Bombardier débute le remboursement de sa dette
Le 22 juillet 2020, Bombardier avait annoncé l’obtention d’une facilité de crédit pouvant atteindre 1 G $. L’argent provenait de fonds d’investissements et prévoyait un remboursement partiel une fois la transaction avec Alstom complétée. Au 31 décembre dernier, le solde de cette facilité de crédit était de 750 M $. Bombardier avait l’obligation de rembourser 50 % de cette somme soit 375 M $. Mais elle a plutôt opté pour le remboursement complet soit 750 M $ plus les intérêts.
Bombardier devra également rembourser un emprunt d’environ 1,5 G $ en 2021. L’entreprise possède les liquidités pour ce remboursement et il faut s’attendre à une annonce à ce sujet dans les prochains mois. Mais si les taux d’intérêt sont bons, l’avionneur pourrait toujours choisir de refinancer une partie de ce prêt.
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J’ai sursauté en ouvrant la page :
*Bombardier débute le remboursement de sa dette*… suivi de :
*Campagne de sociofinancement 2021*
— Heureusement j’ai ensuite compris que Bombardier n’en était pas rendu à ce point.
Je n’y avait vraiment pas pensé, mais c’est très amusant.
M. Martel, avec un portefeuille d’avions d’affaires bien à point, je crois que vos priorités sont de réduire cette énorme dette pendant que vous avez la fenêtre pour le faire et poussez les ventes au maximum avec les avions actuels.
Toute entreprise qui traîne une lourde dette est à risque et ne peut investir en innovation.
Et l’innovation à toujours été la force de Bombardier.
Débarrassez-vous de la dette et rationalisez la taille de l’entreprise pour que vous maximisiez les profils.
Bombardier a toujours fait sa part pour générer des emplois mais vous n’êtes pas l’Armée du Salut.
La mission de Bombardier n’est pas d’offrir des emplois à tout le Québec mais d’être un manufacturier rentable d’avions d’affaires.
La journée que la dette à long terme sera réduite, vous pourrez innover comme le fait si bien votre cousine BRP.
Après tout, ces deux entreprises fabriquent des jouets innovants, l’un pour la classe moyenne, l’autre pour les biens nantis.