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Bombardier Avions d’Affaires réorganise la finition des Globals

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Bombardier Avions d’Affaires inaugurait ce matin, son nouveau Centre d’excellence où sont fabriqués les intérieurs des avions Global qui a coûté 65 M$ et qui est situé sur le boulevard des Sources à pointe-Claire. La direction de Bombardier a profité de l’occasion pour annoncer certains changements importants au Centre de finition du Global situé sur le Chemin Côte-Vertu à Dorval.

 

Dans un premier temps la finition intérieure du Global 5000 est transférée à l’usine de Wichita au Kansas où environ deux cents emplois seront créés; ce transfert ne devrait pas affecter la production du Lear 75. Les employés qui travaillent actuellement sur la finition du Global 5000 à Dorval seront tous transférés sur la finition du Global 7000.

 

Selon notre compréhension (nous attendons un retour d’appel afin de confirmer), la finition intérieure du Global 6000 serait transférée dans les sections d’usine qui sont actuellement vides à Dorval là où étaient fabriqués les CRJ autrefois, le « plant » 3 pour les initiés. Si le représentant d’UNIFOR avec lequel nous avons discuté a refusé de commenter sur le déplacement du Global 6000, ce dernier nous a précisé que la convention collective du Centre du finition du Global couvre la finition intérieure de toutes les variantes du Global et ce, dans un rayon de 200 km autour des installations actuelles. Donc, si la finition intérieure des Globals 6000 se fait dans la région de Montréal ce seront des employés syndiqués avec UNIFOR qui feront le travail.

 

Bombardier justifie ces deux déplacements par le fait que le Global 7000 est beaucoup plus grand que les Globals 5000 et 6000 et que sa finition occupera tout l’espace disponible au Centre de finition du Global.

M. Bellemare a mentionné que les 1 000 nouveaux emplois qui seront créés sont en supplément des emplois qui sont transférés du Global 5000 au Global 7000 et ils sont aussi en supplément des quelques 700 postes actuellement annoncés sur le site de Bombardier. En fait, des 2 500 emplois directs que le Global 7000 va générer au Canada, 1 700 sont dans la grande région de Montréal. La majorité des nouveaux employés seront recrutés directement chez Bombardier alors qu’un certain nombre travailleront pour des sous-traitants.

 

Tous les mobiliers ainsi que tout le matériel destiné à l’intérieur de toutes les variantes du Global seront d’abords fabriqués et assemblés au nouveau Centre d’excellence du Boulevard des Sources pour être ensuite expédiés dans les différents lieux de finition. Durant la conférence de presse de ce matin, on pouvait apercevoir la cuisine du premier Global 7000 de production qui était presque complétée. Les premiers Globals 7000 devraient être livrés à la fin de 2018.

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13 avis sur “Bombardier Avions d’Affaires réorganise la finition des Globals

  • Nicholas

    À l’époque où j’étais au CFG en 2012, le Global 5000 était déjà fait dans un autre bâtiment (par les employés du CFG) sur l’avenue Ryan de l’autre côté de l’aéroport dans le hangar à côté d’Air Creebec, je ne sais pas si c’est encore le cas aujourd’hui. Pour ce qui est du mobilier, il était fait entièrement par Zodiac, vu quil se vendait beaucoup moins et que les configurations offertes étaient beaucoup moins nombreuses comparés au 6000.

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  • Nicholas

    Pour ce qui est du plant 3 (avec un « t » 😉 ), il faut aussi l’accord des machinistes pour procéder et je ne crois pas qu’ils le soient.

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    • André Allard

      pour le le plan ou le plant, j’hésite puisque « plant » en un anglicisme et qu’en français il faudrait usine car plant fait référence aux plantes du monde végétale. Bon je mets des guillemets à « plant » et cela devrait faire l’affaire.

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      • Je comprends ton hésitation par rapport au mot plant qui est en effet un anglicisme. Mais je me permettrai de souligner qu’il y a deux formes d’anglicisme: les anglicismes Français et les anglicismes Québécois.

        En France ils parlent le français en utilisant des mots anglais, tandis qu’au Québec nous parlons l’anglais avec des mots français. C’est qu’ici la structure de nos phrases est souvent basée sur l’anglais, comme par exemple plutôt que d’aller faire une marche on va prendre une marche, comme dans go take a walk. Ce qui est tout à fait normal car nous sommes submergés par l’anglais qui est omniprésent autour de nous depuis des centaines d’années. C’est même un miracle que nous parlions encore le français! 😉

        Mais pour revenir au mot « plant » je dirais qu’il est préférable de dire soit plant ou usine, mais certainement pas plan car ce mot n’existe tout simplement pas en français pour désigner une usine.

