a pas d’accotement sur les nuages, rappelez vous quand vous irez en voyage que ce ne sont pas des dirigeants qui ont bâti l’avion, ce sont des humains fier de leur gagne pain.

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  • Mike Ange

    Bonjour et merci a monsieur chartrand de faire la lumière sur ce sujet ,
    Je suis a la retraite donc mes revenus sont faible, mais je suis près a faire un dont de
    $1000.00,
    Pour sauver l’industrie ainsi jes jobs, de plus je mets au défi toute personne ainssi que tous les journalistes qui écrivent ou émettent des commentaires possitif ou négatif a propos de bombardier d’en faire autan. Vous pouvez être sûr que bombardier reviendrait rapidement sur ses rails au nombres de commentaire déjà émis

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    • André Allard

      Soyez assurez que tous ceux qui s’en prennent au salaires d’Alain Bellemare aurais accepté les même conditions si cela le poste leur avait été offert. Maintenant on pourrait toujours élaborer sur les raisons pour lesquelles le poste ne leur a pas été offert. 😉

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  • Je travaille chez Bombardier depuis plus de 30 ans. On es la compagnie la plus mal gérer du Canada.
    La cause première de tout ce fiasco c’est Pierre Beaudoin. La seul chose positive c’est qu’ils nous on garder au Québec.
    La solution es de tout balayer le conseil d’administration, la haute direction ainsi que toute la direction à partir des chefs de service pour recommencer. Il y a plein de silos et nos gérants s’occupe seulement de leurs nombrils.
    Malgré notre mauvaise image, les impôts que rapporte ces emplois direct et indirect sont immenses. Entre recevoir ces impôts et payer du chômage, l’écart es assez grande. C’est tous les contribuables qui vont écoper indirectement.

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  • Monsieur Legault ne semble pas dupe et selon moi il gardera les 3, le transport, les « business jets », et la société en commandite du A220. À lui de décider comment. À long terme, il faudra décider ce que nous développerons pour nos infrastructures entre nos villes et investir dans un produit dont nous avons besoin. Moi j’aimerais bien voir disparaitre les camions routiers des grandes routes en premier avec une structure de transports 100% électriques tout en planifiant assez d’espaces pour un transport de voiture électrique incluant leurs passagers et qui ne passeraient pas au même niveau que nos routes. Et non même si le pot est l’égal je n’en fume pas. J’ai juste plein d’idées comme tous les Québécois et comme notre cher Joseph-Armand en a eu.

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  • Christian

    Ca va probablement prendre une manifestation dans le centre-ville.

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    • Guillaume

      Je ne suis pas certain que ce soit la bonne strategie. Se poser en victime et supplier de l aide, cela ne va pas améliorer l image de bombardier…
      Une entreprise de cette taille ne disparaît pas.
      Elle est restructurée par l état et elle repart nettoyé de sa dettes. Sous un autre nom éventuellement. Mais l activité industrielle reste.

      Je veux dire, 11 milliards de dettes, c est impossible à rembourser. On sait tous que ça finira comme ça, sur l ardoise du contribuable.

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  • Chhan ty

    Bonjour à tous moi je travaille depuis 5 ans chez bombardier dans le département électriques. Je donne 110% dans toutes ce que je faire, parce que j’aime mon travaille. Je suis tombé permanent seulement un mois et je me suis retrouvée aux chômage .Le problème C’est que tous les harnais électriques s’en vont aux Mexique et nous les québécois plus de job.Je crois que le gouvernement manquer attention avec les compagnies ils ont injecté de l’argent pour garder les job ici au Québec. C’est ça le problème

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  • louis martineau

    On le sera le 13 février 2020. Disons que sa sera un fameux jeudi je présume fortement pour tous les employé-es de Bombardier inc et l’économie Québécoise et aussi Canadienne par extension. Suggestion placer le champagne au frais et bières au frigo. **Les mots comme peut-être ou pourrait être et aussi je crois, je pense, sera vendu ou sera pas vendu en totalité ou en partiel, les sornettes comme ils ce remplissent les poches, ces des voleurs,des menteurs, des incompétents ou bien ils sont trop payer et quoi encore sans oublier le patati et patata, enfin ces mots seront ou pourrons être congeler pour les prochaines années le temps que l’avionneur Québécois reprenne son souffle et bien sur son en vol. Sans oublier la fabrication des fameux trains seul ou en partage. Sa passe ou sa casse ce jeudi 13 février. Moi je reste convaincu que sa passe comme une lettre à la poste avec timbre qui reflète pas le poids de la fameuses lettres que je nommerais rapport du cachottier et stratégique PDG remplit de bonnes nouvelles du moins je présume fortement avec pas mal de certitude à date. …..http://lapresse.ca/debats/opinions/202002/08/01-5260155-bombardier-a-vendre-.php?fbclid=

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  • Dani b

    Y’a un bon moyen de l’aider . l’état rachète cette foutu compagnie est changer tout le staff dirigeants . Et mettre fin au recrutement ( ou regroupement ) familial et chercher les vraies compétences .

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