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Bombardier fait face à un prêteur mécontent

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Bombardier annonce qu’elle entreprend la sollicitation de consentement à l’égard de ses actes de fiducie en vigueur. L’entreprise justifie sa décision de la manière suivante : 

« Le 22 avril 2021, Bombardier a reçu une lettre (la « lettre ») des conseillers juridiques d’un porteur de billets échéant en 2034 alléguant que les dessaisissements d’actifs non stratégiques par la Société, notamment son secteur Transport, son programme de biréacteurs régionaux et sa division Aérostructures (les « Transactions »), constituent un manquement à certaines clauses restrictives aux termes de l’acte de fiducie régissant les billets échéant en 2034.

La Société estime que ces allégations sont sans fondement et qu’elle n’a enfreint aucune clause restrictive aux termes de l’acte de fiducie. La Société est également d’avis que les mesures qu’elle a prises lui permettront de repositionner l’entreprise, de renforcer son bilan, d’accélérer son désendettement et de mieux positionner Bombardier en vue de sa croissance et de la création de valeur à long terme. »

Autrement dit, le détenteur d’obligations venant à échéance en 2034 considère que Bombardier n’a pas respecté ses engagements. Bien que le communiqué ne le mentionne pas, on suppose qu’il demande un remboursement de sa dette. 

Le danger

La demande du créancier place Bombardier dans une situation précaire ; si tous les créanciers font de même, la compagnie ne pourra pas les rembourser. Afin d’éviter cette situation, l’entreprise a choisi de prendre les devants avec la demande de consentement. Si la majorité des détenteurs d’obligation de Bombardier acceptent de signer le formulaire de consentement, cela réglera la question. 

Théoriquement, il y a un risque que la demande soit rejetée, ce qui placerait l’avionneur en difficulté. Mais dans les faits, les créanciers ont tout intérêt à éviter de mettre l’emprunteur en situation de défaut de paiement. De plus, les taux d’intérêt sont très bas en ce moment ; les obligations de Bombardier rapportent près de 7 % en moyenne ce qui est une bonne prime. 

Les États-Unis sont le paradis des avocats et c’est le pays le plus judiciarisé de la planète. Qu’un ou des investisseurs poursuivent la compagnie québécoise n’a rien de surprenant. Mais c’est dans la perception qu’elle va créer que cette poursuite pourrait être dommageable. 

Les résultats trimestriels

Dans le but de calmer les marchés financiers, Bombardier a devancé la publication de ses résultats trimestriels. L’avionneur a enregistré des revenus de 1, G$ soit une hausse de 18 % par rapport à 2020. L’utilisation de flux de trésorerie a été de 405 M$ et est conforme aux prévisions. Après le remboursement de 2,4 G$ de sa dette, la compagnie disposera de 2,6 G$ de liquidités. 

Pour l’instant, les marchés financiers semblent réagir positivement alors que le titre de Bombardier était en légère hausse à l’ouverture. 

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16 avis sur “Bombardier fait face à un prêteur mécontent

  • François Bouchard

    Que la famille prenne donc la place de ce groupe d’emprunteurs mécontents! La famille Bombardier déborde d’argent depuis qu’ils ont vendu BRP, ce n’est pas le cash qui leur manque. Et ça ferait un bon placement pour eux.

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    • louis martineau

      François Bouchard …La famille Bombardier/Beaudoin n’ont pas vendu la division produit récréatif, ils l’ont racheter de la compagnie Bombardier inc en 2003 avec Bain capital. Il en sont toujours actionnaire de contrôle il me semble. BRP est effectivement très rentable. À la bourse de Toronto ce 03 mai l’action DOO à clôturer 113,51$

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      • En plus, avec l’aide de la caisse de dépôt et placement du Québec

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  • Est-ce que la faillite est toujours possible ?

    J’ai encore plus de 15 000 actions de Bombardier BBD.B. Je crois je dois dire au revoir à ces actions.