        Personnellement je suis très à l’aise avec le terme plant, lorsqu’il est suivi d’un numéro, car ce sont historiquement des noms que l’on a donnés à des usines qui avaient toutes à une certaine époque un héritage britannique ou américain.

        Autre exemple: même si les deux termes sont acceptés je serais porté à dire, en partie pour des raisons historiques, que (exemple fictif) je suis allé à Montréal hier, où j’ai eu l’occasion de traverser le square Dorchester dans l’après-midi avant d’aller souper chez un ami qui habite au carré Saint-Louis. 🙂

        En terminant je te remercie André pour les efforts que tu fais pour préserver notre belle langue française.

        Cheers! 😉

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      • Pratt\Longueuil il y a plusieurs années « the plants » le terme anglais et les usines en français sont devenu des campus. C’est la bonne définition selon l’office de la langue française. Encore aujourd’hui à ma connaissance peu d’employés de production utilise le terme campus. Ils utilise et écrive le terme plant et aussi souvent plan.

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  • Gros Minet

    La raison d’envoyer des emplois aux USA payé en US$ + Obamacare ne semble pas économique mais séparer le programme en deux endroits semblent une simple logique de permettre de ne pas tout bloquer en même temps lors d’une grève.

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    • Nicholas

      De toute facon, en 2012 il se vendait 4 6000 pour un 5000 et je présume que c’est encore pire aujourd’hui avec l’arrivée du G500 de taille similaire mais beaucoup plus léger. S’ils ne sont pas modernisé, les 5000 et 6000 ne resteront plus très longtemps sur le marché.

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  • Nick

    2 syndicats différents dans une même usine ça marche pas. Ça vas prendre des lettres d’ententes rajoutées aux conventions collectives. Division Global et usine Challenger sont 2 entités différentes sous Bombardier Avions d’affaires. Dommage qu’on envois de la job au américains mais on manque de places, faudrait connecter les 2 usines ensembles 😄

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  • Serge Beauchemin

    Je ne suis pas du monde de l’aviation mais je suis avec grand intérêt les activités qui s’y rattachent. La question que je me pose est à savoir si la création de centaines d’emplois créés par Bombardier ne va pas rebuter aux personnes qui ont déjà vécu plusieurs mises-à-pieds de la part de cette compagnie?

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    • MarcelC.

      Ça toujours été le cas dans l’industrie aéronautique : des hauts et des bas (sans jeu de mots). Par exemple, mon père a travaillé chez Canadair sur le Canso dans les années 40. Carrière de courte durée, soit quelques deux ans. Idem chez Patt & Whitney Canada à Longueuil; dans les années fastes on engage, quand les années de vaches maigres se pointent, on fait des mises à pied. Un noyau dur d’anciens arrive toutefois à se maintenir au-dessus de la mêlée et ceux-ci s’enrichissent plutôt bien.

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    • Les emplois offerts par Bombardier, et l’industrie aéronautique en général, restent tout de même très attrayants malgré les risques de mises à pied qui peuvent survenir lors de cycles défavorables.

      Cela dit, l’industrie aéronautique reste forte au Québec et est même en croissance. Et il devrait y avoir de plus en plus d’ouvertures au niveau de l’emploi car un grand nombre de travailleurs de l’aéronautique prendront leur retraite les uns après les autres dans les prochaines années. Cela veut dire que l’avancement sera rapide.

      Pour ce qui est de Bombardier en particulier il faut comprendre que nous sommes au début du programme Global 7000 et qu’il s’agit d’un produit vedette qui sera très lucratif pour la compagnie. L’autre produit vedette est le C Series, dont la marge de profit est certes beaucoup moindre, mais qui se vendra vraisemblablement en bien plus grands nombres que le Global dans les prochaines années, voire les prochaines décennies.

      Dernier point, et non le moindre, il faut prendre en considération que Bombardier est présentement en restructuration et que d’ici deux ans elle commencera en engranger des profits substantiels avec le Global, qui pour l’instant lui coûte très cher à développer. On peut également penser que le C Series deviendra éventuellement payant lui aussi mais il faudra cependant patienter un peu plus longtemps.

      En conclusion je dirais qu’à moins d’une catastrophe économique mondiale l’avenir est très prometteur pour le secteur aéronautique au Québec.

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      • Mon intention était de répondre au commentaire de Serge Beauchemin mais j’ai oublié de peser sur Reply. 🙁

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  • L’usine 3 comme on l’appel ici, n’est pas vide…. mais en réorganisation et optimisation d’aménagement afin d’accueillir le Global…. il manque quelque peu d’information dans tout ça. L’enjeu est plus complexe qu’il n’y paraît.

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