Bombardier Avions d’affaires maintient un bon rythme de livraison
Au premier trimestre de 2018, Bombardier Avions d’affaires a livré 31 appareils comparativement à 29 pour la période correspondante en 2017. C’est encore le Challenger 350 qui domine avec 12 livraisons, suivis par le Global 5000/6000 avec 10 livraisons. Avec deux livraisons de plus au premier trimestre, le revenu brut de Bombardier Avions d’affaires est passé de 1, 022G$ en 2017 à 1,118G$ en 2018. Le carnet de commande est passé de 14,2G$ en 2017 à 14,3G$ en 2018 et ce malgré un total de140 livraisons dont 58 Challenger 350 et 47 Global 5000/6000 au cours des 12 derniers mois.
Le tableau fait la comparaison des livraisons de Bombardier Avions d’affaires pour les premiers trimestres de 2017 et de 2018.
Si on compare les livraisons de jet d’affaires entre les principaux fabricants, on constate que l’avionneur montréalais a plutôt bien fait en 2018 comme le montre le prochain tableau.
Dassault est absente du tableau puisqu’elle ne donne pas de chiffres pour le premier trimestre. On remarque que Bombardier et Cessna ont connu une légère hausse alors qu’Embraer et Gulfstream ont connu une baisse des livraisons qui est plus significative.
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Ça fait rêver quand on regarde le bourbier des CSeries. Comment peuvent-ils être aussi pourris d’un côté et si bons de l’autre!
Ça prouve qu’ils connaissent la recette du succès mais ne sont pas capables de l’appliquer puisque les livraisons sont toujours moribondes après presque deux ans de production.
Est-ce qu’on est sur que c’est si bon du côté aviation d’affaires ?
La chutes est définitivement terminée, j’ai eu l’occasion d’en discuter dernièrement avec des opérateurs d’avions d’affaires de la région de Montréal. L’Inventaire d’avions usagés à vendre à beaucoup baissé mais les prix de vente dans l’usagé demeure très bas ce qui nuit au prix de vente dans le neuf.
Quand ont regarde le carnet de commande de BBD Avions d’affaires, il a monté de 100 M$ au cours des 12 derniers mois et ce malgré la livraison de 140 avions total dont 58 Challenger 350 et 47 Global 5000/6000. C’est une très bonne performance en soit.
J’ai juste une impression qu’il devient de plus en plus difficile de justifier l’achat d’un avion d’affaire devant les actionnaires. Beaucoup de grandes entreprises ont changé de nature et les dirigeants ne sont plus nécessairement le propriétaires. De plus en plus les dirigeants d’entreprises ne sont que des employés. Donc, ils ne peuvent plus facilement demander n’importe quoi à l’entreprise, surtout que le coût des équipages est de plus en plus important.
Il y a une sorte de pénurie de pilotes, donc la concurrence est rude.
Je crois on atteint un plateau et l’aviation d’affaire ne sera plus jamais aussi fleurissante qu’avant. Ce qui est possible est le développement de l’aviation taxi de luxe.
Les importantes réductions d’impôt des compagnies au USA semblent avoir réveillé le marché américain qui est encore le marché dominant. C’est aussi exact de dire que la frénésie de 2002 à 2008 ne reviendra pas.