Augmentation de 6% du nombre de passagers au premier trimestre pour ADM
AÉROPORTS DE MONTRÉAL PUBLIE SES RÉSULTATS POUR LE PREMIER TRIMESTRE 2017
Montréal, le 4 mai 2017 — Aéroports de Montréal a annoncé aujourd’hui ses résultats d’exploitation consolidés pour le premier trimestre 2017. Ces résultats sont accompagnés de données sur le trafic de passagers de l’aéroport international Montréal-Trudeau.
Faits saillants
Pour le premier trimestre, le nombre de passagers à Montréal-Trudeau a franchi un nouveau cap en 2017, soit 4,1 millions, en hausse de 6,0 % par rapport à la période correspondante de 2016. Les trois secteurs – domestique, transfrontalier et international – ont tous contribué à la croissance soutenue observée.
Le BAIIA (l’excédent des produits par rapport aux charges avant charges financières, impôts, amortissement et dépréciation des immobilisations) s’est établi à 59,8 millions $ pour le premier trimestre 2017, en hausse de 2,7 millions $ ou 4,7 % par rapport à 2016.
Les investissements en capital de la Société ont atteint 30,5 millions $ au cours du premier trimestre 2017 (37,5 millions $ en 2016). Les investissements dans les aéroports ont été financés par les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, y compris les frais d’améliorations aéroportuaires .
Résultats financiers
Les produits consolidés se sont élevés à 134,4 millions $ pour le premier trimestre 2017, une augmentation de 8,2 millions $ ou 6,5 % par rapport à la même période en 2016. Cette hausse est principalement attribuable à l’augmentation du trafic de passagers et à l’accroissement des revenus tirés des activités commerciales.
Les charges d’exploitation pour le trimestre en revue ont atteint 49,4 millions $, une augmentation de 4,2 millions $ ou 9,3 % par rapport à la même période de 2016. Cette variation s’explique notamment par l’augmentation des coûts d’exploitation liés aux conditions hivernales, à la mise en service de l’agrandissement de la jetée internationale en mai 2016 et aux dépenses liées aux technologies de l’information.
Les transferts aux gouvernements (paiements versés en remplacement d’impôts aux municipalités [PERI] et loyer à Transports Canada) ont atteint 25,2 millions $ pour le premier trimestre de 2017 (23,9 millions $ en 2016), représentant près de 19 % des revenus totaux de la Société.
L’amortissement des immobilisations s’est élevé à 32,3 millions $ pour le trimestre, ce qui représente une hausse de 3,6 millions $ ou 12,5 % par rapport à la même période en 2016. Cette hausse résulte principalement de la mise en service de projets complétés au cours de 2016, notamment l’agrandissement de la jetée internationale en mai 2016.
Les charges financières sont passées à 24,7 millions $ pour le trimestre en revue, soit une hausse de 1,1 million $ ou 4,7 %. Cette augmentation s’explique principalement par la baisse des frais financiers capitalisés aux projets en cours.
Le trimestre terminé le 31 mars 2017 s’est soldé par un excédent des produits par rapport aux charges de 2,8millions $ comparativement à 4,8 millions $ pour la même période en 2016, soit une baisse de 2,0 millions $ ou de 41,7 %.
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Résultats financiers |
Premier trimestre |
||
|
(en millions de dollars) |
2017 |
2016 |
Variation (%) |
|
Produits |
134,4 |
126,2 |
6,5 |
|
Charges d’exploitation |
49,4 |
45,2 |
9,3 |
|
Paiements versés en remplacement d’impôts aux municipalités (PERI) |
11,0 |
10,8 |
1,9 |
|
Loyer à Transports Canada |
14,2 |
13,1 |
8,4 |
|
Amortissement des immobilisations |
32,3 |
28,7 |
12,5 |
|
Charges financières (nettes) |
24,7 |
23,6 |
4,7 |
|
Total des charges |
131,6 |
121,4 |
8,4 |
|
Excédent des produits par rapport aux charges |
2,8 |
4,8 |
(41,7) |
|
BAIIA |
59,8 |
57,1 |
4,7 |
Le BAIIA est une mesure financière n’ayant pas de sens prescrit par les Normes internationales d’information financière (« IFRS »). Il est donc peu probable que l’on puisse le comparer avec des mesures du même type présentées dans des sociétés autres que des aéroports. Le BAIIA est défini par la Société comme étant l’excédent des produits par rapport aux charges avant charges financières, impôts, amortissement et dépréciation des immobilisations. Ce dernier est utilisé par la direction comme indicateur pour évaluer la performance opérationnelle. Le BAIIA a pour objet d’apporter de l’information supplémentaire et ne devrait pas remplacer d’autres mesures du rendement préparées en vertu des IFRS.
