Bombardier confirme la commande de 15 CRJ900 par American Airlines
Bombardier signe un contrat avec American Airlines pour l’achat ferme de 15 avions CRJ900
Bombardier Avions commerciaux a annoncé aujourd’hui que American Airlines, Inc. (« American ») a signé une commande ferme de 15 biréacteurs régionaux CRJ900 neufs. Le contrat d’achat est également assorti d’une option d’achat de 15 avions CRJ900 supplémentaires. Selon le prix courant de l’avion CRJ900, la valeur de ce contrat d’achat ferme s’élève à environ 719 millions de dollars américains.
À la livraison, American bénéficiera de la toute dernière amélioration apportée aux biréacteurs régionaux de la CRJ Series, soit la cabine Atmosphère qui offre une expérience améliorée aux passagers et qui peut loger un plus grand nombre de valises à roulettes surdimensionnées que n’importe quel autre avion de la même catégorie.
« Nous sommes heureux de la confiance continue démontrée par American envers Bombardier et l’avion CRJ900 », indique Fred Cromer, président, Bombardier Avions commerciaux. « Cette commande témoigne de l’exceptionnelle valeur de la CRJ Series pour le marché régional nord-américain. Grâce à ses caractéristiques d’économie exceptionnelles et au nouvel aménagement de sa cabine, le biréacteur CRJ900 continue d’offrir des possibilités de croissance des revenus uniques, tout en offrant les caractéristiques de cabine les plus modernes, pour un biréacteur régional, qui répondent aux tendances et aux exigences d’aujourd’hui. »
American a choisi PSA Airlines pour exploiter les 15 avions CRJ900 configurés en deux classes et comprenant 76 sièges, dont 12 sièges de première classe.
La compagnie aérienne prévoit prendre livraison du premier avion doté du nouvel intérieur au cours du deuxième trimestre de 2019.
Cette commande et les propos d’Alain Bellemare ont de quoi rassurer les gars qui travaillent sur le CRJ.
C’est un appareil régional fiable, une valeur sûre pour les compagnies aériennes. Le prix est abordable et il ne peut être exposé à des attaques de Boeing.
Avec le prix de l’essence qui ne cesse de monter, il serait intéressant d’envisager sa remotorisation; de même que celle du Q400.
Si le prix du carburant remonte à plus de 75$ la baril, le CRJ redevient plus économique que L’E175 et sans avoir à débourser un sous de plus. L’E2 est trop pesant pour rencontrer la clause de limitation aux USA et n’a donc pas d’avenir alors que c’est tout le programme MRJ qui n’a pas d’avenir. Le rythme des livraisons de CRJ ne devrait pas dépasser 30 par année pour le restant de la durée de vie de ce programme. Dans ce contexte, remotoriser ne serait pas rentable.
Ainsi, remotoriser le CRJ coûterait trop cher. Ce type d’investissement ne pourrait être récupéré avec une trentaine d’unités produites par année.
Comme le CRJ semble toujours avoir de l’attrait pour les compagnies aériennes, que pourrait faire Fred Cromer pour « améliorer » l’offre du CRJ?
Pour l’instant, il faut se concentrer à le vendre tel qu’il est maintenant avec son nouvel intérieure et voir la réaction des clients. Je crois que la remontée du prix du carburant favorisera le CRJ900 par rapport à l’E-175.
La réduction des coûts de production doit demeurer une priorité alors qu’Embraer et le nouveau consortium avec Boeing va sans doute vouloir tenir tête à Bombardier Avions régionaux.