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Bombardier confirme qu’elle évalue la possibilité de livrer des CS100 à Delta en 2018

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Mise à jour

C’est en fin de journée hier que l’USITC a rendu public l’argumentaire des quatre commissaires qui ont tranché en faveur de Bombardier dans la plainte de dumping de Boeing.

Les commissaires ont statué que la vente de 75 C Series à Delta Airlines n’avait pas causé de tort à Boeing étant donné la faiblesse du carnet de commandes du B737-7MAX et l’absence de nouvelles ventes depuis 2013.

Les commissaires ont aussi évalué la possibilité que Delta soit forcée de prendre un certain nombre de CS100 assemblé à Mirabel et ils en ont sont venus à la conclusion que cela ne causerait pas de tort à Boeing et à l’industrie aérospatiale américaine.

Lors de la conférence téléphonique de ce matin, le président et chef e la direction de Bombardier, M. Alain Bellemare, a confirmé travaillé avec Delta Airlines afin de voir combien de CS100 pourraient être livrés à Delta en 2018.

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15 avis sur “Bombardier confirme qu’elle évalue la possibilité de livrer des CS100 à Delta en 2018

  • Tom Laflamme

    Je me demande si ça pourrait jouer contre Bombardier si la décision était porté en appel par Boeing

    Delta avait martelé qu’il ne prendrait pas d’avion fabriqué au Canada et Bombardier avait clairement exprimé le choix de Mobile pour la construction des avions destiné au marché américain, Boeing avait exposé que cette ligne ne verrait jamais le jour et que tout ça était seulement pour probablement obtenir une décision favorable, quel valeur aura la parole de Bombardier si ce n’est pas fait?

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    • André Allard

      Les commissaires de l’USITC ont clairement mentionné que le fait que Delta prenne livraison d’un certain nombre de CS100 en provenance de Mirabel ne changeait rien et que cela ne causait pas de tord à Boeing.

      C’est certain que la majorité des C Series qui seront livré à Delta le seront à partir de l’Alabama.

      Quand Boeing a déposée sa plainte contre BBD, elle a évalué que les probabilités étaient en sa faveur puisque 97% des plaintes de dumping à l’USITC ce solde par une victoire pour les pleurnichards. Mais cette fois c’est allé en faveur de BBD, même su Boeing y va d’un appel les prochaines procédure seront beaucoup moins expéditives et la ligne d’assembla à Mobile verra le jour avant qu’une décision finale ne soit rendue.

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  • François Bouchard

    Delta ne sont pas fous, ils sont comme vous et moi et constatent bien que c’est de la pure utopie que de croire qu’une ligne de montage en Alabama pourrait être capable de produire des avions alors que BBD ne sont même pas capables de faire marcher celle qu’ils ont dans leur propre cour.

    Si quelqu’un veut des avions, va falloir qu’ils sortent de Mirabel …….. et qu’il soit bien patient.

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  • Eric Tremblay

    L’US ITC a même confirmer que Boeing était absent du marché des 100@150 passagers.

    Est-ce que ça libère le CS300 aussi? (Moins de 150 passagers si 2 classes)

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    • André Allard

      D’après moi oui, mais d’après Boeing le CS300 va les mettre en faillite. 🙂

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  • MarcelC.

    Y a des employés chez BBD à Mirabel qui sont dans l’incertitude. Ils craignent de perdre leur emploi. Ils n’arrivent pas à percevoir les intentions de BBD avec la section commerciale qui perd de l’argent année après année. La cadence de production est au ralenti… ça inquiète.

    Ne soyons ni pessimistes, ni optimistes. Soyons réalistes.

    Il y a des commandes de CRJ, de Q400 et de C Séries à livrer. BBD ne peut les ignorer. Il n’y a aucune raison de ne pas fabriquer et livrer ces avions. Au point de vue comptable, c’est comme de l’argent en banque. D’ailleurs, le titre de l’action de BBD n’a pas descendu, le titre a bondi (encore une fois).

    Autour de la C Séries, il y a un flou actuellement qui est occasionné par deux choses majeures : les plaintes possibles de Boeing et le partenariat avec Airbus qui n’est toujours pas finalisé.

    Boeing ne lâchera JAMAIS le morceau. Boeing est déterminé à éliminer la C Séries. Alors, il faut jouer de prudence. BBD ne peut précipiter les choses dans ce contexte. Par contre, Airbus peut aussi METTRE LE PAQUET et faire contrepoids (c’est dans son intérêt). Tout ça prend du temps. On ne peut pas virer ça sur un « dix cennes ».

    Aussi, et de manière providentielle, le secteur aéronautique québécois peut bénéficier grandement des retombées éventuelles du futur contrat pour les chasseurs de l’Armée de l’Air. Qui n’a pas intérêt à embaucher une main d’œuvre qualifiée… et bien payée?

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  • CLAUDE BOULAY

    C’est une excellente nouvelle. Aux dernières nouvelles, il y avait 2 CSeries assemblés et les pièces de 4 autres a Mirabel. La construction de la chaîne d’assemblage commencera lors de la signature du partenariat d’ici septembre, octobre 2018. Une année de construction plus 6 mois de mises en route, ce qui nous place en 2020. La présence en mai-juin 2018 de CSeries chez Delta stimulera les ventes aux USA. United, American, Jet Blue et autres en voudront eux aussi. 15 CS100 étaient prévu en 2018 avant la plainte. Je m’attends a 10 livraisons. Pour les prochaines ventes, le prix de vente sera supérieur au coût ce qui évitera de nouvelles plaintes de Boeing.

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    • « Pour les prochaines ventes, le prix de vente sera supérieur au coût ce qui évitera de nouvelles plaintes de Boeing. »

      Si Boeing a joué cette carte du coût de fabrication versus le prix de vente c’est parce qu’ils savent que fabriquer un C Series coûte présentement très cher. Mais une fois que Airbus sera devenu l’actionnaire majoritaire les coûts de fabrication devraient baisser substantiellement grâce à l’effet de levier qu’Airbus sera en mesure d’exercer auprès des fournisseurs. Si bien que Boeing se trouvera bientôt à court d’arguments, d’autant plus que les avions seront, hélas, fabriqués aux USA. De plus il sera également possible pour le nouveau consortium d’exiger un prix plus élevé pour les avions vendus, et ce grâce à l’excellente publicité que Boeing a faite au C Series.

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    • MarcelC.

      Excellent article pour un excellent avion!

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