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    • André Allard

      Si je me fie à la réaction des marchés financiers, pour l’instant la situation semble sous contrôle. Mais s’il y a un mot que je me suis juré de ne plus utiliser c’est bien le mot impossible. 🤪

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    • L’action de BBD est à $0,95. À ce prix, si un investisseur qui est pris avec n’a pas besoin d’argent dans l’immédiat, il semble préférable de considérer ces actions comme un placement spéculatif à long terme, un peu comme pour une compagnie minière.

      Comme l’action est déjà fortement dépréciée, il n’y a plus tellement de « downside ». D’un autre côté, le « upside » est plus élevé, bien que risqué. Par exemple, il suffirait d’une offre d’achat non sollicitée pour faire bondir le prix, malgré le contrôle de la famille Bombardier-Beaudoin.

      D’ailleurs, dans la catégorie « on jase là », nous ne savons pas si la famille ne serait pas contente de retirer ses billes, pendant qu’il reste encore quelque chose de l’entreprise.

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      • Heureusement, la famille Beaudoin voit à très long terme. Il serait très surprenant qu’ils vendent, considérant le très grand potentiel du secteur dans les dix prochaines années.

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      • Bombardier comme investissement long terme ? Dites ça à ces québécois qui ont investi sur le titre depuis quinze ans. LOL.

        Encore heureux le coût moyen de mes actions était juste en-dessous de CA$ 3 par action. J’ai une connaissance qui a mis une bonne partie de ses épargnes dans les actions de Bombardier et son coût moyen est de plus de CA$ 5. Tout ça pour se faire licencier au bout de dix huit ans de travail chez eux.

        Le pauvre, il a été obligé de vendre les actions avec beaucoup de perte. Il faut bien financer sa famille.

        Je ne plains pas la famille Bombardier-Beaudoin, ils ont bien d’autres sources de revenus.

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    • Depuis plusieurs mois, disons depuis la chute du titre (ici ou sur votre site), vous revenez sans cesse avec cette inquiètude de la faillite. Peut-être devriez-vous vendre vos actions et vous dire que vous n’avez pas perdu les derniers 15000$ de votre investissement.

      Remarquez que je comprends bien votre frustration face à vos pertes, j’ai moi-même traversé les deux dernières grosses chutes du prix de l’action. Je suis peut-être résilient, mot qui semble à la mode, mais j’ai fait deux fois la même erreur pour ce qui est de ne pas vendre ‘au ou autour du bon moment’

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      • Si Bombardier ne réduit pas plus le nombre de personnel, y compris dans mes rangs de managers et de directeur et VP, il est possible qu’elle aurait du mal à faire de profit.

        J’espère que la haute direction prendra la bonne décision pour éliminer les parasites pour que les profits reviennent.

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    • Jean Beaudoin

      Si Bombardier doit en donner plus à ses prêteurs du fait de sa réorganisation ça veut donc dire qu’il devra en donner aussi à ses actionnaires qui sont aussi des prêteurs et qui doivent aussi subir les transformations ?????

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  • Est-ce que quelqu’un ici sait si le fond de retraite de Bombardier est suffisamment financé ?

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    • Il ne semble y pas y avoir de grosses inquiètudes au sujet du financement du fond de retraite des employés. Ca doit être comme le reste, pas en grande forme mais pas si mal que certain voudraient le laisser entendre.

      J’ai vu quelque chose à ce sujet dans les rapports annuels mais malheureusement je ne m’en souviens pas précisemment. (CQFD … si ça aurait été une autre tuile il y a des chances que je m’en serais souvenu)

      Comme je le mentionais plus haut, si vous avez peur pour la faillite ça serait pas une bonne idée de garder vos actions… à moins que ce 15000$ ne soit rien pour vous.

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  • Une entreprise que personne aime.

    Employés qui ont perdu le sentiment d’appartenance.
    Fournisseurs qui sont frustre dont la facon ils sont traité.
    Une population qui detesse cette entreprise.
    Medias qui frappent continuellement sur cette entreprise.
    Maintenant, des créanciers qui sont frustré.

    Une chance qu’il reste la haute direction qui adore cette compagnie, ou l’argent et bonis qu’ils gagnent.

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    • La recette de la vente de la participation dans Alstom ne permet même pas payer les intérêts des dettes pendant un an.

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