Trafic de passagers
Au cours du premier trimestre 2017, le trafic passagers total à Montréal-Trudeau a augmenté de 6,0 % pour se chiffrer à 4,1 millions. Le trafic international est en hausse de 9,2 %, le domestique a crû de 5,7 %, tandis que le transfrontalier (États-Unis) affiche une croissance de 1,3 % par rapport au même trimestre l’an dernier.
Trafic passagers total*
*Note : Le trafic passagers total inclut les passagers payants et non payants et la variation est basée sur les chiffres détaillés non arrondis.
Source : Aéroports de Montréal, résultats préliminaires
Comme il ya eu 16,9 millions (+6.9%) de passagers en 2016 cela veut dire que le nombre de passagers à l’aéroport de Montréal dépassera facilement les 17 millions d’ici la fin de l’année. Je me demande quelle quantité de passagers serait nécessaire pour affranchir l’aéroport de Montréal de sa dépendance actuelle vis-à-vis Toronto pour de nombreuses liaisons.
Je me souviens part exemple d’une certaine époque où il était impossible de se rendre en Europe à partir de Québec sans passer par Montréal. Aujourd’hui il y a des vols directs. Pour ce qui est de la Chine, à venir jusqu’à tout récemment il fallait passer par Toronto pour s’y rendre.
Je crois que plus il y aura de trafique à Montréal plus il sera possible d’obtenir des liaisons directes. C’est le principe de la saucisse Hygrade: plus il y aura de monde qui passeront par Montréal plus il y aura de vols directs, et plus il y aura de vols directs plus il aura de monde qui passeront par Montréal.
ADM prévoit construire une nouvel aérogare entre les deux pistes principales afin de répondre à la croissance de l’achalandage qui est plus rapide que prévue. On peut trouver dans La Presse d’aujourd’hui un excellent article sur le sujet.
http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201705/05/01-5094968-vers-une-nouvelle-aerogare-a-montreal-trudeau.php
Pour ce qui est de l’emplacement du nouveau terminal, ADM n’a pas beaucoup de choix, par contre toute personne qui travaille dans ce recoin de la Côte-Vertue sais très bien qu’il faudrait une réfection majeur du genre 1G$ dans les infrastructures routières de cette partie de l’ile afin que ce nouveau terminal soit décemment accessible.
De ce que j’ai compris le nouveau terminal sera accessible à partir du terminal actuel, via un tunnel, un peu comme ce qui a été fait à Chicago ou Frankfurt par exemple. Pour ce qui est de l’accessibilité de l’aéroport il y a des travaux en cours qui seront achevés cet été. Cela devrait d’une part décongestionner l’arrondissement de Dorval et d’autre part augmenter la fluidité du trafic en partance de, ou vers, l’aéroport. De plus l’aéroport sera accessible par le REM à partir de 2020, ce qui devrait décongestionner sensiblement le réseau routier.
Le premier problème que je vois est l’accès à l’ancien terminal et le stationnement qui est déjà saturé du côté sud et comme tu peux le lire dans la réponse que j’ai faite à Marco il est loin d’être évident que le rond-point dont les travaux devrait se terminer cette année sera capable de prendre le surplus de circulation. Le problème c’est que ce fameux rond point a été planifié il y a plus de dix ans à une époque où les prévisions de croissances étaient beaucoup plus basses.
Si pour les passagers il peut être envisageable de prendre un long corridor sous-terrains afin de se rendre au terminal B, pour les employés des compagnies aériennes ainsi que ceux des diverses services il est difficilement concevable d’avoir à passer 15 ou 20 minutes pour se rendre à son poste de travaille et c’est sans compter les camions de livraison.
Remarque que tous ces problèmes peuvent-être résolus à condition que tous les intervenants collaborent et ajoutons qu’un nouvel échangeur du côté nord-est pourrait faire parti du programme d’infrastructure.
Est-ce que tout l’argent qui est englouti dans le Rondpoint Dorval(Aut-20) a été fait avant d’avoir le « Big Picture » ? La facture pour ce projet qui s’éternise est assez salée.
Excellente question, je ne suis pas certain que tel qu’il sera achevé il serait en mesure d’accommoder le surplus de circulation qu’engendrerait le nouveau terminal. Mais c’est pas surprenant puisque que les travaux de se rond point dure depuis tellement longtemps.